Cette maison bourgeoise, aux accents de villa, est construite en brique industrielle avec des chaînages, cartouches, corniche et bandeaux enduits en ciment et peints en blanc. Elle s'élève sur un étage carré et un étage de comble. Le corps central comprenant 5 travées est encadré par deux ailes d'une seule travée. Le corps central est surmonté d'une toiture en croupe couverte d'ardoises et éclairée par deux lucarnes. Les ailes sont couvertes d'un toit en bâtière dont le débord est soutenu sur la façade principale par des aisseliers maintenant une charpente décorative en forme de fer à cheval (cf photographie ancienne). Cette charpente est aujourd'hui simplifiée. Une baie cintrée éclaire ce niveau de comble.

Plusieurs dépendances sont disposées sur la parcelle : un grand bâtiment en brique industrielle, probablement contemporain de la maison, et un autre bâtiment non vu.

La parcelle est en partie délimitée par un mur de clôture en brique, tandis que l'ancien portail, prolongé par un muret en brique et silex surmonté d'une grille en fer forgé, sert aujourd'hui d'entrée à la résidence du Cèdre. Les piliers en brique sont coiffés d'un petit toit couvert en tuiles plates abritant un décor de fleurs en céramique peinte et émaillée. Leur facture est identique à ceux de l'ancien presbytère de La Haye-de-Routot.