Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Tourouvre
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Commune
Longny-au-Perche
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Lieu-dit
la Bâtisse
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Cadastre
1831
C1
15
;
2021
ZL
30
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Précisions
nouvelle commune Longny-les-Villages
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéescour, portail, remise, tourelle, jardin
La maison implantée au lieu-dit "la Bâtisse" n'apparaît pas sur la carte de Cassini (3e quart du 18e siècle) mais bien sur le plan cadastral de 1831. Le premier recensement de population dressé en l'an XIII (1805-1806) ne le mentionne pas. Une maison de maître y est construite dans les années qui suivent, très probablement pour Jean-Charles Rocque qui en est propriétaire dès 1815. À la fin des années 1810, la maison de maître est habitée par Toussaint Pierre Delétang et son épouse Marguerite Duboulay, des notables propriétaires de plusieurs fermes et maisons à Longny. Sur le plan cadastral de 1831, s'adossent au nord et à l'ouest de cette maison, deux extensions qui ont été détruites au cours de la seconde moitié du 20e siècle. Dans les années 1990, une dépendance à usage de garage et d'atelier a été construite à l'est de la maison.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 2e moitié 20e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Rocque Jean-Charlescommanditaire (incertitude), attribution par sourceRocque Jean-Charles
Propriétaire dès 1815 et probable commanditaire, à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, de la construction d'une maison de maître située à la Bâtisse à Longny-au-Perche (Orne).
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Personnalité :
Le lieu-dit "la Bâtisse" se situe à environ un kilomètre au sud-est du centre bourg de Longny-au-Perche, en bordure de la route départementale 918. Implantée en milieu de parcelle, lamaison de maître est précédée d'une petite cour. D'un ancien jardin, jouxtant la maison au sud-est, sont conservés les vestiges de murs de clôture et une tourelle circulaire en brique. La maison s'élève sur deux niveaux (rez-de-chaussée et un étage carré) et possède une façade principale orientée au sud, celle postérieure étant totalement aveugle. Elle est rythmée par cinq travées d'ouvertures contre deux en façades latérales. La porte, au centre de la façade, ouvre sur un couloir desservant les quatre pièces du rez-de-chaussée et au bout duquel se trouve à l'escalier tournant en boiséralement. Un mur de refend divise transversalement l'espace intérieur. La cuisine et la salle à manger se situent à l'est tandis que le salon et la bibliothèque se trouvent à l'ouest. L'étage carré est occupé par trois chambres à feu.
Les murs sont probablement en moellons de silex et de grès couverts d'un enduit plein à décor de fougères (comme à la Linardière mais de façon moins abouti). Les encadrements des ouvertures, les chaînages d'angles, le bandeau séparant les niveaux, la corniche et les souches de cheminée sont en brique. Le toit à longs pans et à croupes est couvert en tuile plate.
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Murs
- silex moellon enduit
- grès moellon enduit
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Toitstuile plate
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Étagesen rez-de-chaussée, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
L'histoire de la Bâtisse reste assez méconnue. Jean-Charles Rocque, propriétaire dès 1815, reste le commanditaire plausible de cette demeure. Les enduits extérieurs paraissent de facture plus récente qu'à la Linardière et moins précis. Ils n'en sont pas moins le reflet d'une recherche décorative du tournant du 19e siècle.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
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- (c) Parc naturel régional du Perche
Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).
Documents figurés
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AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
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