Dossier d’aire d’étude IA76003163 | Réalisé par
Verdier François
Verdier François

Chercheur au SRI Haute-Normandie à partir de 1968, puis chef du service et chercheur de 1978 à 2004 ; Inspecteur général de l'architecture et du patrimoine au Ministère de la culture et de la communication (en 2005) ; membre de la Commission nationale des monuments historiques en qualité de membre du Conseil d'Etat (2007).

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Etienne Claire
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Chéron Philippe (Rédacteur)
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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  • inventaire topographique, canton d'Elbeuf
  • enquête thématique régionale, patrimoine industriel de l’agglomération d’Elbeuf
présentation de la commune d'Elbeuf
Auteur (reproduction)
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) Archives départementales de Seine-Maritime

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Elbeuf
  • Adresse
    • Commune : Elbeuf

Elbeuf appartient à une communauté d´agglomération, dénommée Communauté d´Agglomération d´Elbeuf Boucle de Seine, qui s´étend sur 95, 6 kilomètres carrés, regroupe près de 60 000 habitants et se compose de dix communes (Caudebec-lès-Elbeuf, Cléon, Elbeuf-sur-Seine, Freneuse, La Londe, Orival, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Sotteville-sous-le-Val, Tourville la Rivière).En 2004,

Elbeuf a reçu le label de Ville d´Art et d´Histoire, qui lui a été décerné par le Ministère de la Culture, pour récompenser la préservation, la rénovation et la promotion de son patrimoine.

Si le site d’Elbeuf semble avoir été habité depuis la plus haute Antiquité, ce n’est qu’à l’époque romaine que la présence d’une agglomération y est attestée avec certitude. Citée dans les itinéraires de voyage, elle porte le nom d’Uggate (ou Uggade selon les sources) et se trouve sur le territoire de l’actuelle commune de Caudebec-lès-Elbeuf. Elle constitue déjà un centre commerçant, dont seuls quelques rares vestiges ont été retrouvés (pour l’essentiel des verreries et des poteries, exhumées à proximité de la source du Mont-Duve). Au cours des grandes invasions du IIIe siècle, cette florissante cité, probablement construite en bois, est pillée et incendiée. Elle le sera à nouveau au IXe siècle, par les pirates normands. En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte fonde la Normandie. C’est dans une charte de Richard 1er de Normandie (vers 960) qu’apparaît pour la première fois le nom d’Elbeuf, sous la forme archaïque de Well-bus.

La terre d’Elbeuf appartient d’abord au domaine ducal normand, avant d’être érigée en seigneurie au profit de la maison du Vexin en 1025. En 1203, elle passe par alliance à la famille d’Harcourt, qui la cède en 1417 à la maison de Lorraine. Cette dernière conserve Elbeuf jusqu’à la Révolution française. La ville connaît un essor économique dès l’époque médiévale, grâce au transfert de la foire Saint-Gilles de la rive droite à la rive gauche en 1194. Après les assauts, les sièges et les destructions de la cité, durant la guerre de Cent Ans (1418-1445), une nouvelle impulsion lui est donnée avec l’implantation du filage de la laine et du tissage des draps, qui devient sa principale activité et y attire une population toujours plus nombreuse. Ainsi, de 1000 habitants au début du XVe siècle, l’agglomération passe à 3000 un siècle plus tard.

Malgré les guerres de Religion, qui provoquent l’exode de quelques familles de confession protestante, Elbeuf prend l’aspect d’un gros bourg, qui se développe à partir de l’église Saint-Étienne, à laquelle la confrérie des tisserands offre en 1524 le célèbre vitrail qui porte son nom. La réputation des draperies elbeuviennes est telle qu’elle attire l’attention de Colbert, qui les dote en 1667 de règlements et statuts propres aux manufactures. Après une timide amorce de mécanisation dans le travail (emploi de la navette volante, introduite vers 1740, puis des premières machines à filer dès 1783), la crise économique touche de plein fouet les maîtres drapiers de la cité, dont la corporation est abolie avec la suppression des jurandes en 1791. L’installation de petits fabricants, ainsi rendue possible, et les commandes pour l’armée, redonnent vie à cette industrie, qui connaît un nouvel essor dès 1830, avec la fabrication de draps à dessins (dits « nouveautés »).

Cette prospérité s’affiche lors des expositions universelles, où les manufactures elbeuviennes remportent de prestigieuses distinctions. Une nouvelle phase de déclin s’amorce après la chute du Second Empire et l’occupation de la ville par les troupes de l’armée prussienne (1870). L’annexion de l’Alsace-Lorraine oblige de nombreux industriels du secteur textile à quitter ce territoire et les incite à s’installer à Elbeuf, dont la réputation est alors accomplie. Ils créent de nouvelles usines, relançant ainsi une production endormie. Ce contexte favorable entraîne un considérable accroissement de la population elbeuvienne, qui passe, en 1881, à 22 800 habitants. A la faveur de ce mouvement démographique, la ville poursuit son extension vers les quartiers sud-est, qui sont aménagés.

Durant le XXe siècle, le désenclavement de la cité est amorcé, avec la construction de nouvelles infrastructures, comme le pont suspendu (1843), les lignes ferroviaires Paris-Rouen, Rouen-Serquigny (1865) et Rouen-Orléans. L’ouverture de cette dernière entraîne enfin la création d’une gare, qui voit le jour en 1883. Parallèlement, la navigation fluviale, en constante progression, nécessite l’agrandissement du port et la construction d’écluses et d’un barrage, entre 1882 et 1884. Le trafic routier n’étant pas en reste, la commune ordonne en 1867 la construction d’un pont pour les voitures en direction de Saint-Aubin-lès-Elbeuf.

A la charnière des XIXe et XXe siècles, la mécanisation du tissage s’opère. Les syndicats se développent, comme l’atteste la construction d’une Bourse du Travail en 1899. Durant la Première Guerre Mondiale, Elbeuf bénéficie de l’élimination de la concurrence des régions du Nord et de la Belgique. Sa production de draps, très soutenue, atteint une moyenne mensuelle de 800 kilomètres, contre 35 avant le conflit. Elle s’écoule surtout auprès de l’armée française, que les manufactures elbeuviennes habillent, lui consacrant l’essentiel de leurs efforts et augmentant pour elle les cadences.

Au début du XVe siècle, la ville d'Elbeuf ne comprenait que 1000 habitants, qui passèrent à 3000 environ au cours des XVIe puis XVIIe siècles, pour atteindre difficilement les 3200 vers 1740.

Durant l’entre-deux-guerres, et à la faveur d’un mouvement de concentration des usines, Elbeuf devient le théâtre de violentes crises sociales, notamment en 1920, 1923 et pendant les grèves de 1936. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la ville est bombardée : plus de neuf hectares de commerces, de logements et d’usines sont incendiés. La croix de guerre est remise à la cité le 8 mai 1949, pour preuve de sa bravoure. En raison de la prégnance de son activité industrielle, Elbeuf fut surnommée la ville aux cent cheminées. Témoignage de sa riche et dense histoire, son blason porte la croix de Lorraine (pour rappeler les armes de la maison de Lorraine, seigneurs d’Elbeuf depuis 1449) et une ruche (pour évoquer la phrase célèbre prononcée par Napoléon Bonaparte lors de sa visite en 1802 : Elbeuf est une ruche, tout le monde y travaille).

Sa population connut une croissance exceptionnelle à partir du XIXe siècle, avec l'essor de l'activité industrielle : en 1881, on y dénombrait 22 800 habitants.

Depuis, ces chiffres se sont stabilisés : en 1962, Elbeuf comptait 18 988 habitants, puis 17 224 en 1982.

Le recensement de 1999 fait état de 16 666 habitants, répartis sur le territoire de la commune selon une densité de 1021 habitants au kilomètre carré.

La ville d´Elbeuf occupe une superficie de 1632 hectares environ.

Elle s´étend sur la rive gauche de la Seine, au fond d´une boucle du fleuve formant méandre, au pied de collines et de falaises abruptes. Face à elle, sur la rive droite, se trouve la grande presqu´île de Saint-Aubin.

La ville est resserrée entre deux limites naturelles, qui ont circonscrit son développement. Au sud-est, au midi et au nord-ouest, elle est bornée par une chaîne de collines, dont la hauteur varie de 75 à 200 mètres. Les forêts du Rouvray, de La Londe, d´Elbeuf et de Bord, l´encadrent à l´ouest et au sud. Plusieurs vallons s´y réunissent, qui sont les débouchés des plateaux du Roumois et de la plaine du Neubourg.

Du côté nord, à l´inverse, la commune est baignée par la Seine. Elle s´élève à 15 mètres en moyenne au-dessus du niveau de la mer et à 4 mètres au-dessus de l´étiage (au niveau ordinaire du fleuve). En raison de cette localisation, elle fut fréquemment sujette à des inondations au cours de son histoire, en particulier lors des grandes marées et de manière préférentielle dans les zones à proximité immédiate du cours d´eau.

Deux ponts franchissent la Seine pour relier Elbeuf à Saint-Aubin et la ville a pour principales communes limitrophes Caudebec-lès-Elbeuf et Orival.

Géologiquement, la quasi-totalité de l´agglomération d´Elbeuf s´étend sur des alluvions anciennes ou modernes (sables ou graviers).Au sud et à l´ouest, à la base des collines, apparaît la craie, elle-même surmontée de l´argile.

Enfin, sur les plateaux qui surmontent la cité, se trouvent des limons fertiles, dont la présence a commandé le défrichement d´une partie de la forêt.

Le climat d´Elbeuf est frais et humide.

Cette forte hygrométrie de l´air, alliée à la présence de sources abondantes (notamment celle du Puchot, qui irrigue toute la partie occidentale d´Elbeuf), a favorisé le travail de la laine, dans cette cité de longue tradition drapière.

La ville antique première d’Elbeuf se trouvait à Uggate, sur le territoire de l’actuelle commune de Caudebec-lès-Elbeuf. Ce n’est qu’à la fin du Xe siècle, avec l’installation des premiers ateliers de teinturiers le long des rives du Puchot, qu’un village, portant le nom de Well-bus ou Wellebou, se développa aux abords du cours d’eau, autour de l’église Saint-Étienne. Au début du XIIIe siècle, lorsque la seigneurie d’Elbeuf passa aux mains de la famille d’Harcourt, Guillaume d’Harcourt fit paver la traverse située au débouché du fleuve, entraînant ainsi l’extension de la cité vers une autre paroisse, celle de l’église Saint-Jean, une fondation d’époque gothique, démolie puis remplacée par une nouvelle construction en 1466, puis entièrement rétablie au XVIIe siècle, après l’effondrement de sa tour sud. Les fortifications de la ville furent entreprises en 1424. La vocation drapière d’Elbeuf se précisa au XVIe siècle, comme en témoigne le vitrail offert en 1524 par la corporation des tisserands à l’église Saint-Étienne.

En 1667, Jean-Baptiste Colbert donna un élan supplémentaire à cette industrie, en réglementant le travail des manufactures et en leur imposant une charte de qualité visant à les rendre plus compétitives sur le marché. En signe de cette prospérité fleurirent bientôt des hôtels particuliers et des demeures bourgeoises, dans l’actuel quartier Guynemer. Au cours du XVIIe siècle, la ville connut une série de graves inondations, qui frappèrent durement la place du Coq et la rue de la Barrière, transformées en véritables rivières. En 1698, Henri de Lorraine fit l’acquisition de quantité de terrains aux alentours de l’église Saint-Étienne. En 1701, il acheta également la grande maison du drapier protestant Lemonnier, pour en faire sa demeure principale, qui remplaça le vieux Château des Ducs. Cette vaste enclave fut détruite après la première guerre mondiale pour faire place au groupe scolaire Charles Mouchel. En 1722, l’ancien Hôtel-Dieu, qui avait succédé à des fondations diverses et qui était dissous depuis 1712, fut remplacé par un hôpital dans chacune des deux paroisses, qui ne tardèrent pas à fusionner au sein d’un établissement général.

Au XVIIIe siècle, la ville d’Elbeuf était encore entourée de murailles assez basses, percées de plusieurs portes ou barrières. La rue de la Barrière, actuelle rue des Martyrs, doit son nom à celle de Paris, qui s’élevait jadis sur la place du Calvaire. A cette époque, et pour répondre à de nouvelles préoccupations hygiénistes, la municipalité ordonna la suppression du cimetière attenant à l’église Saint-Jean et le percement de nouvelles voies, pour aérer le centre-ville. Des places publiques, qui constituaient autant de lieux de sociabilité, virent le jour : en 1832, la place Saint-Louis, fondée sur une partie de l’ancien couvent des Ursulines ; puis en 1833, la place du Champ de Foire, située au nord de la ville, et créée par ordonnance royale.

Au XIXe siècle, avec l’apogée de l’industrie drapière, de nouvelles usines apparurent, la cheminée devenant rapidement l’emblème de la cité. En 1839 fut bâtie la première usine à gaz desservant la commune, tandis que cette dernière se dotait d’infrastructures modernes. En 1843, les autorités inaugurèrent le pont suspendu (actuel pont Guynemer) et ordonnèrent le percement de la rue de Paris (plus tard rebaptisée rue Jean Jaurès). Celle-ci devait servir de lien avec les nouveaux quartiers aménagés au sud-est de la ville, qui étaient en pleine expansion. C’est là que fut bâtie en 1860 une troisième église, dédiée à l’Immaculée Conception. C’est également dans ce secteur que vint prendre place en 1883 la gare, après l’ouverture de la voie ferrée de Rouen à Serquigny (1865). Pour poursuivre ce désenclavement, un pont routier franchissant la Seine en direction de Saint-Aubin-lès-Elbeuf fut édifié en 1867.

En 1870, l’annexion de l’Alsace par les armées prussiennes provoqua l’exode de nombreux fabricants de textile, qui vinrent s’établir à Elbeuf. La même année, un grand incendie ravagea plus de 6000 m2 dans la commune, ce qui entraîna partout le triomphe de la construction en briques, le pan de bois traditionnel offrant une proie trop facile pour les flammes. C’est sous l’occupation prussienne (1871) que fut inauguré l’Hôtel de Ville, d’inspiration italienne et néo-classique, dont la construction avait toutefois été déclarée d’utilité publique sous Napoléon III. Il vint prendre place à côté de la Chambre de Commerce et d’Industrie, bâtie en 1865, dans un style baroque. Quant au muséum d’histoire naturelle d’Elbeuf, fruit du travail de son premier conservateur, l’ornithologue Pierre Noury, il ouvrit ses portes en 1884.

Un autre quartier connut également un formidable essor à la fin du XIXe siècle : celui du cours Carnot, à l’est. C’est là que les industriels firent édifier des maisons de maîtres et qu’une société privée, dont les principaux actionnaires étaient les architectes Laquerrière père et fils, érigea en 1892 un monument-phare, le Cirque-Théâtre, surmonté d’un dôme octogonal, supporté par une charpente métallique légère. En 1898, la commune inaugura un réseau de tramways électriques, qui circulèrent durant trente ans entre Orival, Saint-Aubin et Saint-Pierre-lès-Elbeuf. De plus en plus déficitaire, il ferma dans les années 20, à la suite d’une grève qui consacra sa disparition.

Bibliographie

  • BECCHIA, Alain. La draperie d'Elbeuf (des origine à 1870). Mont-Saint-Aignan, Presse Universitaire de Rouen, 2000, 872 p.

  • BECCHIA, Alain (dir).La draperie en Normandie du XIIIe siècle au XXe Siècle. Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre. 2003, 544 p.

  • BRISSON, Charles. Elbeuf, ma ville, Rouen, Maugard, 1951, 241 p.

  • BRISSON, Charles. Elbeuf, histoire de ses rues, de ses édifices, de ses institutions et des Elbeuviens depuis 1000 ans , Rouen, Editions du Petit Normand, 1980, 259 p.

  • BUNEL, Joseph (abbé), TOUGARD, Alber (abbé). Géographie de la Seine-Inférieure, arrondissement de Rouen, Rouen, Cagniard, Arrondissement de Rouen, 1879.

  • COCHET, Abbé Jean-Baptiste. Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, Paris, Imprimerie Nationale, 1871.

  • CONCATO, Francis, LARGESSE, Pierre. De la Chambre Consultative à la Chambre de Commerce, 1801-1861. Elbeuf, Chambre de Commerce et d’industrie, 1991, 155 p.

  • CONCATO, Francis, LARGESSE, Pierre. La manufacture de draps d’Elbeuf après la révocation de l’édit de Nantes. In : Actes de la 4ème rencontre d’Histoire textile, Société Historique de Tourcoing, 1988.

  • DUPLESSIS, Dom Michel-Toussaint-Chrétien. Toussaint-Duplessis, Description géographique et historique de la Haute-Normandie, divisée en deux parties, dont la première comprend le Pais de Caux et la seconde le Vexin, Paris, Nyon, Didot, Gittard, 1740. 2 vol.

    Archives départementales de Seine-Maritime, Rouen
  • GUILMETH, Alexandre-Auguste. Histoire de la ville et des environs d´Elbeuf, depuis les temps les plus reculés jusqu´à nos jours, Rouen, Imprimerie Berdalle de Lapommeraye, 1842, rééd. Peronnas, les Ed. de la Tour Gile, 1995, 684 p.

  • HAQUET CAVELIER (Madeleine). Les vitraux de l´église Saint-Etienne d´Elbeuf, in Bulletin de la Société d´Histoire d'Elbeuf, n° 10, mai 1988.

    p. 1-18
  • LARGESSE, Pierre, SAINTIER, Laurent. Canton d´Elbeuf sur Seine , in Le patrimoine des communes de la Seine-Maritime, collection dirigée par Jean-Luc Flohic, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, 1997, tome I.

    pp. 452-469.
  • LEFEVRE, Betty, SIZORN, Magali. Petites histoires du Cirque théâtre d´Elbeuf : l´esprit d´un lieu, Mont-Saint-Aignan, Publications de l´université de Rouen, 2004, 141 p.

  • PARFAIT, Maille. Recherches sur Elbeuf, esquisses ou silhouettes de ses seigneurs de la maison de Lorraine, Louviers, Boussard et frère, 1859, 208 p.

  • PETIT, L. Histoire de la ville d´Elbeuf, de Caudebec, d'Orival, de Saint-Aubin et des autres communes du canton, Elbeuf, 1856, réed. Paris, Res Universis, 1992, 288 p.

Périodiques

  • AUZOUX, Rémi. Création et histoire de la paroisse Notre-Dame de l´Immaculée Conception à Elbeuf, in Bulletin de la Société de l´Histoire d´Elbeuf, avril 2002, n° 37, p. 37-47.

  • BECCHIA, Alain. Le patronat elbeuvien du textile de 1800 à 1830. In : Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, n° 6, juin 1986.

  • BECCHIA, Alain. La structure sociale d’Elbeuf à la veille de la Révolution. In : Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, mai 1988, n° 10.

  • BECCHIA, Alain. La sociabilité patronale dans une ville drapière : Elbeuf fin XVIIIe siècle - milieu XIXe siècle. In: Études Normandes, 40e année, n°2, 1991.

  • BRISSON, Charles. Origines et développement de l’industrie drapière à Elbeuf et a Louviers. In : Études Normandes, n°13, 4e trimestre, 1952. pp. 209-224.

  • BRISSON, Charles. Origines et développement de l’industrie drapière à Elbeuf et a Louviers. In : Études Normandes, n°13, 4e trimestre, 1952. pp. 209-224.

  • CONCATO, Francis. L'appareil productif elbeuvien face au changement. In: Études Normandes, 36e année, n°2, 1987, pp. 65-79.

  • CONCATO, Francis, LARGESSE, Pierre. Glossaire des métiers du textile elbeuvien. In : Bulletin de la Société de l'Histoire d'Elbeuf, n° 18, décembre 1992, p. 2-6.

  • CONCATO, Francis. De Reims à Elbeuf, une délocalisation de guerre. Le cas des Établissements Poullot & Cie. Bulletin de la société d'histoire d'Elbeuf, n°70, novembre 2018, p. 15-17.

  • CONCATO, Francis. Une visite à Elbeuf en 1762. In : Bulletin de la Société de l’Histoire d’Elbeuf, n° 1, octobre 1982, p. 30-38 et n° 2, mai 1983, p. 11-15.

  • DELATRE, Christine. Le théâtre d´Elbeuf de 1818 à 1848, in Bulletin de la Société de l´Histoire d´Elbeuf, n° 29, juin 1958.

    p. 35-47
  • PERROT, Françoise. Un panneau de la vitrerie de St Jean d´Elbeuf identifié au Metropolitan Museum de New York, in Bulletin monumental, n° 3, année 1987.

    p. 312-313.

Annexes

  • Extraits du Rapport documentaire de Charles Brisson, annexé au Projet de Reconstruction et d´Aménagement de la ville d´Elbeuf, proposé par l´urbaniste Roger Puget (1941-1943)
  • Extraits de PETIT (L.), Histoire de la ville d´Elbeuf, de Caudebec, d´Orival, de Saint-Aubin et des autres communes du canton, Elbeuf, 1856, réed. Paris, Res Universis, 1992, p. 10-13 :
Date(s) d'enquête : 1974; Date(s) de rédaction : 2001, 2007, 2024
(c) Région Normandie - Inventaire général
Verdier François
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Chercheur au SRI Haute-Normandie à partir de 1968, puis chef du service et chercheur de 1978 à 2004 ; Inspecteur général de l'architecture et du patrimoine au Ministère de la culture et de la communication (en 2005) ; membre de la Commission nationale des monuments historiques en qualité de membre du Conseil d'Etat (2007).

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Etienne Claire
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Philippe Emmanuelle
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Conservatrice en chef du Patrimoine

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Chéron Philippe
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Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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