Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
Dossier d’œuvre architecture IA76003532
| Réalisé par
- patrimoine industriel, patrimoine industriel reconverti de l'Eure et de la Seine-Maritime
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
centre de commerce Docks Vauban - reconversion des docks entrepôts
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Le Havre agglomération
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Hydrographies
canal de Tancarville
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Commune
Le Havre
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Lieu-dit
Le Port du Havre,
Bassin Vauban
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Adresse
quai Frissard
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Cadastre
1983
NB
68-69
;
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Dénominationsmagasin de commerce
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Précision dénominationgalerie marchande
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AppellationsDocks Vauban
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesbassin à flot, quai
En 2002, la Ville du Havre retient l'offre émanant du groupement constitué par Vinci Immobilier et la banque ING de reconvertir les docks en centre de commerce de loisirs et de culture, sur la base d'un projet architectural développé par l'agence Reichen et Robert & associés.
Le programme prévoit l'implantation sur 68 176 m², de 60 commerces, 2 parkings de plus de 1000 places, 1 500 m² de bureaux, un multiplex de 12 salles de cinéma et une dizaine de restaurants. La commercialisation des espaces, à l'exception des deux parking, est assurée par le groupe Rodamco-Unibail, qui rachète le futur centre en VEFA (vente en état futur d'achèvement) auprès du duo de promoteur, en 2007 peu avant le lancement des travaux. L'investissement approche 120 M d'euros. La reconversion des anciens docks est une opération capitale et complexe qui cristallise des enjeux patrimoniaux, économiques et urbains démultipliés par la très grande échelle du site et du projet.
Concernant l'aspect patrimonial, les docks Vauban ont un statut tout à fait particulier. Ils représentent un témoin emblématique de l'activité portuaire du Havre au XIXe siècle d'une remarquable qualité architecturale. Ils constituent en outre le seul ensemble urbain historique ayant survécu aux démolitions de la guerre. Malgré le potentiel du site (il s'étend sur une surface au sol de 5 ha), les nouvelles fonctions exigées par le programme nécessitent l'adjonction d'extensions contemporaines sur une emprise au sol 10.200 m².
Du fait de leur situation stratégique, à l'interface du centre ville et des anciens quartiers portuaires, les docks Vauban s'imposent comme un outil fondamental pour la recomposition de la ville. Leur reconversion constitue de toute évidence la pièce maîtresse et l'élément moteur de la grande opération de requalification urbaine lancée par la ville en 2002 sur ses quartiers Sud.
Le chantier de reconversion des docks Vauban, lancé en juin 2007, s'achève en aout 2009. Les travaux réalisés sont titanesques. La reprise des fondations, au démarrage du chantier, va nécessiter quelques 17 000m3 de béton et le forage de 1 600 micropieux et 800 pieux sur des profondeurs de 12 et 20 mètres. Le bon état général des bâtiments permet de réutiliser 70 % de l'architecture d'origine.
Le nouveau pôle de commerces, de loisirs et de culture Docks Vauban est inauguré le 14 octobre 2009. Le bâti conservé forme un front impressionnant de 455 m de long sur le bassin Vauban. Le quai Frissard est réaménagé en espace de circulation et de stationnement et assure l'accès à la presqu'île.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 2009, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Reichen Bernardarchitecte attribution par sourceReichen BernardCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Associé en 1973 avec Philippe Robert pour former l'agence d'architecture et d'urbanisme Reichen et Robert, spécialisée dans la rénovation ou la réhabilitation de bâtiments et d'ensemble patrimoniaux notamment issus du Patrimoine industriel (halles à Blois, à Lyon et à La Villette, le pavillon de l'Arsenal et le siège de la Croix-Rouge à Paris, Les Grands Moulins de Patin et la chocolaterie Meunier...) L'Agence se spécialise aussi dans les opérations d'urbanisme (à Strasbourg ou à Mulhouse...) Bernard Reichen a reçu en 2003 le Grand Prix de l'urbanisme. Il a développé le concept d'urbanisme territorial, notamment dans le projet de SCOT de Montpellier en 2005. Il reçoit le prix Procos en 2008 pour la halle commerciale d'Aix-en-Provence. L'agence remporte en 2011 le concours d'urbanisme pour le secteur Saint-Jean du projet Euratlantique de Bordeaux.
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Auteur :
Robert Philippearchitecte attribution par sourceRobert PhilippeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Associé en 1973 avec Bernard Reichen pour former l'agence d'architecture et d'urbanisme Reichen et Robert, spécialisée dans la rénovation ou la réhabilitation de bâtiments et d'ensemble patrimoniaux notamment issus du Patrimoine industriel (halles à Blois, à Lyon et à La Villette, le pavillon de l'Arsenal et le siège de la Croix-Rouge à Paris, Les Grands Moulins de Patin et la chocolaterie Meunier...) L'Agence se spécialise aussi dans les opérations d'urbanisme (à Strasbourg ou à Mulhouse...) L'agence remporte en 2011 le concours d'urbanisme pour le secteur Saint-Jean du projet Euratlantique de Bordeaux.
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Auteur :
Le projet architectural est confié à l’agence Reichen et Robert & associés, connue pour sa longue expérience et la qualité de ses réalisations en matière de reconversion du patrimoine industriel. Il s’agit d’un projet mixte associant la conservation de 13 magasins existants et la construction de trois éléments modernes : deux parkings silos placés à la diagonale opposée l'un de l'autre par rapport au bâti ancien et un cinéma multiplex.
Concernant le bâti ancien, le parti pris architectural vise principalement à conserver l’aspect originel des bâtiments et l’organisation spatiale du site. L’ossature en bois des bâtiments est préservée autant que possible et leurs austères murs de briques sont traités de façon respectueuses, mais sans orthodoxie afin de jouer, comme le dit l’architecte, sur la « continuité du récit du lieu ». Il s’agit ainsi d’adapter les bâtiments à leur nouvelle fonction sans les dénaturer. Les rues et passages intérieures, éléments constitutifs du site, sont également conservés, restaurés et mis en valeur pour devenir les espaces structurant du nouveau lieu.
Les extensions contemporaines (parkings, cinéma) qui assurent les fonctionnalités manquantes que le bâti ancien ne peut recevoir sont traitées de façon résolument moderne pour affirmer clairement la nouvelle identité et la nouvelle fonction de l’ensemble réhabilité. Ils sont également présentés comme des objets indépendants et provisoires pouvant être démontés, suivant le principe que toute intervention contemporaine doit être réversible.
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Murs
- brique
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Toitstuile mécanique, verre en couverture
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Couvrements
- charpente métallique apparente
- charpente en bois apparente
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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TypologiesReconversion
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Agence Reichen et Robert & Associés Architectes Urbanistes
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- (c) Agence Reichen et Robert & Associés Architectes Urbanistes
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Bibliographie
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REAL, Emmanuelle. Reconversions : l'architecture industrielle réinventée. Rouen : Conseil Régional de Haute-Normandie, coll. Images du patrimoine 281, 2013, 304 p.
p. 272 - 283
Date(s) d'enquête :
2010;
Date(s) de rédaction :
2012
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
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Real Emmanuelle
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.