Dossier d’œuvre objet IM50000498 | Réalisé par ;
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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  • inventaire topographique, Cherbourg-Octeville
bateau de combat dit le Nageur, arsenal
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cherbourg-Octeville - Cherbourg
  • Commune Cherbourg-Octeville

Le Nageur est mis sur cale à l'ancien arsenal le 31 août 1826. Son lancement qui a lieu 11 septembre 1827 s'effectue en présence de la dauphine de France, la duchesse d'Angoulême, fille du roi Louis XVI, ce qui démontre l'importance que les autorités accordent alors à la fabrication de ce petit navire. En 1829, ce dernier appareille pour la Méditerranée, mais s'y rend à la voile, et non en utilisant son système de propulsion à vapeur et ses deux roues, car les marins ne connaissent pas encore assez ce nouveau mode de propulsion pour être en totale confiance durant le voyage. Le 13 juin 1830, le bateau se rend en Algérie sous le commandement de l'amiral Duperré. Il fait alors partie de la flotte qui défend la plage de Sidi Ferruch et permet le débarquement des troupes françaises. Il reste ensuite en Méditerranée où il sert de paquebot-poste et effectue les liaisons France-Algérie. Il est désarmé en 1835 et rayé en 1838.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1827
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Basse-Normandie, 50, Cherbourg-Octeville
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Rolland Pierre-Jacques-Nicolas
      Rolland Pierre-Jacques-Nicolas

      Né le 15 juin 1765 à Brest (Finistère) et mort le 9 décembre 1837 à Paris.

      Source : site internet du CTHS, consulté le 23 novembre 2017, URL : http://cths.fr/an/prosopo.php?id=112331#.

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    • Auteur :
      Lair Pierre Jacques Guillaume
      Lair Pierre Jacques Guillaume

      Né le 10 août 1769 à Caen et mort le 27 mars 1830 à Caen.

      Sources :

      Site internet Wikipédia, consulté le 23 novembre 2017, URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Lair.

      F. X. de Feller, Dictionnaire historique, Lille : L. Lefort imprimeur-libraire, 1832, t. VII, p. 541. (numérisé par Google)

      Biographie universelle et portative des contemporains, Paris : F. G. Levrault, 1834, t. V, p. 387. (numérisé par Google)

      Revue encyclopédique, Nécrologie de Pierre-Jacques-Gabriel Lair, Paris, juillet-septembre 1830, t. XLVII, p. 518-519. (numérisé par Google)

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    • Auteur :
      Boucher
      Boucher

      Ingénieur de la marine. 1825 : ingénieur de 2e classe, sous-directeur de 1ère classe à Laon, directions forestières de la marine pour la recherche, le martelage et l'exploitation des bois propres aux constructions navales, bassin de la Seine. Directeur des constructions navales et secrétaire du Conseil d'amirauté. Ministère de la Marine et des Colonies, secrétaire général (février 1831 - août 1837). Auteur d'un Mémoire sur la charpente des vaisseaux, en réponse à la question proposée par M. le Ministre de la marine sur les moyens de diminuer la consommation des bois de chêne de fortes dimensions qui entrent dans la construction des vaisseaux, juin 1821.

      Sources consultées le 23 novembre 2017 :

      Jean-Michel Eymeri-Douzans, Xavier Bioy et Stéphane Mouton (dir.), Le règne des entourages, cabinets et conseillers de l'exécutif, Paris : Presse de la Fondation nationale des sciences politiques, 2015. (numérisé par Google)

      Almanach royal, Paris : M.-P. Guyot, 1823, p. 645. (numérisé par Google)

      Site internet du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine), URL : http://www.shom.fr/fileadmin/SHOM/PDF/02-Produits/Annales_hydrographiques/Annales_maritimes_et_coloniales/annale_coloniale_1832.2.pdf.

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      ingénieur
    • Auteur :
      Dupin Pierre Charles François
      Dupin Pierre Charles François

      Sources :

      Site internet Wikipédia, consulté le 24 novembre 2017, URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Dupin.

      Carole Christen et François Vatin, Charles Dupin (1784-1873) : ingénieur, savant économiste, pédagogue et parlementaire, du Premier au Second Empire, Rennes, PUR, 2009, 308 p. Introduction mise en ligne sur le site des PUR, URL : http://www.pur-editions.fr/couvertures/1242830519_doc.pdf.

      Christian Bozon, « Colloque Charles Dupin 25 et 26 octobre 2007 », Bulletin de la Sabix [En ligne], 42 | 2008, mis en ligne le 08 novembre 2010, consulté le 24 novembre 2017. URL : http://sabix.revues.org/99.

      Site internet de l'Assemblée nationale, URL : http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/%28num_dept%29/11647.

      Site internet du Sénat, URL : https://www.senat.fr/senateur-2nd-empire/dupin_pierre_charles_francois0332e2.html.

      Site internet Geneanet, URL : https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&n=dupin&p=pierre+charles+francois.

      Site internet du CTHS, URL : http://cths.fr/an/prosopo.php?id=114474.

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      ingénieur attribution par source
    • Auteur :
      Marestier Jean-Baptiste
      Marestier Jean-Baptiste

      Né le 17 mai 1781 à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) et mort le 22 mars 1838 à Brest, fils de Pierre Maurice Marestier, rentier, et de Marie Bourtinel. Ingénieur du génie maritime.

      26 novembre 1799 : entrée à l’École Polytechnique. 3 juin 1803 : élève ingénieur du Génie maritime. 21 juillet 1804 : sous-ingénieur de la marine de 1ère classe. Il travaille à Paris et Rouen avant d'être muté à l'arsenal de Gênes puis à celui de Livourne en 1809. 1er mai 1809 : sous-ingénieur de la marine de 1ère classe. De retour en France en 1813 à Toulon, il sert à Rochefort en 1815 puis à Bayonne en 1816 où il est le directeur de la construction des navires de charge d'un nouveau modèle. Entre temps, il est nommé le 15 mai 1813 capitaine de 1ère classe d'une compagnie des ouvriers militaires de la marine, charge qu'il exerce jusqu'à la dissolution de ce corps le 31 mars 1816. Ingénieur de 3e classe (8 septembre 1819), il étudie les premiers essais de navigation à vapeur et effectue de 1818 à 1820, à la demande du ministre de la Marine Portal soucieux de développer les forces navales françaises, une mission aux États-Unis dont il ramène un mémoire que l'Académie des sciences remarque ("Mémoires sur les bateaux à vapeur des États-Unis d'Amérique" (1824) numérisé par Google). En 1822, il établit les plans d'un vapeur pouvant remorquer les vaisseaux sur la Charente entre Rochefort et la mer et devient ingénieur de 2e classe en avril 1823. En 1824, il obtient un témoignage de satisfaction pour la construction du Coureur. Il effectue un voyage d'études en Angleterre et est nommé en 1830, directeur des ports. Ingénieur de 1ère classe (octobre 1830), il devient membre du Conseil des travaux en février 1831 et est missionné dans les ports pour y superviser la construction des navires à vapeur. Il construit le premier bâtiment à vapeur français. Autre ouvrage : "Sur les explosions de machines à vapeur et les précautions à prendre pour les prévenir" (1828).

      28 avril 1821 : chevalier de la Légion d'honneur.

      Sources consultées le 24 novembre 2017 :

      Site internet Geneanet, URL : https://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&p=jean+baptiste&n=marestier.

      Site internet Wikipedia, URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Marestier.

      Site internet Ministère de la culture, base Leonore, URL : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=COTE&VALUE_1=LH%2F1736%2F39.

      Site internet La Jaune et la Rouge, revue mensuelle de l'association des anciens élèves et diplômés de l’École Polytechnique, URL : http://bibli-aleph.polytechnique.fr/F/?func=find-b&request=MARESTIER+Jean+Baptiste+1799&find_code=WPE&adjacent=N&local_base=BCXC2.

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      ingénieur
    • Personnalité :
      Bourbon Marie-Thérèse-Charlotte de , dit(e) duchesse d'Angoulême
      Bourbon Marie-Thérèse-Charlotte de

      Fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Seul membre de la famille royale stricto sensu à avoir survécu à la Révolution. En épousant son cousin Louis-Antoine le 10 juin 1799, elle devient duchesse d’Angoulême, puis dauphine de France.

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      personnage célèbre attribution par source
    • Auteur :
      Lamorinière Jean-François-Henri de
      Lamorinière Jean-François-Henri de

      Né le 13 décembre 1791 à Meudon, d'un père serrurier au château de Bellevue (Meudon) - Jean-François de la Morinière (né en 1750) - et décédé le 31 mars 1878 à Saint-Gobain (Aisne).

      Officier du Génie maritime, sous-ingénieur de 2e classe (1817), Ingénieur de 1ère classe. 21 septembre 1825 : obtient un brevet d'invention pour la mise au point d'une machine et des procédés propres à fabriquer des briques, carreaux, tuiles etc par compression. En tant qu'ingénieur de la Marine, il est chargé de mettre en place les ateliers des arsenaux de Toulon, Indret, Cherbourg et Rochefort. Pour l'usinage des pièces lourdes et de grandes dimensions, il met au point, en 1834, une machine à raboter à fosse qui laisse les pièces fixes en rendant l'outil mobile. La première est fabriquée pour la Manufacture des Glaces de Saint-Gobain dont il est le directeur de 1834 à 1836. D'autres usines françaises adoptent ce système dit français par opposition au système anglais à outil fixe et table mobile. Celles qui sont exécutées pour les arsenaux français sont alors capables de raboter des pièces de 9 m de long avec une vitesse de coupe de 4 m / mn. 2 octobre 1844 : brevet d'invention déposé avec Bernard-Yves Duraud et le baron Armand Séguier pour des perfectionnements dans la navigation à vapeur. 1845 : en retraite (de la Marine). Il devient ingénieur-conseil auprès de la Manufacture de Saint-Gobain. Concepteur de la famille des goélettes.

      Légion d'honneur : 26 avril 1831 : chevalier ; 26 avril 1843 : officier ; 26 décembre 1868 : commandeur.

      Sources consultées le 27 novembre 2017 :

      Annales maritimes et coloniales, Paris : Imprimerie royale, 1817, 1ère partie, p. 64 (numérisé par Google)

      Bulletin des lois du royaume de France, Paris : Imprimerie nationale, février 1846, p. 1339. (numérisé par Google)

      Bulletin des sciences technologiques, Paris, 1826, t. VI, p. 316. (numérisé par Google)

      Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens et avis du conseil-d'Etat, Paris, 1826, tome 26, p. 258. (numérisé par Google)

      Site internet d'un particulier intitulé Les "plus illustres" de la famille de Montreuil-en-Auge, URL : http://moriniere.pagesperso-orange.fr/Les_plus_illustres_de_la_famille_delamoriniere_lamoriniere_originaire_de_Montreuil_en_Auge.htm.

      Site internet du ministère de la culture, base Léonore, URL : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=PRENOMS&VALUE_98=%27Jean%20Fran%e7ois%20Henri%27&NUMBER=20&GRP=0&REQ=%28%28%27Jean%20Fran%e7ois%20Henri%27%29%20%3aPRENOMS%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All.

      Site internet du CNAM, descriptif de la machine à raboter à fosse, URL : http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?M6116/181/100/283/0009/0258.

      Site internet Grace's guide to British Industrial History, URL : https://www.gracesguide.co.uk/Jean_Francois_Henri_de_la_Moriniere.

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    • Personnalité :
      Duperré Guy-Victor
      Duperré Guy-Victor

      Sources :

      Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris : Ed. maritimes et d'outre-mer, 1982.

      Site internet Net-Marine, consulté le 26 octobre 2017, URL : http://www.netmarine.net/bat/ee/duperre/celebre.htm.

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Le Nageur est un aviso à roues de 615 tonnes avec un tirant d'eau de 2,50 m. Il dispose d'un gréement classique à deux mâts de type brick-goélette. Doté d'un appareil propulsif à roues, d'une puissance de 160 ch, il est, lors de sa mise en service, légèrement armé, puisqu'il ne possède que 6 caronades tirant par le travers. Il est surtout utilisé comme remorqueur pour les grands vaisseaux.

  • Catégories
    patrimoine maritime
  • Matériaux
    • bois
  • Précision dimensions

    l = 45 m, la = 8.40 m, 13.50 m (roues)

  • État de conservation
    • oeuvre détruite

Le Nageur est le premier navire à vapeur construit à Cherbourg, et l'un des tous premiers de la Marine française aux côtés du Souffleur et du Pélican.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Normandie - Inventaire général
Allavena Stéphane
Allavena Stéphane

Chercheur (Conservateur du patrimoine) à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 2005 à 2012, en charge de l'étude sur la ville de Cherbourg-Octeville (Manche).

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Édifice
arsenal

arsenal

Commune : Cherbourg-Octeville