Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
- inventaire topographique, Le Havre agglomération
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
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Kollmann ChristopheKollmann Christophe
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1981 à 2022.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Le Havre agglomération
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Hydrographies
canal de Tancarville
la Seine
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Commune
Le Havre
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Lieu-dit
Le Port du Havre,
Bassin Vauban
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Adresse
quai Frissard
,
quai des Antilles
,
quai de la Réunion
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Cadastre
1896
G7
1028 à 1203
;
1953
GA
L'édifice occupe la totalité de la section. ;
1983
NB
68, 69
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Dénominationsdock, entrepôt commercial
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AppellationsDocks Vauban
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéescour, bassin à flot, quai, entrepôt commercial, entrepôt public
Au milieu du 19e siècle, l’amélioration du transport maritime et l’avènement du chemin de fer entraîne l’essor du commerce français. Au Havre, le trafic portuaire augmente brutalement. Le nombre des mouvements de navires passe de 8000 à 13 000 entre 1836 et 1847. Dans le même temps, leur jauge totale triple. Cette expansion nécessite la construction de nouveaux bassins à flots dotés d’entrepôts pour assurer la réception et le stockage des marchandises à l’importation (café, coton, épices…) comme à l’exportation (blé, tissus, articles de Paris…). Le bassin Vauban, obtenu par l’élargissement du canal Vauban est inauguré en 1841 mais véritablement achevé en 1843. La même année, le négociant Joseph Périer sollicite l’architecte havrais Ladvocat pour édifier à l’extrémité ouest de l’actuel quai Frissard les premiers magasins du bassin Vauban, un bloc de 12 entrepôts avec passages (aujourd’hui disparus) totalisant 6 112 m². Tous sont loués par ville du Havre au fur et à mesure de leur achèvement. Le décret du 17 juin 1854 concède à la ville le dock-entrepôt, avec une première tranche de 40 000 T. En novembre de la même année, la ville rétrocède à la société anonyme des Docks-Entrepôts constituée autour de Périer, la concession des terrains situés à l’est du quai pour édifier une nouvelle série de magasins le long du bassin Vauban. Le hameau de la Nouvelle Félicité est rasé pour faire place à l'établissement qui doit s’étendre sur 30 000 m². La première tranche des travaux est confiée en 1857 à Louis Lemaître et Charles Burton, respectivement architecte et ingénieur de la Compagnie des Docks-Entrepôts. En 1858, elle certifie qu'elle a fait couvrir de magasins ou déposer en chantiers la totalité des terrains mis à sa disposition par l'Etat. Deux chaudières à vapeur avec une cheminée culminant à 26,60 m sont installées pour assurer le chargement et l'emmagasinage des marchandises que complètent deux moulins broyeurs à sucre raffiné. La liaison ferroviaire avec la gare est ouverte en 1859 et la Compagnie, qui a déjà dépensé 7 MF, adopte un plan d'ensemble de constructions supplémentaires pour 4 MF, afin de porter la contenance de ses magasins de 40 000 à 130 000 T. A l’issue de cette première tranche de travaux, réalisée entre 1858 et 1860, les docks comptent 144 magasins qui offrent une surface de stockage de 14 800 m², soit une capacité de 40 000 T de marchandises.
En 1859, le prolongement du chemin de fer jusqu’aux docks stimule l’activité et entraîne le percement du bassin des Docks, livré en 1861. Une seconde tranche de construction est engagée au nord du nouveau bassin, sur l’actuel quai des Antilles. Le principe d’implantation des bâtiments est le même que pour les magasins de la première tranche (deux alignements découpés par des rues), mais le projet porte cette fois sur quinze entrepôts monstres. Chaque bloc mesure 57 m de long sur 23 m de large et s’élève sur 3 étages (19 m de haut). Une rangée de 8 entrepôts du même type est réalisée au sud du bassin des Docks, quai de la réunion. En 1861, les Ponts-et-Chaussées remettent le bassin-dock, communiquant avec celui de L'Eure par un pertuis. Des enquêtes sont menées en 1862 auprès des docks de Lyon et de Marseille. En 1866, le hangar Vauban, long de 300 m, le bâtiment administratif dit pavillon des Docks, avec sa façade sur le quai de l'Eure et le Magasin libre sont édifiés. En 1868, les grandes cours vitrées sont inaugurées officiellement. Après une enquête auprès des docks de Saint-Nazaire, une deuxième tranche est entreprise en 1869 par l'ingénieur de la Cie, Alfred Nancy, pour décharger le rhum au quai de la Réunion. Un très grand magasin est construit à l'angle du quai Vauban. En 1873, les docks ont une surface de stockage de 5 ha, soit une capacité de 165 000 T. Les constructions se prolongent jusqu’en 1888 utilisant la moindre place disponible entre les deux bassins.
Les docks Vauban reçoivent à l’importation des produits exotiques tels que le coton, le sucre, les épices et surtout le café. Dès les années 1850, le Havre s’impose comme le premier port européen importateur de café (en provenance du Brésil notamment). Entre 1850 et 1913, le trafic passe de 10 000 à 100 000 tonnes. L’acheminement des grains jusqu’aux grands centres de négoce et de consommation, Paris notamment, est assuré par le train, les docks étant connectés au réseau ferré dès 1859. En 1937, 80% du café importé en France passe par les docks Vauban.
Alors que le port du Havre, à l’instar de la ville, est détruit à 85% pendant la Seconde Guerre mondiale, la compagnie des Docks-Entrepôts est relativement épargnée, s’il on fait abstraction des 8 entrepôts bâtis le long du quai des Antilles bombardés en 1942 par une escadre américaine, ainsi que du prestigieux Pavillon des Docks édifié en 1866 face au quai de l’Eure qui consistait en un grand bâtiment en brique de 17 travées sur trois étages et un comble à brisis dont le corps central abritant la salle de vente était surmonté d'un lanternon et du Magasin libre qui formait un demi-octogone à deux étages.
En 1953, le Port autonome du Havre reprend l’exploitation des quatre alignements de magasins situés sur la presqu’île Frissard. Mais les bâtiments sont progressivement désaffectés dès la fin des années 1960 lorsque se développe le transport conteneurisé et que de nouveaux quais adaptés aux porte-conteneurs et aux nouvelles techniques de manutention et de stockage sont mis en service. Les docks Vauban reçoivent leurs derniers sacs de café en 1991 et sont définitivement abandonnés dans les années 1990 et remis à la Ville en 1998. La réutilisation partielle des bâtiments avec l’installation du musée maritime et portuaire dans la partie nord et des instituts scientifiques de l'université du Havre dans la partie ouest ne permet pas d’éviter la lente dégradation du site.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 3e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1843, daté par travaux historiques
- 1858, daté par travaux historiques
- 1859, daté par travaux historiques
- 1861, daté par travaux historiques
- 1866, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Ladvocat Louisentrepreneur attribution par sourceLadvocat Louis
Né à Caudebec en Caux, Louis Ladvocat, entrepreneur des travaux du port et du génie militaire, propose en 1834 un projet de dock à l’imitation du dock Sainte-Catherine au Havre. Adjudicataire des travaux du bassin Vauban de 1840 à 1843, il construit les premiers magasins Périer et meurt en 1852. Il se fait construire un hôtel place Louis XVI en 1839. Alphonse Ladvocat est architecte voyer de la ville en 1864 et un autre Ladvocat est ingénieur municipal dans les années 1880.
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Auteur :
Burton Charlesingénieur attribution par sourceBurton Charles
1852 : soumission pour un dock entrepôt par une compagnie en formation (la compagnie Périer transformée en société anonyme). Mr Burton ingénieur attaché à la Compagnie (FM Graville O3 1/1)
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Auteur :
Lemaître Louisarchitecte attribution par sourceLemaître Louis
Issu d'une famille ouvrière, il débute comme ouvrier métallurgique puis travaille dans le port. Sa première œuvre en tant qu'architecte en 1843 est un magasin, sa dernière en 1889 le bureau des Chargeurs réunis. La construction en 1847 du LLoyd commercial l'introduit dans les milieux du négoce. Il édifie des édifices publics (sous-préfecture) de nombreux édifices commerciaux (LLoyd, bourse et banque de France), quelques églises, le temple protestant et la synagogue du quartier Saint-François, et laisse finalement au Havre plus d'édifices que Brunet-Debaisnes bien qu'il n'ait jamais été architecte municipal, faute de diplôme. Il dessine la cité havraise en 1871 pour Jules Siegfried. Plutôt que d'une personnalité créatrice, il témoigne d'une remarquable adaptation au programme commandé. Son ascension sociale accompagne cette qualité et culmine avec son élection à la mairie de Sainte-Adresse de 1881 à 1886.
Garsault, T. Histoire populaire de la ville du Havre. 1893. AMH FM M1/1. Louis Lemaître, maire de Sainte-Adresse de 1881 à 1886, construit de nombreux édifices commerciaux et quelques églises.
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Auteur :
Nancy Alfredingénieur attribution par sourceNancy Alfred
Ingénieur de la Compagnie des Docks-Entrepôts en 1889, il construit de nombreux magasins au Havre dont il part en 1874. Ingénieur des docks, M. Nancy : Ingénieur logé au pavillon des Docks, 48 ans en 1873, rayé des listes électorales en 1874 (AM Le Havre. FM F² 16/9).
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Personnalité :
Docks entrepôts S.A (1854 - )commanditaire attribution par sourceDocks entrepôts S.A
La société anonyme des Docks Entrepôts est fondée en 1854 par Joseph Perier, qui avait construit des magasins en 1834 au sud du bassin Vauban, afin de recevoir la concession des docks-entrepôts qui venait d'être octroyée par décret à la ville du Havre. Pendant la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe, la société ou compagnie des Docks entrepôts a la main mise sur la construction des grands entrepôts du port dans le quartier de l'Eure, les docks Dombasle à la place des abbattoirs en 1891, les annexes des docks entrepôt dans le quartier de l'Eure en 1895, les docks frigorifiques en 1928.
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Auteur :
Trois longues cours couvertes de verrières sur une légère charpente métallique desservent des magasins en brique jaune scandés de pilastres, couverts en tuile plate, divisés par des files de poteaux, perpendiculaires et à deux étages au nord, parallèles et à deux étages au sud. Ils communiquent par des escaliers droits extérieurs dans les passages couverts reliant les cours et par des louves sur les cours et par des trappes à l'intérieur. Les magasins de la seconde tranche sont en brique rouge et couverts en tuile mécanique, avec un décor festonné de brique blanche.
En 1852, l’architecte de la ville du Havre Charles Brunet-Debaines est missionné en Angleterre pour étudier les docks de Londres (Sainte-Catherine Docks, 1828) et de Liverpool (Albert Docks, 1846) considérés à l’époque comme les modèles du genre. La conception des docks Vauban lui est finalement retirée pour être confiée à l’ingénieur de la compagnie des Docks-Entrepôts, Charles Burton.
Malgré le rapport d’enquête de Brunet-Debaines et les origines anglaises de Burton, le principe constructif appliqué aux docks Vauban, qu’ils relèvent de la première ou de la seconde tranche de travaux, diffèrent radicalement du modèle anglais.
Le choix d’une ossature traditionnelle en bois, aussi remarquable soit-elle par son dessin, son exécution et sa robustesse est à l’opposé du système constructif anglais qui privilégie l’emploi du métal pour ce type de bâtiment. A Liverpool, les Albert Docks ont une structure dite « fire-proof » (à l’épreuve du feu), constituée exclusivement de poteaux-poutres en fonte et de planchers en voutains de briques, sans la moindre pièce de bois. De même le système d'amarrage au pied des docks mis en œuvre à Londres et à Liverpool, pour pouvoir charger et décharger les navires directement depuis les magasins, n’a pas fait école au Havre.
Seule l’organisation des bâtiments sur une trame régulière découpée par des rues intérieures est empruntée au système anglais. Ces voies, pavées en dalles de pierre et couvertes de verrières, ont une double fonction : elles servent d’axe de circulation pour véhiculer les marchandises à l’abri des intempéries et constituent des espaces vides qui isolent les magasins les uns des autres en cas d’incendie. La hauteur des bâtiments dépend quant à elle de la surface de terrain disponible. A Londres, les docks Sainte-Catherine s’élèvent sur cinq étages. Au Havre, les plus hauts des docks Vauban comptent tout au plus trois niveaux de plancher.
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Murs
- brique appareil mixte
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Toitsardoise, verre en couverture
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Étages2 étages carrés
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Couvrements
- charpente en bois apparente
- charpente métallique apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- toit à longs pans pignon découvert
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit, échelle en charpente, en charpente métallique
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TypologiesReconversion
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété publique
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablespassage couvert
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Bibliothèque municipale du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Bibliothèque municipale de Rouen
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Archives municipales du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Musées historiques du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Archives municipales du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Bibliothèque municipale du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection particulière
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection particulière
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection particulière
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
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- (c) Grand Port Maritime du Havre
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Documents d'archives
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AD Seine-Maritime. Sous série 8M. Commerce. Le Havre, Docks-entrepôts, agrandissement, 1849-1899.
-
AD Seine-Maritime. 4 SP 138 : Consolidation du pont tournant de l'écluse du Dock, 1887.
-
AD Seine-Maritime. Port du Havre. 4 SP 503. Reconstruction du pont de l'écluse du bassin dock, 1892.
-
AD Seine-Maritime. 4 SP 370. Port du Havre. Raccordement de la gare aux Docks Vauban, 1859.
-
AD Seine-Maritime. 4 SP 51. Port du Havre. Amélioration du bassin-dock, 1926.
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AM Le Havre. FM F2 18/8. Historique de l'Entrepôt Réel et des Docks, 1811-1854 [notes de Sylvie Barot].
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AM Le Havre. FM F2 5/1. Projet de transformation d'une partie des quais Sud du bassin Vauban en Dock, par la ville, 1843.
Projet non exécuté antérieur à la demande de construction de la compagnie Périer. -
AM Le Havre.FM F2 5/9. Construction de 12 magasins par la Compagnie Périer et 5 à construire, 1843-1844. (A.M. Le Havre FM F2 5/9).
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AM Le Havre. FM F2 5. Docks-entrepôts 1843-1859 [notes Sylvie Barot].
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AM Le Havre.FM F2 1/1. Demande d'autorisation de constrcution des magasins par la Compagnie Perier, juin 1843.
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AM Le Havre. FM F2 5/2 à 4. La Compagnie Perier après avoir loué à la ville ses magasins du quai Vauban comme succursale de l'entrepôt Réel essaie d'obtenir le privilège exclusif de l'entrepôt pour ses magasins à construire, 1844.
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AM Le Havre. FM F 5/12. Rapport du 10 octobre 1851 de Brunet-Debaines architecte de la ville sur les docks de Londres et de Liverpool. Rapport du 4 février 1852 des trois délégués envoyés par la ville, description des docks de Londres et de Liverpool, proposition pour le dock du Havre.
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AM Le Havre. FM L² 13/1. Evaluation des magasins Périer, 1844.
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AM Le Havre. FM D1 12. Registre des délibérations du Conseil municipal. Délibérations sur les Docks, 1843.
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AM Le Havre. FM F2 5/9. Compagnie des Docks entrepôts, première tranche, 1858-1860.
144 magasins existant en 1869 sur 14 800 m² (113 selon de Conninck). -
AM Le Havre. FM F2 5/9. Compagnie des Docks entrepôts, deuxième tranche, 1870-1880.
49 000 m² en 1873. dont le grand magasin angle quai Frissard et rue Marceau. -
AM. Le Havre. FM F 5/17. La Direction des Docks-entrepôts certifie qu'elle a fait couvrir de magasins ou déposer en chantiers la totalité des terrains mis à sa disposition par l'Etat, 1858.
Les magasins sont combles, on attend avec impatience l'achèvement de ceux en construction. -
AM Le Havre. (FM F² 16. Demande de renseignements sur les docks de Marseille et Lyon, 1862. 1869 sur ceux de Saint-Nazaire.
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AM Le Havre. FC O1 52/8. Pétition pour l'ouverture de nouvelles voies autour des bassins et rendre public le passage au sud du bassin Vauban, 1860.
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AM Le Havre. FM F2 16/13. Remise du bassin-dock terminé à la compagnie des Docks, 1861. la chaussée du quai sud du bassin Vauban est revendiquée par le négoce et remise à la ville en 1869
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AM Le Havre. FM I5 2/13. Autorisation pour deux chaudières à vapeur pour le chargement et l'emmagasinage des marchandises, cheminée de 26,60 m de haut, deux moulins broyeurs à sucre raffiné, 1858.
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AM Le Havre. FM F2 6/1. Mémoire de la Compagnie des Docks-entrepôts, 1859.
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AM Le Havre. FM Graville O3 1/1. Le conseil municipal de Graville examine le plan d'un projet de dock envoyé par le préfet, "imité du dock Sainte-Catherine de Londres", 1843.
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AM Le Havre.FM Graville O3 1/1. Permission de bâtir accordée à Joseph Périer pour des magasins sur la quai Sud du bassin Vauban, juin 1843.
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AM Le Havre. FM Graville O3 1/1. Joseph Perier, propriétaires de vastes terrains au sud du bassin Vauban où il est sur le point de faire des constructions considérables demande la suppression des criques, 1843.
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AM Le Havre. FM F2 12/5. Inauguration de l'exposition maritime internationale dans une des grandes cours vitrées des docks entrepôts, 1868.
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AM Le Havre. FM Graville O3 1/1. Soumission pour un dock entrepôt par une compagnie en formation (la compagnie Perier transformée en société anonyme). Mr Burton ingénieur attaché à la Compagnie, 1852.
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AM Le Havre. FC I5 25/2. Docks Entrepôts, 1877-1924.
Bibliographie
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SIDER, Raymond. Docks story ou la légende des Docks, la Cie des Docks-Entrepots au Havre. Revue de l'Association de la Douane, 1981.
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MAIRIE DU HAVRE. Division Aménagement et Urbanisme. Le Havre Vauban-Gare, un projet pour la ville. Salon international de l'Architecture, Grande Halle de la Villette, Paris, 27 octobre-4 novembre 1990.
Périodiques
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Le Havre. 28 janvier 1960 : Apportés d'Algérie, près de 115000 hectolitres de vin passent chaque année dans le Chai du quai de la Réunion.
Documents figurés
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Plan des terrains à exproprier au sud des magasins Perier pour construire les docks et le bassin dock, 1847 (AM Le Havre. FM F² 5/3).
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Plan des magasins Périer, avec projet d'extension par l'ingénieur en chef du port, E. Renaud, 1850 (AM Le Havre. FM F² 5/11).
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Le pavillon des Docks. La France Nouvelle Illustrée, 1868, n° 6.
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Le Havre, vue des docks, lithographie, par Asselineau, sans date, 2è moitié 19è siècle (musée du prieuré de Graville, n° 92 et 128).
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L'Exposition maritime internationale, gravure. Journal officiel illustré, 1868.
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VILLE DU HAVRE. Plan cadastral, 1895-1896. Section G7.
Parcelle 1028-1203. -
AD Seine-Maritime. 2023 W 298/1. Le Havre. Plan cadastral, calque. Section GA.
Annexes
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AM Le Havre. FM F2 18/8. Historique de l'Entrepôt Réel et des Docks, 1811-1854 [notes de Sylvie Barot].
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AM Le Havre. FM F2 5. Docks-entrepôts 1843-1859 [notes Sylvie Barot].
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AM Le Havre. FM D1 12. Registre des délibérations du Conseil municipal. Délibérations sur les Docks, 1843.
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AM Le Havre. FM L² 13/1. Evaluation des magasins Périer, 1844.
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AM Le Havre. FC O1 52/8. Pétition pour l'ouverture de nouvelles voies autour des bassins et rendre public le passage au sud du bassin Vauban, 1860.
Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.