Inventaire général du patrimoine culturel de Normandie

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Moulin à blé Dehors, Pont-Saint-Pierre.
Lumière sur

extraits de l'Histoire d'Epinay (voir lien web)

1622. La terre d'Epinay est retraite au profit de l'abbaye de Jumièges.

1653 : l’abbaye de Jumièges cède son fief d'Epinay à Charles Labbé en échange de la terre de la Douyère, à Duclair.

1754 : On délibère sur les réparations à faire à l'église.

1758, on paie à M. Dusaux, peintre doreur, 30 livres, pour avoir peint l’image de saint Martin, les portes de l’église, les bâtons du dais cl de la croix et le chandelier du cierge pascal et pour avoir marqué les bancs ; – à Antoine Garey, matifideur, 32 livres 5 sous, pour 10 journées de son ouvrage à blanchir la nef, et pour les matériaux.

1765, travaux au clocher.

29 juin 1766, Jean Lesueur, charpentier, de Saint-Thomas-la-Chaussée, entrepreneur des travaux du clocher.

1772, l’église, qui était couverte en tuile, le sera en ardoise.

1776, réparations au portail de l’église.

1781, le berceau de l’église, qui était à jour, sera revêtu d’un lambris en bois de sapin.

26 septembre 1784, sur la proposition du curé, on offrira son banc et celui de M. Jores aux confrères de la confrérie de saint Martin, établie en 1660, plus tard abandonnée, et dont le rétablissement paraissait utile afin de pourvoir à la sépulture des paroissiens. – Curés de la paroisse, Dessaux, N. Levesque.

Dimanche 15 mai 1785, les propriétaires et habitants, assemblés en état de commun art porche de l’église, issue des vêpres, consentent à ce que le vicaire aille dire la messe à la chapelle du Mesnil-Varin, à condition que Mme de Valory voudra bien fournir à sa place un capucin pour continuer à dire une première messe, fêtes et dimanches, en l’église paroissiale. – Attendu le vol commis dans l’église, on mettra des fermants aux croisées pour la sûreté d’icelle.

8 juillet 1785, le vicaire continuera à dire la messe pour M. le comte et Mme la comtesse de Valory, jusqu’à la Saint-Michel.

20 octobre 1787, le bedeau expose que les cloches sonnent difficilement parce qu’elles ne sont point en équilibre et que les pigeons, ayant un libre accès dans le clocher, gâtent tout par leurs immondices.

1787 encore : Fondation faite par Marie- Catherine-Charlotte Denis, veuve de Jean-Charles Alexandre, sieur du Bourg, pour la réception d'un pauvre de cette paroisse à l'hôpital général de Rouen.

1815. L'église est la proie des flammes dans la nuit du 8 au 9 mai 1815.

20 juillet 1888 : la commission des Antiquités se réunit. Par sa lettre du 30 juin dernier, M. le Préfet soumet à l'examen de la Commission la délibération du conseil municipal d'Epinay-sur-Duclair, en date du 12 du même mois, qui conclut à l'enlèvement de la toiture du porche de l'église de cette commune, et au démontage des parties qui menacent ruine. La municipalité reconnaît d'ailleurs l'intérêt réel que présente ce petit édifice, et réserve la question de sa restauration ; mais elle constate l'urgence de faire cesser tout danger, et rappelle que le fronton s'est écroulé il y a six ans. M. de la Serre, qui a vu ce porche, explique que l'édicule est de petite dimension : ses pilastres cannelés, en pierre tendre, bien que fort dégradés, n'en sont pas moins dignes d'attention. Sur un ensemble d'observations présentées par MM. de Beaurepaire, P. Baudry, Bouctot, Maillet du Boullay, et l'abbé Tougard, la Commission considérant qu'il ne s'agit que d'un simple classement départemental, que les porches deviennent chaque jour plus rares, que l'abbé Cochet a fait valoir le mérite artistique de celui d'Epinay, et qu'enfin le classement est le meilleur, moyen de préserver de toute destruction ces curieuses dépendances de nos églises, émet le voeu, conformément à l'avis de M. le Président, que la délibération du Conseil municipal d'Epinay soit prise en considération, et demande à M. le Préfet de bien vouloir classer le porche de cette église au nombre des monuments historiques.

11 octobre 1888 : le porche de l'église est classé.

31 octobre 1888 : nouvelle séance de la commission des Antiquités : Le Secrétaire explique alors qu'il avait averti M. le Curé d'Epinay de la délibération de la Commission au sujet du porche de son église. M. l'abbé Blanquet a répondu le 2 5 juillet qu'il se préoccupait depuis longtemps, malgré une forte opposition locale, de la restauration de cet édicule. Grâce au concours de M. Lair,ancien maire de Fréville, il venait de réunir une somme d'environ 500 fr. Il se propose de restaurer également le calvaire du cimetière, « plus ancien et mieux conservé » que le porche. Il signalé en même temps, comme « très anciennes et remarquables » les portes de l'église où sont sculptés le. martyr de saint Etienne, et le trait si connu de la charité de saint Martin.

Vue générale nord-ouest.