Pétition de Georges Bouelle père, 16 prairial an 10 (5 juin 1802).

Demandant autorisation à conserver le moulin à blé situé sur le fossé de coutume qu’il a fait construire en 1796.

AD Eure. 18 S 58.

Pétition de Jacques Ambroise Lancelevée, 31 août 1819.

Jacques Ambroise Lancelevée a racheté le moulin Georges Bouelle, son beau père, et voudrait y faire des réparations. (M. Lancelevée était héritier par sa femme de M. Bouelle)

AD Eure. 18 S 58.

Arrêté préfectoral, 7 janvier 1820.

Autorisant M. Lancelevée à faire réparer son moulin, à donner au coursier et à la vanne lançoire une largeur d’1,30 m en établissant le seuil de cette vanne à 1,18 m au-dessous de la surface actuelle de l’eau en amont du moulin.

AD Eure. 18 S 58.

Pétition, 18 août 1820.

Par laquelle M. Lancelevée demande la réglementation de son moulin à blé.

AD Eure. 19 S 2.

Procès-verbal d’apposition d’un repère à l’usine de M. Lancelevée, 3 août 1837.

A cette date M. Lancelevée est propriétaire du moulin à blé situé sur la rive gauche du Fossé de Coutume (qui n’est plus en activité) et d’une nouvelle filature édifiée en face du moulin sur la rive droite du Fossé de Coutume.

AD Eure. 18 S 58.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 30 août 1837.

M Lancelevée vient de construire une nouvelle usine et de changer totalement les ouvrages hydrauliques de son ancien moulin sans en avoir sollicité l’autorisation. La nouvelle vanne de décharge est plus haute que celle qui existait en 1831.

AD Eure. 18 S 58.

Plan de situation des usines de M. Marie dit La Rose et de M. Lancelevée, 30 août 1837.

AD Eure. 18 S 58.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 11-28 juin 1840.

M. Massinot est le propriétaire de l’usine et du moulin appartenant précédemment à M. Lancelevée.

AD Eure. 18 S 58.

Plan de situation des moulins et usines établies sur le Fossé de Coutume, 1843.

AD Eure. 18 S 58.

Pétition, 30 juillet 1843.

Par laquelle Mme Vve Massinot déclare que M. Bouelle à fait construire en 1796 un moulin à blé mis en mouvement par les eaux du fossé de Coutume. Le 7 janvier 1820 un arrêté préfectoral a autorisé M. Lancelevée successeur de M. Bouelle par sa femme (Bouelle était le beau-père de Lancelevée) à faire réparer ce moulin et à fixer la hauteur du repère. A la date du 25 août 1839 M. Lancelevée père et ses enfants ont vendu à M. Massinot leur moulin et leur filature pour la somme de 75 000 francs

AD Eure. 19 S 2.

Plan de Situation des usines Massinot et Marie dit Larose, 14 avril 1844.

AD Eure. 18 S 58.

Procès-verbal d’accession des lieux, 11 mars 1846.

L’usine appartient à Mme Vve Massinot

AD Eure. 18 S 58.

Plan de situation des moulins et usines Massinot, Marie dit La Rose, d’Houdemare, Mignot et Pouchet, 26 mars 1846.

AD Eure. 18 S 58.

Plan de situation des moulins et usines Massinot (ex Lancelevée), Mary, d’Houdemare, Mignot et Pouchet, 6 août 1846.

AD Eure. 18 S 59.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 26 mars et 12 mai 1846.

Le bras dit du Fossé de Coutume fait tourner la roue du moulin de M. Marie dit Larose puis les eaux se partagent à nouveau pour couler des deux cotés de la route et se réunissent à nouveau pour alimenter l’usine de Mme Ve Massinot, puis le moulin Cabot et une seconde usine (incendiée) appartenant tous deux à M. Bouelle. Les deux usines Bouelle sont réglées par l'ordonnance royale du 28 février 1840.

AD Eure. 18 S 58.

Procès verbal de récolement de Ponts et Chaussées, 16 avril 1847.

Mme Massinot propriétaire de a filature de coton de l’Ermitage.

M. Cavalan, locataire.

AD Eure. 19 S 2.

ENQUÊTE INDUSTRIELLE 1847

FILATURE de coton CAVELAN

Valeur locative : 4 000 FF

Patente : 393 FF

Valeur annuelle des matières premières : 71 400 FF

Valeur annuelle des produits finis : 100 000 FF

Effectif : HOMME: 13, FEMME: 7, ENFANT: 6

Salaire : HOMME: 2.50 FF, FEMME: 1.20 FF, ENFANT: 0.70 FF

Moteur : ENERGIE HYDRAULIQUE

Machines : METIER: 11

BN O 600 (11), p208, n°130 (3° arrondissement des Andelys)

Plan de situation des usines Massinot et du moulin Cabot propriété de M. Hervieu et de l’usine Bouelle en projet, 8 mai 1848.

AD Eure. 19 S 2.

Décret du Président de la République, 16 janvier 1849.

Réglementant le régime des eaux de l’usine de Mme Vve Massinot. Autorisant Mme Vve Massinot à conserver le régime des eaux d’un bras de l’Andelle dit fossé de coutume…alimentant sa filature de coton et son moulin à blé

AD Eure. 18 S 8.

AD Eure. 18 S 58.

AD Eure. 19 S 2.

Plan du bras dit Fossé de Coutume avec les moulins et usines Massinot existants et l’usine projetée par Jacques Bouelle (non réalisée), 3 février 1849.

AD Eure. 18 S 56.

Procès-verbal de récolement des Ponts et Chaussées, 25 octobre 1850.

Récolement des travaux effectués sur la filature de coton de l’Ermitage appartenant à Mme Vve Massinot sis sur le Fosse de Coutume.

AD Eure. 19 S 2.

AD Eure. 18 S 58.

Section : B

N° du plan : 58

Édifice : Filature de coton

Propriétaire : Massinot

Revenu : 700

Obs : augmentation de construction 1853

AD Eure. 3 P 7-765 : Cadastre Napoléonien, Pont-Saint-Pierre

Plan masse de l’usine de M. Lancelevée, 1/200e, 18 janvier 1856.

AD Eure. 18 S 58.

AD Eure. 19 S 2.

Plan masse de la filature Lancelevée et du moulin à blé Lancelevéeen cours de démolition, 1856.

AD Eure. 19 S 2.

Arrêté préfectoral, 28 février 1856.

Enjoignant M. Lancelevée à élargir le canal de décharge de son usine.

AD Eure. 18 S 58.

Arrêté préfectoral, 19 avril 1856.

Autorisant Mr Isidore Lancelevée à faire usage dans son usine de l’Ermitage à usage de filature de coton (ex usine de Mme Massinot) de 2 chaudières à vapeur de forme cylindriques et d’une capacité de 11,297m3 chacune. Et d’une machine à vapeur de 16 cv pour servir à la marche des ateliers de foulerie.

AD Eure. 5 M 310.

Lettre de l’Ingénieur en chef du Département de l’Eure, 2 décembre 1858.

Rendant compte du conflit opposant M. Hervieu propriétaire du moulin Cabot et M Lancelevée propriétaire de l’usine amont.

AD Eure. 18 S 55.

Section : B2

N° du plan : 58

Édifice : Filature de coton

Propriétaire : Isidore Lancelevée

Revenu : 1765

Obs : augmentation de construction 1865, incendiée en1880

AD Eure. 3 P 7-765 : Cadastre Napoléonien, Pont-Saint-Pierre

Statistique industrielle : Liste des filatures en activité en 1869.

Filature de laine Lancelevée 4 500 broches.

AD Eure. 6 M 1243.

Etat matrice du syndicat des usiniers de la vallée de l’Andelle 1868-1882.

1868-1874 : Lancelevée, propriétaire et exploitant.

AD Eure. 18 S 6.

Service des machines à vapeur, 16 mars 1873.

PV d’épreuve d’une chaudière cylindrique à 2 bouilleurs destinée à mettre en activité une machine à vapeur, à l’usine de M Olivier frères, fabricants de draps à Pont-Saint-Pierre (ex usine Lancelevée).

AD Eure. 5 M 310.

Pétition, 7 novembre 1874.

Par laquelle Mme Vve Lancelevée demeurant à Louviers et propriétaire d’une filature de laine et d’un foulon ayant appartenu auparavant à M. Massinot, dite usine de l’Ermitage demande la pose d’un nouveau repère à son établissement pour remplacer celui posé en 1837.

AD Eure. 19 S 2.

Lettre de Mme Lancelevée, 7 novembre 1874.

« …Je soussignée Emilie Assiné, propriétaire à Louviers, Vve de Jacques Isidore Lancelevée (…) propriétaire à Pont-Saint-Pierre d’une usine à usage de filature de laine et de foulon ayant appartenu à Mme Massinot dite usine de l’Ermitage… ».

AD Eure. 19 S 2.

Pétition, 27 octobre 1875.

Par laquelle Mme Vve Lancelevée, demeurant à Louviers et propriéraire de la filature de l’Ermitage établie sur le fossé de coutume à Pont-Saint-Pierre… celle-ci fonctionne à l’aide d’une turbine

AD Eure. 19 S 2.

Pétition Mary, 22 mars 1908.

La filature ne fonctionne plus en 1908 : “…ancienne filature de l’Ermitage actuellement scierie appartenant à Jean-Baptiste Mary (dit la Rose)…”

Plan de l’usine.

AD Eure. 18 S 8.

La maison Nicolas est fondée en 1910. Manufacture de bouclerie en tout genre.

AD Eure. 18 S 8.

Pétition Lucien Nicolas, 24 juillet 1912.

Après un bref fonctionnement comme scierie (1908-1912). “…ancienne filature de l’Ermitage actuellement bouclerie-ferronnerie…”. L’usine appartient à M. Nicolas.

AD Eure. 19 S 2.

Entête de papier à lettre, Lucien Nicolas fils, 1913.

AD Eure. 18 S 61.

Entête de lettre, Etablissements Lucien Nicolas, 1917.

AD Eure. 19 S 2.

Rapport de l’ingénieur des Ponts et Chaussées, 14 mai 1917.

M. Nicolas est propriétaire exploitant du moulin dit de l’Église situé sur le fossé de Coutume dérivé d’un bras de l’Andelle dit du Barbeau. Sur ce bras se trouve le moulin à foulon dit du Barbeau, réglementé par l’AP du 3 août 1819, l’Ordonnance royale du 8 octobre 1841 et par l’arrêté préfectoral du 25 septembre 1846, qui est actuellement exploité par M. Campigny celui-ci ayant succédé à M. Quéré.

AD Eure. 19 S 2.

Papiers à entête de la maison Nicolas, 15 mars 1917.

Fabrication d’équipements militaires. Boucleries et chaines tous modèles, ferrures de harnachement pour infanterie, cavalerie, artillerie Maison fondée en 1910, ancien associé et fils de la maison Nicolas et Cie de Raucourt (Ardennes). Acquéreur de la maison A. Nicolas de Romilly. Fournisseur de l’artillerie, de la guerre, de la marine nationale et de l’armée. belge.

AD Eure. 19 S 2.

Lettre de M. Nicolas à M. Le Préfet de l’Eure, 4 février 1920.

Déclare la mise en service dans son établissement de bouclerie à Pont-Saint-Pierre, d’une chaudière à vapeur destinée à fournir la vapeur nécessaire à la marche du moteur de l’usine. L’appareil provient du constructeur Roser à Saint-Denis.

AD Eure. 5 M 310.

Pétition Nicolas, 1922.

Établissements Lucien Nicolas fils. Plainte contre de nombreuses coupures d’eau entraînant un chômage à l’usine.

AD Eure. 19 S 2.

Enquête industrielle 1923 (en vue du n° spécial de l’Illustration économique).

Bouclerie de fer et cuivre, Nicolas (Maire de Douville) : 100 ouvriers dont 35% femmes.

AD Eure. 9 M 4.

Rapport de l’ingénieur des Travaux Publics, 18 septembre 1924.

Sur la demande d’autorisation à « mettre l’eau basse le dimanche (…) pendant la durée des travaux de remplacement de la turbine ». L’usine qui appartient à Lucien Nicolas a en amont :

-la Fabrique de galoche, dite moulin de l’Église, implantée sur le Fossé de coutume et exploitée par M. Serpin

-le moulin Thibour exploité par M. Campigny

-l’usine du Barbeau exploitée autrefois par M. Calvo et aujourd’hui par L. Nicolas.

L’usine qui appartient à Lucien Nicolas a en aval :

-le moulin Cabot, actuellement au chômage et occupé par M. Porcher, situé sur le Fossé de Coutume et sur la commune de Romilly.

AD Eure. 18 S 8.

Pétition, 25 août 1925.

Par laquelle Lucien Nicolas demande l’autorisation d’exploiter l’usine de l’Ermitage pour y fabriquer tous les genres de boucleries. Les procédés de fabrication sont tous les pliages de fil de fer pour la fabrication des boucles et objets se rattachant à cette fabrication. Les mat 1ere principalement utilisées sont : les fils de fer et les tôles en acier. Il est fait également usage d’un peu de cuivre pour certaines commandes d’équipements militaires. Le finissage est effectué à l’émaillage au four ainsi qu’à l’étamage. Est également effectué le recuis des fils en vase clos pour les besoins de la tréfilerie, de mm que le décapage par l’acide sulfurique des fils de fer nécessaires au tréfilage. L’usine est mue par une machine à vapeur de 80 cv et par une turbine hydraulique de 12 cv.

AD Eure. 18 W 264.

État récapitulatif des usines hydrauliques existantes au 31-12-1926

Titre en vertu duquel l’usine est autorisée : Décret 16 janvier 1849

Concessionnaire : Lucien Nicolas

Hauteur de chute : 1,53 m

Puissance brute : 8 kw

AD Eure. 1 J 465.

1929 : Nicolas est maire de Douville.

AD Eure. 18 S 8.

Entête de papier à lettre des Etablissements Lucien Nicolas fils, 1929.

« Je compte…mettre sous peu en activité mon usine du Barbeau pour une fabrication destinée à l’armée »

« Au sujet de la turbine de l’Ermitage…la chambre d’eau de ce moteur étant commandée par le seuil de l’ancienne vanne lançoire de la roue primitive, lequel n’a subi aucune modification depuis la création de la chute … »

AD Eure. 18 S 58.

Plan masse des Etablissements Nicolas, 29 novembre 1926.

AD Eure. 18 W 264.

Lettre au préfet, 28 décembre 1931.

Par laquelle Henri Turquais déclare avoir repris l’exploitation de la maison Lucien Nicolas pour y poursuivre la même activité, c’est à dire la production d’articles métalliques et notamment de pièces nécessaires au harnachement des chevaux.

AD Eure. 18 W 264.

Lettre de M. Henri Turquais à M. Salmon Ingénieur en chef des eaux et forêts, 2 février 1937.

Henri Turquais, fabricant de boucleries acquéreur de la maison L. Nicolas fils. Plainte contre des coupes d’eau arrêtant son usine dite de l’Ermitage.

AD Eure. 18 S 7.

Lettre de M. Henri Turquais à M. l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, 24 août 1938.

Plainte concernant la mauvaise distribution des eaux à l’usine de l’Ermitage.

« …la répercussion de ces coupes (d’eau)…et il arrive de la sorte que les ouvriers employés viennent souvent pour regarder le matériel inactif. Mon industrie exige une marche continue, la nuit pour le roulage. Il s’agit en effet du polissage des pièces qui doivent recevoir un fini le lendemain, tels que le nickelage, cadmiage, etc… Or si un arrêt prolongé s’exerce dans la nuit, les pièces rouillent dans les tonneaux à polir et le matin, il faut plusieurs heures avant de les remettre en état. Si au moment ou elles sont propres, une coupe d’eau vient à se faire sentir, il arrive que le jour s’écoule sans qu’il me soit possible de produire en finition. (…) Les usines qui me desservent en amont sont l’usine des Inventions Nouvelles et l’usine de Fontaine-Guérard. J’ai actuellement un marché d’État (…) dont il m’est impossible de respecter les délais en raison de cette situation… »

AD Eure. 18 S 7.

Plan masse partiel des Établissements Turquais, 1/200e, 16 juillet 1962.

AD Eure. 18 W 264.

Plan masse des Établissements Turquais, 28 février 1963.

AD Eure. 18 W 264.

Rapport de l’inspecteur des Établissements classés, 10 février 1965.

Les Établissements Turquais effectuent les activités suivantes : découpage, tréfilage des métaux, polissage des métaux (tonneaux), recuit des métaux, décapage par les acides. Le nouvel atelier projeté (destiné à remplacer des installations vétustes et trop étroites) devra contenir une presse à découper et plier de 30 T et un balancier à friction de 100 T. Ces machines remplaceront des presses et moutons existant actuellement.

AD Eure. 18 W 264.

Arrêté préfectoral, 6 mai 1970.

Autorisant les Établissements Turquais à agrandir leur usine par la construction d’un nouvel atelier de fabrication de bouclerie-chainerie, magasin, bureaux, local compresseurs

AD Eure. 18 W 264.

Arrêté préfectoral, 27 mars 1974.

Radiant les Établissements Henri Turquais des établissements de 2e classe car ils n’exploitent plus à cette date l’atelier de traitement de surface, du fait de l’abandon de cette activité.

AD Eure. 18 W 264.

Les Établissements Lucien Nicolas Fils ont été créés en 1910 à la suite de la dissolution de la Société Nicolas et Cie, de Raucourt (Ardennes). Les usines de cette dernière ayant été cédées, M. Lucien Nicolas vint s’installer à Pont-Saint-Pierre dès 1910 et put ainsi fournir pendant toute la guerre la plus grande partie de la bouclerie et accessoires d’équipement nécessaires à l’armé…A cette date les établissements Nicolas se composent d’une usine principale mue une force motrice de 150 cv par une turbine (dont une turbine de 20cv et une machine à vapeur de 130 cv) et d’une usine à Douville-sur-Andelle qui possède une roue hydraulique de 45 cv qui permet de faire marcher une batterie de polissage pendant la nuit et pendant le jour, une tréfilerie. Les deux usines comptent ensemble une superficie de 8 ha dont 5 000 m couverts. Elles disposent d’un puissant outillage composé de 200 machines spéciales. Elles possèdent également des ateliers d’étamage, de polissage, vernissage, nickelage, argenture…Ses principaux articles sont : les boucles et anneaux en tous genres pour la sellerie, carrosserie, bourrellerie et l’automobile. Boucles et agrafes pour tailleurs, confections et merceries. Boucles pour ceintures, guêtres jambières, chaussures…Ces usines produisent journellement plus de 500 000 pièces de différentes formes représentant en poids 4 000 kg qui sont vendus dans toutes les parties du monde. Cette firme a remporté les plus hautes récompenses dans nombre d’expositions en France et à l’étranger. Et vient de remporter le grand prix à l’exposition de Gand 1923.

Les Établissements Henri Turquais ont des usines à Raucourt (270 personnes) et à Pont-Saint-Pierre (90 personnes). Leur PDG est M. Jean Paul et le directeur de l’usine de Pont-Saint-Pierre est M. Michel Thiercy. Les Etablissements Henri Turquais ont acheté cette usine en 1932 aux Ets Lucien Nicolas pour en poursuivre la vocation de l’époque : articles métalliques nécessaires au harnachement de chevaux. Depuis, les fabrications se sont transformées en une foule de petits articles touchant : la confection, la maroquinerie, articles de sport, ceinture, accessoires automobiles… La bouclerie est, malgré tout, la destination essentielle de la société. La clientèle est constituée d’une foule de petits clients. Le personnel mixte est recruté localement, donc très stable. Cette entreprise se développe régulièrement et a investi en 1969-70 énormément tant en bâtiment qu’en machines.