Dossier d’œuvre architecture IA61002317 | Réalisé par
Maillard Florent (Contributeur)
Maillard Florent

Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.

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  • enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
rue du Général de Gaulle
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional du Perche - Tourouvre
  • Commune Longny-au-Perche
  • Lieu-dit le Bourg
  • Adresse rue Général de Gaulle
  • Précisions nouvelle commune Longny-les-Villages

Au début des années 1770, le raccordement du bourg de Longny à la route royale, reliant Paris à Brest (actuelle route nationale 12), à Sainte-Anne (commune déléguée de Tourouvre, commune nouvelle de Tourouvre-au-Perche), est à l'étude. Les travaux sont réalisés en 1773-1774 et la rue de Paris (actuelle rue du Général de Gaulle), qui relie la place du Marché au champ de foire, est percée. Le tracé passant sur les vestiges de l'ancien prieuré Saint-Sauveur, fermé depuis 1746, et plus précisément à l'emplacement de la chapelle, cette dernière est détruite et le logis prieural tronqué sur au moins le tiers de sa surface. Dès le percement de la rue, des maisons, avec ou sans boutique, et des auberges s’y implantent de part et d’autre. Les premiers édifices construits sont les plus proches de la place du Marché : l’ancien logis du prieuré (n°9 de la rue), dont la façade sur rue est construite vers 1775, l’hôtel de France (n°8) en 1779, et la maison de maître (n°14) en 1786 (date portée sur une pierre d’angle en soubassement). En l’an XIII (1804-1805), la rue compte 11 maisons et 49 habitants, quarante ans plus tard, en 1846, ils sont 75 habitants répartis dans 17 maisons. Les riverains sont des notables (huissier, receveur de l’enregistrement, percepteur, médecin, etc.), des rentiers, mais également des aubergistes, dont le nombre croît tout au long du 19e siècle avec l’essor des foires, et des artisans (peintre en bâtiment, maçon, menuisier, serrurier, bourrelier, maréchal, etc.). Au tournant du 20e siècle, un garage automobile, agréé par le Touring-Club et l’Automobile-Club de France, s’installe à l’emplacement de l’actuelle supérette, en face de l’hôtel de France. Ce dernier, toujours en activité dans la seconde moitié du 20e siècle, malgré l’arrêt de l’activité liée aux foires, est le siège de la confrérie des compagnons du plat de tripes à sa création en 1970, comme en témoigne la façade des dépendances de l’établissement ornée de vitraux colorés et de l’inscription « aux compagnons du plat de tripes ». À cette même époque, une douzaine de maisons de type HLM sont construites, au-delà du champ de foire, à l’entrée du bourg. Dans les années 1990-2000, la rue est renommée "rue du Général de Gaulle".

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Principale : Epoque contemporaine

La rue du Général de Gaulle se situe au nord-ouest du bourg, en prolongement de la route départementale 918 qui relie la route nationale 12 (axe Paris-Bretagne). Elle compte une vingtaine d’édifices anciens (maisons de notable, maisons à boutique et maisons d’artisan) entre le champ de foire et la place de l’Hôtel de Ville. Construite sur remblais, la rue présente des modes constructifs différents suivant le côté de la route. Au nord-est, le relief étant plat, les maisons sont en rez-de-chaussée, parfois surélevé sur une cave et surmonté d’un étage carré. Au sud-ouest, les maisons présentent une élévation adaptée à la forte déclivité du terrain : la façade sur rue, souvent en rez-de-chaussée, est complétée d’un étage de soubassement, voire de deux, en façade postérieure donnant sur le fond de la vallée de la Robioche.

  • Murs
    • silex moellon enduit
  • Toits
    tuile plate, ardoise
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété publique
  • Sites de protection
    site patrimonial remarquable

Documents d'archives

  • AD Orne. C 197/002. Longny-au-Perche – extrait de l’atlas des cartes royales, percement de la route de Sainte-Anne

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : C 197/002
  • AD Orne. 3 NUM LN 230. Longny-au-Perche : listes nominatives des recensements de population (entre l'an VIII à 1946).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 3 NUM LN 230
  • AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11

Bibliographie

  • COLLECTIF. Site patrimonial remarquable de Longny-au-Perche (Orne) - Diagnostic patrimonial et environnemental, TOPODOC Claudie Herbaut / Gilson & associés Sas, 2020, 105 p.

  • LECOMTE, Jacky. Longny et son canton. Coll. Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions Alan Sutton, 2007, 128 p.

Périodiques

  • NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome I, le bourg. Cahiers Percherons, 1975, n°45.

Documents figurés

  • AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).

    Archives départementales de l'Orne, Alençon : 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Parc naturel régional du Perche
(c) Région Normandie - Inventaire général
Maillard Florent
Maillard Florent

Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.

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