Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
Dossier non géolocalisé
La ferme des Tasseaux était le chef du fief dit de l'Ainesse Herpin qui contenait 27 acres au 18e siècle. Le duc d'Elbeuf en fait acte de donation le 30 septembre 1735 au profit de Henriette Marguerite Gaugy, lors de son mariage avec Jean-Pierre Hallé d'Amfreville ( -1764). Un bail de 30 livres est établi sur la ferme en 1780 par Antoine-Marie-François Hallé, abbé d'Amfreville au profit de Pierre Taupin.
En 1784, l'abbé Hallé, également chanoine de la collégiale d'Ecouis, vend la ferme à Guillaume Thibaut, capitaine de navire, demeurant au Val-de-la-Haye, ainsi que plusieurs pièces sises aux "trièges" (lieux) de la Mare des Tasseaux et du Rotoir-Aubrée en 1784-85.
Ce corps de ferme comportait au début du 19e siècle un corps de logis principal, huit bâtiments d'exploitation et un jardin répartis sur deux parcelles. Le logis du 17e siècle et deux des bâtiments, dont une grange du 17e siècle, ont été photographiés lors de l'Inventaire réalisé en 1980. L'ensemble de la propriété se trouvait à l'état de ruines lors de l'inventaire croisé réalisé en 2021.
L'intérêt patrimonial du logis avait été relevé par l'Inventaire réalisé en 1980 sur le canton de Routot. Son ancienneté était alors attesté par l'assemblage en pans de bois serré, dit "tant plein que vide" et à guettes. La qualité de construction était confirmée par la mise en œuvre du soubassement en pierre de taille. Malheureusement, ce logis ayant été laissé à l'abandon pendant plusieurs décennies, son état s'est fortement dégradé. Lors de l'inventaire croisé réalisé en 2021, la construction, entièrement envahie par la végétation, est constatée en état de ruines.
La grange, autrefois bâtie en pan de bois sur un soubassement brique et pierre de taille, également identifiée en 1980, a été depuis détruite. La photographie montre que le mur gouttereau avait été percé au 20e siècle afin d'accéder au bâtiment avec un véhicule motorisé.
Parmi les nombreuses dépendances de ce grand corps de ferme, ne subsistent qu'une ancienne charretterie, située au sud-ouest de la parcelle, et un ancien pressoir, du côté est. Les deux constructions sont en pan de bois et torchis. Leur état menace également ruines.
AD Eure. 3PL/958/9, plan cadastral, Routot, section E des Drouets, 1826.
CLEMENT, Louis (chanoine). Routot des origines à la Révolution française, Imprimeries réunies L. Durand et Fils, Fécamp, 1950, p.306.
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.