Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
- inventaire topographique, petites communes de la Métropole de Rouen
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Métropole de Rouen - Duclair
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Commune
Épinay-sur-Duclair
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Cadastre
OB
426
1965 B 126, 127
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Martin
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesenclos, cimetière
extraits de l'Histoire d'Epinay (voir lien web)
1622. La terre d'Epinay est retraite au profit de l'abbaye de Jumièges.
1653 : l’abbaye de Jumièges cède son fief d'Epinay à Charles Labbé en échange de la terre de la Douyère, à Duclair.
1754 : On délibère sur les réparations à faire à l'église.
1758, on paie à M. Dusaux, peintre doreur, 30 livres, pour avoir peint l’image de saint Martin, les portes de l’église, les bâtons du dais cl de la croix et le chandelier du cierge pascal et pour avoir marqué les bancs ; – à Antoine Garey, matifideur, 32 livres 5 sous, pour 10 journées de son ouvrage à blanchir la nef, et pour les matériaux.
1765, travaux au clocher.
29 juin 1766, Jean Lesueur, charpentier, de Saint-Thomas-la-Chaussée, entrepreneur des travaux du clocher.
1772, l’église, qui était couverte en tuile, le sera en ardoise.
1776, réparations au portail de l’église.
1781, le berceau de l’église, qui était à jour, sera revêtu d’un lambris en bois de sapin.
26 septembre 1784, sur la proposition du curé, on offrira son banc et celui de M. Jores aux confrères de la confrérie de saint Martin, établie en 1660, plus tard abandonnée, et dont le rétablissement paraissait utile afin de pourvoir à la sépulture des paroissiens. – Curés de la paroisse, Dessaux, N. Levesque.
Dimanche 15 mai 1785, les propriétaires et habitants, assemblés en état de commun art porche de l’église, issue des vêpres, consentent à ce que le vicaire aille dire la messe à la chapelle du Mesnil-Varin, à condition que Mme de Valory voudra bien fournir à sa place un capucin pour continuer à dire une première messe, fêtes et dimanches, en l’église paroissiale. – Attendu le vol commis dans l’église, on mettra des fermants aux croisées pour la sûreté d’icelle.
8 juillet 1785, le vicaire continuera à dire la messe pour M. le comte et Mme la comtesse de Valory, jusqu’à la Saint-Michel.
20 octobre 1787, le bedeau expose que les cloches sonnent difficilement parce qu’elles ne sont point en équilibre et que les pigeons, ayant un libre accès dans le clocher, gâtent tout par leurs immondices.
1787 encore : Fondation faite par Marie- Catherine-Charlotte Denis, veuve de Jean-Charles Alexandre, sieur du Bourg, pour la réception d'un pauvre de cette paroisse à l'hôpital général de Rouen.
1815. L'église est la proie des flammes dans la nuit du 8 au 9 mai 1815.
20 juillet 1888 : la commission des Antiquités se réunit. Par sa lettre du 30 juin dernier, M. le Préfet soumet à l'examen de la Commission la délibération du conseil municipal d'Epinay-sur-Duclair, en date du 12 du même mois, qui conclut à l'enlèvement de la toiture du porche de l'église de cette commune, et au démontage des parties qui menacent ruine. La municipalité reconnaît d'ailleurs l'intérêt réel que présente ce petit édifice, et réserve la question de sa restauration ; mais elle constate l'urgence de faire cesser tout danger, et rappelle que le fronton s'est écroulé il y a six ans. M. de la Serre, qui a vu ce porche, explique que l'édicule est de petite dimension : ses pilastres cannelés, en pierre tendre, bien que fort dégradés, n'en sont pas moins dignes d'attention. Sur un ensemble d'observations présentées par MM. de Beaurepaire, P. Baudry, Bouctot, Maillet du Boullay, et l'abbé Tougard, la Commission considérant qu'il ne s'agit que d'un simple classement départemental, que les porches deviennent chaque jour plus rares, que l'abbé Cochet a fait valoir le mérite artistique de celui d'Epinay, et qu'enfin le classement est le meilleur, moyen de préserver de toute destruction ces curieuses dépendances de nos églises, émet le voeu, conformément à l'avis de M. le Président, que la délibération du Conseil municipal d'Epinay soit prise en considération, et demande à M. le Préfet de bien vouloir classer le porche de cette église au nombre des monuments historiques.
11 octobre 1888 : le porche de l'église est classé.
31 octobre 1888 : nouvelle séance de la commission des Antiquités : Le Secrétaire explique alors qu'il avait averti M. le Curé d'Epinay de la délibération de la Commission au sujet du porche de son église. M. l'abbé Blanquet a répondu le 2 5 juillet qu'il se préoccupait depuis longtemps, malgré une forte opposition locale, de la restauration de cet édicule. Grâce au concours de M. Lair,ancien maire de Fréville, il venait de réunir une somme d'environ 500 fr. Il se propose de restaurer également le calvaire du cimetière, « plus ancien et mieux conservé » que le porche. Il signalé en même temps, comme « très anciennes et remarquables » les portes de l'église où sont sculptés le. martyr de saint Etienne, et le trait si connu de la charité de saint Martin.
La paroisse Saint-Martin, dépendant de l'abbaye de Jumièges, est mentionnée depuis le début du 11e siècle (1025), l’église un siècle plus tard. Le nom de la paroisse Saint-Martin d’Espinay-sur-Ducler apparaît en 1472. Le massif d'entrée (porche, narthex et clocher) date du 16e siècle. En mai 1815, un violent incendie ravage le chœur et la nef. Celle-ci est relevée dans l'année. En 1824, la commune s'impose extraordinairement sur 4 ans, en vue de la reconstruction du chœur sur les deux tiers de sa longueur. Cette restauration est menée par l'architecte Fleury et l'entrepreneur Cavelier en 1824 et 1825 ; elle s'achève en 1827.
Classé au titre des Monuments Historiques le 11/10/1888, le porche de l’église est restauré au cours de la même année par l’entrepreneur Langlois, sous la direction de Lucien Lefort, architecte en chef du département. De nouveaux travaux de restauration sont menés en 1926-1929 par Simon, entrepreneur.
Objets remarquables : Vantaux ornés de bas-reliefs représentant le martyre de saint Étienne et saint Martin, bois, sculpté, polychrome, 16e siècle (IM76006652)
le narthex vouté est orné sur chaque côté d'une litre funéraire aux armes des familles Deschamps de Saint-Ouen et Barbey, seigneurs d'Epinay au 18e siècle : "D'or à l'aigle volant de sable au chef d'azur chargé de trois tours d’or" et "Fascé d'or et d'azur de six pièces, sur coupé de gueules au lion d'or rampant".
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Période(s)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 1er quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1824, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Fleuryarchitecte attribution par sourceFleury
Restauration de la nef et du chœur de l'église paroissiale Saint-Martin d'Epinay-sur-Duclair en 1824.
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Auteur :
Cavelierentrepreneur de maçonnerie attribution par sourceCavelier
Restauration de la nef et du chœur de l'église paroissiale Saint-Martin d'Epinay-sur-Duclair en 1824.
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Auteur :
Lefort Lucienarchitecte, architecte départemental attribution par sourceLefort Lucien
Architecte départemental de la Seine-Inférieure. Élève ENSBA en 1873. 1877 : architecte adjoint de Louis Desmarets, architecte départemental de la Seine-Inférieure, puis architecte en chef. Un des membres fondateurs en 1886 de l'association des Amis des Monuments rouennais.
Il construit de nombreux et importants monuments à Rouen : la basilique du Sacré-Coeur, l'aile du palais de justice, les touts marégraphes, la sacristie et le presbytère de Saint-Maclou, les écoles normales, les archives départementales, et agrandit le palais des Consuls.
Architecte départemental, il construit des écoles et restaure des églises, dont les deux églises de Dieppe. Il bâtit aussi des châteaux (Saint-Pierre de Varengeville et Bosnormand, le château de Robert le Diable à Moulineaux) et la Chambre de Commerce de Dieppe. Hors département, il construit le marché couvert de Loigny et le théâtre municipal de Sens, sa ville natale.
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Auteur :
Langlois , dit(e) 1entrepreneur de maçonnerie attribution par source
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Auteur :
Simon Georgesentrepreneur de maçonnerie attribution par sourceSimon Georges
Architecte à Rouen, milieu et 2e moitié du 19e siècle.
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Auteur :
L'église, de plan rectangulaire, est composée d'un porche occidental débouchant sur un narthex, puis sur une nef unique à chevet plat. Une sacristie vient prolonger cet ensemble, à l'est.
Le porche, de plan rectangulaire, présente un pignon découvert triangulaire percé d'une baie cintrée ; il est ouvert sur trois côtés par des piles cannelées ornées de chapiteaux de feuillage sobrement sculptés et reposant sur un soubassement plein. Le toit est en bâtière. Le clocher, de plan carré, est ouvert d'une baie en arc brisé et garnie d'abat-son sur chaque pan. Une tourelle d'escalier circulaire demi-hors-œuvre en flanque le mur sud. Le massif occidental est construit en pierre de taille de calcaire ; seule la base du clocher présente un appareil en damier de pierre de taille et de brique. Sa couverture est en pavillon.
Les cinq travées de la nef, prolongées par les deux du chœur, sont marquées par des baies cintrées garnies de vitraux en verre blanc. L'élévation est en moellon de silex ; la première travée présente un appareil mixte (silex et calcaire), des chaînes et encadrements en pierre de taille ; les travées centrales, des chaînes de briques et des encadrements brique et pierre ; les travées du chœur, ainsi que le pignon est de l'édifice font alterner des assises de silex et de moellon de calcaire.
L'ensemble des couvertures est en ardoise.
A l'intérieur de l'édifice, le narthex est couvert d'une voûte de pierre de taille, tandis que la nef est couverte d'un berceau en plâtre.
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Murs
- calcaire
- brique
- silex
- pierre de taille
- appareil mixte
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Toitsardoise
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Plansplan allongé
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte de type complexe
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Couvertures
- toit à longs pans
- flèche carrée
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis
- escalier hors-oeuvre
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Typologiesporche
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- saint Etienne
- saint Martin
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesporche
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Protectionsclassé MH partiellement, 1888/11/10
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Précisions sur la protection
Porche classé M.H. le 11/10/1888.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).
Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).