parloirs, actuellement maison Saint-Gilles et aumônerie des étudiants,
Plan de la ci-devant Abbaye de sainte trinité de la ville et municipalité de Caën. District de Caën, département du Calvados.- Plume et encre de Chine, Jean-François-Etienne Gilet, 1793. (Bibliothèque de Caen. Ms in-fol° 114).Immatriculation
IVR25_20161400038NUC2AB
Auteur du document reproduit
-
Gilet Jean-François-EtienneGilet Jean-François-EtienneCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Auteur de l'illustration
-
de Rugy Manuelde Rugy Manuel
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie, puis de Normandie, depuis 2005.
Copyright
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Année de prise de vue
2016
Diffusion
communication libre, reproduction soumise à autorisation
Type
phototype numérique
Sujets
plan
Besoin d'informations sur cette illustration ?
Nous contacter
-
BM Caen. Ms in-fol° 114. Plans [avec devis] faits en 1793 des différentes communautés religieuses de la ville de Caen [par Jean-François-Etienne Gilet, architecte], 1793.
Architecte établi à Coutances puis paroisse Saint-Jean à Caen. A la suite de l'architecte parisien Joseph Devilliers de Maison Rouge, il poursuit de 1777 à 1779 le chantier de la décoration intérieure du château de Bénouville (Calvados). Plus tardive, la chapelle attenante au château, lui est attribuée (1786-1787). Parallèlement, il est chargé par l'abbesse de la Trinité de Caen, Cécile de Belsunce (1745-1787) d'établir les plans des bâtiments claustraux restant à reconstruire. La dernière abbesse Marie-Aimée de Pontécoulant (1787-1788) lui confie les ultimes travaux d'embellissement de l'église paroissiale, qu'il réalise en collaboration avec son fils marbrier à Paris, ainsi que la construction de l'école des Sœurs de la Charité de Saint-Gilles. Sous la Révolution, Gillet est appelé par le District du département pour dresser un état des lieux des établissements religieux de Caen (1790). La nationalisation des biens ecclésiastiques et les ventes qui s'ensuivent, l'incitent à acquérir l'auditoire, la chapelle Sainte-Agathe et plusieurs terres. En 1793, l'architecte apparaît dans les sources comme ordonnateur des fêtes révolutionnaires.
Sources :
-Archives du Calvados, sous-séries 2 H, 1 Q, 4 V.
-Le château de Bénouville : une oeuvre de Claude-Nicolas Ledoux : table ronde organisée le 20 septembre 2006 par le Conseil général du Calvados, sous la direction de Dominique Pain. Cabourg : Éd. Cahiers du temps, 2007.