Le logis a été sélectionné par Marthe Perrier pour son ouvrage intitulé Miroir du temps au pays du Roumois pour illustrer la catégorie des maisons hautes à colombages avec auvent. L'imposant bâtiment, construit en pan de bois avec un hourdis de brique enduit, dispose d'un étage carré qui l'apparente aux petits logis seigneuriaux (manoir).

Sa caractéristique principale réside dans le auvent, couvert en ardoise, marquant la séparation d'avec l'étage et protégeant le rez-de-chaussée. Cet élément est vraisemblablement mis en place lors de la restauration de 1870 afin de protéger les pièces de bois du rez-de-chaussée. Si l'accès à l'étage s'effectue au moyen d'un escalier intérieur, il est possible que le auvent (au sud) s'appuie sur des éléments de soutien d'une galerie extérieure aujourd'hui disparue. Le soubassement massif est appareillé en pierre de taille calcaire et brique de Saint-Jean. La toiture en croupe est couverte d'ardoise.

L'ancienne grange est construite en pan de bois et torchis. Une lucarne centrale pendante permettait d'accéder au grenier.

La maison de ferme du 19e siècle, construite en brique, comprend un corps principal s'élevant sur un étage carré et divisé en cinq travées, encadré par deux ailes en rez-de-chaussée enduites dotées de baies en plein cintre. L'une est couverte d'une demi-croupe, l'autre d'une croupe brisée. Trois lucarnes éclairent le comble du corps central.