Dossier d’œuvre architecture IA14000912 | Réalisé par
Lecherbonnier Yannick
Lecherbonnier Yannick

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1982 à 2001. Spécialité : patrimoine industriel. Chef du service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie de 2001 à 2016, puis de Normandie jusqu'en 2018.

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de l'arrondissement de Lisieux
tannerie corroierie Coeuret
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Calvados - Livarot
  • Hydrographies la Dives
  • Commune Saint-Pierre-sur-Dives
  • Cadastre 1835 B 627  ; 1983 AH 260
  • Dénominations
    tannerie, corroierie
  • Appellations
    Tannerie corroierie Coeuret
  • Parties constituantes non étudiées
    logement patronal, remise, cour

La tannerie est en 1835 la propriété de la veuve et des héritiers Thomas Grandchamp. Elle est acquise vers 1864 par Joseph Isidore Coeuret. Une seconde tannerie, située sur la parcelle 626 de la section B du cadastre napoléonien, attestée en 1882 et possédée à cette date par Isidore Coeuret, est acquise vers 1899 par Joseph Isidore Coeuret. Une troisième tannerie et un séchoir, construits vers 1893 par Charles Lesaulx (section B de l'ancien cadastre, parcelle 623) , sont acquis vers 1901 par Germain Isidore Coeuret et augmentés d'un four à bûcher le tan. Vers 1908, l'ensemble des bâtiments situés sur les parcelles 623, 626 et 627 sont démolis. A leur emplacement, Germain Isidore Coeuret reconstruit des tanneries et séchoirs vers 1910. Les bâtiments passent vers 1913 à Ferdinand Charles Coeuret. On y produisait en 1918 des cuirs en croûte pour dessus et semelles de chaussures ainsi que pour courroies, à partir de peaux de boeufs et de vaches, que l'on vendait à Paris, Lyon et Rouen. A partir de 1935, la tannerie est exploitée par la S.A.R.L. tannerie Coeuret à Saint-Pierre-sur-Dives. Elle produisait 200 000 m2 de cuirs en 1972, destinés à l'industrie de la chaussure et à la maroquinerie. Incendiée en 1976, elle cesse de fonctionner en 1983. Seuls subsistent le logement patronal et une remise. Le procédé dit de tannage lent est remplacé en 1960 par le tannage végétal et minéral. Un moulin à tan à pilons, une laveuse à bourre, des pompes à eau et à jus sont attestés en 1918. Le rinçage manuel des peaux est abandonné vers 1956, au profit du lavage en machine. 25 ouvriers vers 1914, 20 ouvriers en 1917, 70 à 80 employés en 1955, 45 employés en 1972, 34 ouvriers en 1983.

En 1972, l'usine occupait une superficie totrale de 10 000 m2, dont 5000 m2 couverts. Logement patronal à deux étages carrés surmontés d'un étage de comble, en moellons de calcaire enduits. Remise en moellons de calcaire.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • croupe
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
    • énergie thermique produite sur place
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1987; Date(s) de rédaction : 1992
(c) Région Normandie - Inventaire général
Lecherbonnier Yannick
Lecherbonnier Yannick

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1982 à 2001. Spécialité : patrimoine industriel. Chef du service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie de 2001 à 2016, puis de Normandie jusqu'en 2018.

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