abbaye de bénédictines de la Trinité dite abbaye aux Dames, actuellement hôtel de région,

Philippe Buache peut être considéré comme le premier géographe français, compétence reconnue au XVIIIe siècle sous le nom de "cartographe", qui lui valut de siéger dès 1730 à l'Académie royale des sciences en qualité de premier géographe du roi et d'être nommé en 1756 professeur de géographie auprès des fils du Dauphin. Il est connu pour avoir expliqué le premier l'ensemble du relief terrestre, les montagnes formant une ossature continue à la surface du globe, et à avoir délimité les bassins maritimes et fluviaux formalisés par des cartes thématiques et de nombreuses publications.

Source consultée le 2 août 2020 :

-site internet Persée, Numa Broc, Un géographe dans son siècle, Philippe Buache (1700-1773). In: Dix-huitième Siècle, n°3, 1971. pp. 223-235, https://www.persee.fr/doc/dhs_0070-6760_1971_num_3_1_963

-site internet de la Maison de la Géographie de Montpellier, Lucie Lagarde, Philippe Buache, ou le premier géographe français, 1700-1773. Mappe Monde, 87/2, p. 26-30, https://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M287/p26-30.pdf

Né et décédé à Caen le 1er novembre 1685 et le 18 septembre 1765. Fils de Jacques Richard de La Londe, avocat, il accomplit ses études au collège du Mont, rue de la Préfecture, tenu par les Jésuites de 1609 à 1762. Il s'intéresse à de nombreux domaines (botanique, hydrographie, géométrie...) et se distingue dans les arts (poésie, peinture, musique). Élu membre titulaire de l'académie des Belles-Lettres de Caen en 1732, il écrit plusieurs essais sur la ville tout en s'intéressant au site antique de Vieux (Calvados). En tant qu'ingénieur hydrographe, il réfléchit aux problèmes d'assainissement de la ville et à un projet de canalisation de l'Orne de Caen à la mer. Il dessine cartes et plans (entre autres, plan d'un bassin, 1747, de la canalisation inférieure et supérieure de l'Orne) et notamment une Vue de Caen, capitale de la Basse Normandie qui a été gravée par Philippe Buache (1747, Bibliothèque de Caen, FNI C 211 ; Musée des Beaux-Arts de Caen, inv. M .398.13). Il fonde la Société d'agriculture de la généralité de Caen en 1761. Parallèlement, il assume des fonctions civils et militaires : officier de la compagnie colonelle du régiment de Mons, échevin, procureur du roi près l'hôtel de ville de Caen. A l'instigation de l'académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen, un quai porte son nom en hommage à son dévouement et à ses travaux qui ont eu une influence décisive sur le développement urbain de la ville.

Source consultée le 4 août 2020 :

-site internet Gallica, Latrouette, Napoléon Maxime Gabriel. Notice biographique sur François-Richard de La Londe, membre de l'ancienne académie des Belles-Lettres de Caen. Caen : A. Hardel, 1850, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613023n/f87.image.texteImage