Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Tourouvre
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Commune
Longny-au-Perche
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Lieu-dit
le Bourg
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Adresse
rue Léon Groutel
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Précisions
nouvelle commune Longny-les-Villages
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Dénominationsrue
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesmaison, boutique
La rue portait autrefois le nom de « rue de la Barre », probablement en référence au côté rectiligne de cette route remblayée qui borde la vallée de la Jambée. La ferme de la Barre située à quelques centaines de mètres au nord-est au bout de la ligne droite, porte la même appellation. S’il est difficile de dater avec précision le percement de cette rue, on peut supposer qu’elle remonte à l’époque médiévale, car elle relie la place du Marché de Longny (actuelle place de l'Hôtel de Ville) à Marchainville, une importante seigneurie avant le guerre de Cent Ans. L’analyse des plans anciens du château de Longny, datant du 18e siècle, montre que seule la partie basse de la rue, plus proche de la place du Marché, est urbanisée, en partie par la ferme du château, et qu’elle est bordée par une allée plantée d'une double rangée d’arbres fruitiers, délimitant le parc et le jardin du château. En 1846, la rue ne compte toujours que dix maisons habitées par 32 riverains. Il faut attendre la fin des années 1850 et la vente du domaine de Longny pour que la rue se développe. En 1857, les frères Guillain, maître des forges de Longny depuis 1854, achètent la longue parcelle B 197, à la sortie du bourg vers Marchainville, prise entre la chaussée et l’ancien vivier du parc du château. Cette dernière est alors subdivisée en parcelles étirées en lanière, témoins du parcellaire médiéval, et vendues pour être loties ou conservées en propre, afin d’y construire des maisons pour les ouvriers de leurs établissements métallurgiques. Entre 1859 et 1874, les matrices cadastrales font état de 16 constructions nouvelles sur cette même parcelle B 197. Au recensement de 1876, la rue compte 37 maisons et 113 habitants. On y trouve des artisans (métiers de bouche, métiers liés au travail du bois et/ou à la construction, métiers liés à l’industrie métallurgique), ainsi que des aubergistes, rentiers, etc. Le laitier, résidu du haut fourneau de Rainville, est employé sous forme d’éclats de dimensions variables comme décor de parement de façade, jointoyés au mortier (n°22 et 24), dans la 2e moitié du 19e siècle. Il est également utilisé comme ballast entre 1907 et 1912 sur une partie du parcours de la ligne de chemin de fer reliant La Loupe à Mortagne via Longny. À cet effet, un petit chemin de fer, à voie étroite de 60 cm de large, est construit, pour relier Rainville à la route de la Forge, proche de l’ancienne gare, la voie empruntant la rue de la Barre et la place du Marché, comme on peut le voir sur d'anciennes photographies. Depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale, la rue porte le nom de Léon Groutel (1908-1944), résistant exécuté avec d’autres camarades dans le parc du château en août 1944, par des soldats allemands de la 12e division blindée SS. Dans les années 1970, une douzaine de maisons individuelles de type pavillon ont été construites côté nord-ouest de la rue à la sortie du bourg.
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Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : Epoque contemporaine
La rue Léon Groutel (anciennement rue de la Barre) empreinte le tracé de la route de Marchainville (départementale 11), depuis la place de l’Hôtel de Ville (anciennement place du Marché) jusqu’à la sortie du bourg. L’urbanisme s’y est développé de manière radiale, les maisons les plus anciennes étant les plus proches de la place. Elles occupent pour l’essentiel le côté nord-est de la chaussée, le parc et les jardins du château se trouvant derrière un mur de clôture au sud-est. Il s’agit en majorité de maisons à un étage carré, abritant souvent un commerce au rez-de-chaussée et le logis à l’étage, implantées en front de rue ou en léger retrait par rapport à la chaussée laissant ainsi assez d’espace pour une petite cour fermée par un mur bahut rehaussé de grilles. Les maisons postérieures à 1860 se situent du côté sud-est de la chaussée, au-delà des jardins du château et des maisons plus anciennes précédemment citées. Ces constructions ont été adaptées à la différence de niveau entre la chaussée et les jardins humides en contrebas reliés à la vallée de la Jambée. En rez-de-chaussée côté rue, elles possèdent un étage de soubassement accessible de plain-pied côté jardin. La dernière étape d’urbanisation concerne le côté nord-ouest de la rue où une douzaine de pavillons alignés se sont implantés en milieu de parcelle.
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Murs
- silex moellon enduit
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Toitstuile plate, ardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
propriété publique
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Sites de protectionsite patrimonial remarquable
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 NUM LN 230. Longny-au-Perche : listes nominatives des recensements de population (entre l'an VIII à 1946).
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AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).
Bibliographie
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COLLECTIF. Site patrimonial remarquable de Longny-au-Perche (Orne) - Diagnostic patrimonial et environnemental, TOPODOC Claudie Herbaut / Gilson & associés Sas, 2020, 105 p.
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LECOMTE, Jacky. Longny et son canton. Coll. Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions Alan Sutton, 2007, 128 p.
Périodiques
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NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome I, le bourg. Cahiers Percherons, 1975, n°45.
Documents figurés
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AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).
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AD Orne. Z 454. Longny-au-Perche – plans d’alignement (1856-1902).
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.