Dossier d’œuvre architecture IA27004219 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin hydrographique de l'Andelle
laiterie industrielle des Fermiers réunis
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton bassin hydrographique de l'Andelle - Romilly-sur-Andelle
  • Commune Pont-Saint-Pierre
  • Adresse (ancienne) place du marché aux porcs , rue du Square
  • Cadastre 2019 AC 102, 282, 283
  • Dénominations
    laiterie industrielle
  • Appellations
    laiterie des Fermiers réunis
  • Destinations
    bains douches, magasin de commerce, logement
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, cour, logement

En 1904, la société coopérative laitière des Fermiers réunis, dont le siège social est à Paris, 44 rue Louis Blanc, fonde une laiterie industrielle au cœur de la commune de Pont-Saint-Pierre, sur la place du marché aux Porcs. L'exploitation de l'établissement est confiée à Etienne Vincent et Charles Victor Moreau, deux laitiers en gros, qui ont créé un an auparavant la laiterie industrielle du Haut-Barbé à Ménesqueville.

La laiterie industrielle de Pont-Saint-Pierre est d'emblée équipé d’une chaudière et d'une machine à vapeur permettant d'entraîner ses différents appareils de traitement, de conditionnement et de transformation du lait de ferme (écrémeuses, extracteurs, barattes, malaxeurs...) destiné à la production de lait de consommation, beurre et fromage...

En 1911, la société Laiterie des Fermiers réunis développe son emprise sur le basin de l'Andelle en rachetant à Jean Cussac et Pierre Ferval, laitiers en gros, la laiterie industrielle de Nolléval qu'ils ont fondée deux ans auparavant. Alors qu'elle absorbe au début des années 1930, la laiterie de Ménesqueville fondé en 1903 par MM. Vincent et Moreau, la société se sépare à la fin de la même décennie de celle de Pont-Saint-Pierre en la fermant définitivement. Le site est alors morcelé, partiellement détruit et vendu par lots. Les ateliers et entrepôts édifiés en fond de parcelle sont repris par de l'artisanat et grâce à l'intervention de l'industriel Gaston Philbert, devenu maire de Pont-Saint-Pierre, le bâtiment sur rue servant de bureau et de logement à la laiterie est reconverti en établissement de bains-douches municipal. Fermé après-guerre, il accueille désormais un commerce et un logement.

Cette ancienne laiterie aujourd'hui en grande partie détruite était constituée d'un ensemble de bâtiments contigus et hétérogènes construits en brique et bois sur un étage ou en rez-de-chaussée, servant d'atelier, d'entrepôt, de remise. Celui faisant fonction de logement et bureau est transformé en établissement de bains-douches municipal dans le courant des années 1930.

  • Murs
    • brique
    • bois
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Énergies
    • énergie thermique produite sur place
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Eure. Série M ; Sous-série 5 M : 5 M 310. Établissements industriels, dangereux et insalubres. Appareils à vapeur.

    Lettre de MM. Vincent et Moreau à M. Le Préfet de l’Eure, 24 juin 1904.

Annexes

  • Détail des sources
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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