Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
Dossier non géolocalisé
Cette maison a probablement été construite à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle sur une base plus ancienne correspondant au presbytère qui figure sur le cadastre napoléonien de La Haye-de-Routot. Propriété de la fabrique, le presbytère est vendu comme bien national et acquis par Pierre La Ferté, premier maire de la nouvelle commune, le 27 prairial an IV. La description indique que la parcelle était mitoyenne de l'enclos du cimetière entourant l'église paroissiale.
Cette demeure aux accents régionalistes a été la propriété de Paul Pelliot (1878-1945), éminent sinologue du début du 20e siècle.
A la fois philologue, anthropologue et archéologue, Paul Pelliot est une figure éminente de la sinologie du début du XXe siècle. Il a effectué de nombreuses missions en Chine entre 1907 et 1911. Ses recherches atteignirent leur consécration avec l'exploration des grottes bouddhiques de Dunhuang.
Professeur au Collège de France entre 1911 et 1945, il était titulaire de la chaire des langues, histoire et archéologie de l'Asie centrale. Grand connaisseur de l'art asiatique, il fut également conservateur du musée d'Ennery de 1930 à 1945 et acquis pour le compte du musée de l'École française d'Extrême-Orient 152 peintures, déposées au musée du Louvre en 1904 et aujourd'hui conservées au musée Guimet.
Cette demeure, construite en brique et pan de bois, s'élève sur un étage carré et un étage de comble. L'étage de comble est éclairé par deux grandes lucarnes pendantes ouvertes sur chaque façade.
La parcelle est entourée sur trois côtés par un mur en brique, silex et terre crue. Du côté de la route principale traversant le village, l'entrée de la propriété se signale par un portail composé de deux piliers en brique coiffés d'un petit toit couvert de tuile en écaille de poisson abritant un décor de céramique émaillée. Ces piliers sont identiques à ceux d'une autre propriété étudiée à Routot.
Le motif stylisé en céramique placé sur les quatre faces de chaque pilier représente probablement un iris.
AD Eure. 3PL/970/3, plan cadastral, La Haye-de-Routot, section B de l'église, 1826.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.