Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1981 à 2022.
- enquête thématique régionale, monuments aux morts de la guerre 1914-1918
- inventaire topographique, boucles de la Seine normande
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays du Roumois - Routot
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Commune
Routot
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Adresse
place de l'Eglise (anciennement)
,
place de la Liberté
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Cadastre
2009
AB
414
Dernière mise à jour : 19/01/2018
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Dénominationsmonument aux morts
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Appellationsde la guerre de 1914-1918
L'idée de commémorer le souvenir des soldats originaires de la commune tué pendant la guerre date de février 1915, lorsque la proposition de faire réaliser une plaque portant la mention "Guerre de 1914-1915" est adoptée en réunion de conseil municipal. La guerre se prolongeant, ce projet n'aboutit pas, mais il est relancé après l'armistice. Le maire présente plusieurs offres spontanément envoyées par des entrepreneurs aux conseillers. Ces derniers optent pour un obélisque de granit à placer dans le cimetière. En octobre 1920, la souscription publique à rapporté un peu plus de 14 000 francs. Le projet se réoriente vers des œuvres statuaires plus ambitieuses et le choix définitif se porte vers la proposition du sculpteur Maubert intitulée "Debout les Morts". Dans la même séance, le conseil prend la décision d'installer l’œuvre place de l’Église et propose de présenter le modèle au public en l'installant à la mairie.
Inauguré le 9 octobre 1921, le monument de Routot est entièrement conçu en pierre artificielle. Son coût total est de 14 690 francs. Le procédé de production du monument pourrait laisser supposer qu'une petite série a pu être diffusée, mais le seul autre exemplaire connu est un bronze, livré pour la commune de Montlhéry (Essonne) et présenté à Paris en 1920, au Salon de la Société des Artistes Français. En revanche, le sculpteur Henri Gouzien (1889- ) en réalisera une version en 1922 - s'agit-il d'un plagiat ou d'une copie autorisée ? - pour la commune d'Arzano (Finistère).
Fortement dégradé, le grenadier de Routot est restauré à l'occasion de son déplacement en 2007, sur la place de la Liberté.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1921, porte la date
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Auteur(s)
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Auteur :
Maubert Louissculpteur signatureMaubert Louis
Louis Maubert né à Paris et travaille à Brétigny-sur-Orge (Essonne). Il est l'élève de Louis-Ernest Barrias, de Denys Puech et d'Alexandre Falguière. Il expose au Salon des artistes français de 1898 à 1939 où il obtient une mention honorable en 1899. Il réalise une quinzaine de monuments aux morts après la Première Guerre mondiale. Son nom est associé à l'affaire du "monument Omnibus", tentative pour obtenir un monopole sur la statuaire commémorative dès avant la fin de la guerre.
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Auteur :
Coignet Hubertentrepreneur de maçonnerie signatureCoignet Hubert
Entrepreneur de maçonnerie installé à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Il est le fils d'Alphonse Coignet (1844-1896), chimiste, ingénieur civil, marié avec Marie Mazzei et le petit-fils de Jean François Coignet, né le 10 février 1814 à Lyon et mort le 30 octobre 1888 à Paris (8e arrondissement), un industriel français, pionnier du béton armé et de la préfabrication en France.
Hubert Coignet est associé au sculpteur Louis Maubert dans la réalisation de plusieurs monuments commémoratifs et dans l'affaire du "monument omnibus" (voir Notre-Dame-de-Blicquetuit, Seine-Maritime, IA76004321).
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Auteur :
Delamare Alfredarchitecte signatureDelamare Alfred
Architecte né au Havre (Seine-Maritime) et installé à Routot (Eure).
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Auteur :
Cardine Mentrepreneur attribution par sourceCardine M
Entrepreneur installé à Bourgtheroulde (Eure). Il participe à la réalisation des monuments aux morts de Routot (1921) et d'Hauville (1922) dans l'Eure.
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Auteur :
Le socle (à l'origine circulaire) est surmonté d'un piédestal quadrangulaire dont les faces principale et postérieure sont convexes. Une guirlande surmonte l'inscription principale.
Trois médailles de bronze ornaient la corniche et une grille circulaire en fer forgé ceignent le socle en 1921. Le monument lui même est au centre d'un parterre ayant la forme d'une croix latine. Les quatre branches sont formées par les allées menant au centre. Des bornes de ciment encadrent l'ensemble, reliées entre elles par des barres et des chaînes. Des carrés de buis (?) soulignent les quatre angles de la composition.
Le piédestal a été réinstallé sur un socle quadrangulaire à deux degrés en 2007.
Inscription sur la terrasse : "DEBOUT LES MORTS" (poésie d'Eugène Roussel, 1917).
LA VILLE DE / ROUTOT / A ERIGE CE MONUMENT / A LA GLOIRE DE SES ENFANTS / MORTS POUR LA PATRIE / 1914-1918
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Murs
- pierre artificielle
- bronze
- ciment
- fer
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État de conservationrestauré
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- soldat
- grenade
- guirlande
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Précision représentations
Soldat en pied, dans la position du grenadier montant à l'assaut. La main droite lance la grenade, la gauche maintient la musette lourdement chargée de projectiles.
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Précision dimensions
Non précisées
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Statut de la propriétépropriété de la commune
MAM
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
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AM Routot. Registres de délibération du conseil municipal.
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AD Eure. 140 T 12, Routot, travaux communaux.
monument aux morts
Bibliographie
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CHOUBARD, Alain. L’histoire des 500 plus beaux monuments aux morts de France, collection Les 500 plus beaux, Clermont-Ferrand, Éditions Christine Bonneton, 2014.
p.71
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.