- Souscription d’Adolphe Leroy, propriétaire à Longny : cherche à acquérir le terrain se trouvant entre son jardin et la chaussée qui appartient à M. Gontaut… 7 mars 1851

- Plan dressé en 1854 par l’agent voyer (signature illisible ?) où apparaît le nouveau chemin de grande communication, l’ancien tracé du cours d’eau (en pointillé) et le nouveau. Parcelle appartenant à M. Leroy jouxtant (ou presque) le chemin au nord

- Affaire Leroy : litige avec la commune devant produire des pièces devant M. le juge de paix, comme pouvant établir la possession en faveur de la commune :

[…] 1° Alignement donné à M. Barrier, le 5 juillet 1819.

La maison Leroy a été construite par M. Barrier père.

Au moment où il construisait et les 2 pavillons à droite et à gauche étant déjà élevés, M. Barrier demanda son alignement pour clore sa cour. Il lui fût donné par l’arrêté du 5 juillet 1819 qui constate :

-        Que cette cour était close par une haie, tant sur la rue que du côté de la rivière ;

[…] cet arrêté est signé de M. Barrier. Ce sont les héritiers de M. Barrier qui ont vendu à M. et Mme Leroy

[…] 3° le premier rapport d’expert du 9 juillet 1866 – et fait connaître que l’abreuvoir existait « antérieurement aux travaux de restauration de la rue Saint-Hubert »

[…] 7° 8 mars 1867 – Arrêt du conseil de préfecture – M. Leroy se plaint de ce que les bestiaux vont maintenant tous à l’abreuvoir de son côté.

[…] 9° l’arrêté du conseil d’état du 11 décembre 1868 rapportant les conclusions prises pour M. Leroy, offrant de réduire la demande d’indemnité à 2 000 fr (au lieu de 5 000), au cas où la commune abandonnerait certaine portion de terrain, y « reporterait de l’autre côté du chemin vicinal, l’abreuvoir communal » […]

- Notes pour l’affaire Leroy :

[…] La famille Leroy est propriétaire d’une maison et dépendances à Longny, rue du Pont-Rouge, n° 368, 369, 370, section I

Entre les n° 369 et 370 passait autrefois un petit ruisseau alimenté par le ruisseau du Vaugelay et par un petit bras de rivière venant de l’étang de Longny.

Lorsque fût construit le chemin de Longny à Regmalard, pour ne faire qu’un seul pont, qui fût établi au point E du plan ci-joint extrait du cadastre, on fit converger toutes les eaux de A à B vers ce point E.

Par suite, la partie en eau de C et D se trouva desséchée, et ce lit du ruisseau fût incorporé par M. Leroy, propriétaire des deux rives, à la propriété. Aujourd’hui les prétentions de la famille Leroy vont plus loin. Elle veut s’emparer de la portion d’abreuvoir F indiqué sur le plan par des lignes rouges.

Lorsque M. Bianchi fit différents travaux dans son étang, cet étang fût mis à sec, en y laissant seulement un cours d’eau maintenu par une digue. Au mois de juin 1882, survint un violent orage ; des vannes établies à Rainville furent emportées et tout à coup arriva un flot d’eau considérable qui emporta la digue établie par M. Bianchi et une partie des vases de son étang. Les terres et vases ainsi emportées furent entraînées en aval et une partie fût projetée dans la portion de l’abreuvoir F entourée de lignes rouges sur le plan.

C’est cette circonstance, paraît-il, qui a fait naître chez la famille Leroy la prétention de s’emparer de ce terrain rempli de vase sous prétexte que cet amas formait une alluvion qui devait accroître leur propriété et leur profiter. Au mois de novembre 1883, ils ont fait établir une sorte de clôture de cette partie au moyen de pieux et de gaules et de fils de fer.

Par une délibération du 25 novembre dernier, le conseil municipal protesta contre cette clôture qui n’avait d’autre but que de faire une main-mise sur ce terrain et décida qu’il y avait lieu de la faire disparaître et de faire le curage de l’abreuvoir, ce qui a été fait le 26 mars et jours suivant. Aujourd’hui le travail est terminé. […]