Dossier d’œuvre objet IM76004420 | Réalisé par
Etienne Claire (Contributeur)
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • inventaire topographique, Le Havre agglomération
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Basse-Seine
  • Commune Le Havre
  • Lieu-dit Bassin Théophile Ducrocq Le Port

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les quatre docks flottants situés dans le bassin de marée du port du Havre sont définitivement hors d’usage. Au début des années 1970, le port envisage de s’équiper de nouveaux docks flottants pour faire du Havre un grand centre de réparation navale. La décision gouvernementale, prise en 1976, de recentrer l’activité à Brest ramène Le Havre à des ambitions plus modestes.

En 1979, le Havre confie à la société Alsthom Atlantique, basée à Saint-Nazaire, la construction d’un dock flottant permettant de recevoir des minéraliers, pétroliers ou porte-conteneurs jusqu’à 170 000 T à lège. A l’issue des travaux préparatoires, les opérations de montage sur cale débutent en septembre 1980. L’ouvrage est ensuite acheminé vers Le Havre, grâce à deux remorqueurs de haute mer des Abeilles Internationales, pour accoster au poste F du grand canal, après avoir franchi l’écluse François 1er , le 8 avril 1981. A ce poste, où était amarré le paquebot France, sont exécutés les finitions et les travaux d’équipement tels que le montage de deux grues de 40 tonnes fabriquées aux Ateliers Caillard du Havre qui seront utilisées pour les manutentions de chantier. Transféré le 22 octobre 1981 au quai Joannes Couvert, le dock flottant y est amarré provisoirement avant d’être ancré le 2 novembre de la même année à son emplacement définitif, à une distance d’environ 450 m du mur en retour de la forme 7.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1981, daté par travaux historiques
  • Lieu d'exécution
    Commune : Pays de la Loire
    Édifice ou site : 44,Saint-Nazaire
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Alsthom Atlantique (1928 - )
      Alsthom Atlantique

      À l'origine Als-Thom, contraction d'« Alsace » et de « Thomson », devenu Alsthom, était le résultat de la fusion, réalisée en septembre 1928, d'une partie de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) basée à Mulhouse puis à Belfort, spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie française pour l'exploitation des procédés Thomson Houston (CFTH), société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique ferroviaire et de la construction électromécanique. Elle devient Alsthom en 1932, puis Alsthom Atlantique en 1976, puis GEC-Alsthom en 1989 et Alstom depuis 1998

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      chantier naval attribution par source
    • Auteur :
      Ateliers Caillard (1859 - 2001)
      Ateliers Caillard

      Victor et Pierre Caillard créent en 1859 leur entreprise dans le quartier du Perrey et la transfèrent en 1861 au Havre quai d’Orléans ou ils construisent leur première grue. En 1883 qu'ils déménagent au 20 rue de Prony en achetant le terrain de l'ancien parc à huitres. En 1877 ils construisent un type inédit de grues à vapeur, puis à parti de 1893 des chaudières marines. L’entreprise se spécialise dans la fabrication des engins de levage et obtient une sérieuse réputation, elle est la première entreprise à installer l’électricité sur les grues du port. En 1898 l’effectif est de 190 personnes. 1898 Sté en commandite Victor Caillard (mort en 1906). En 1922, Georges Caillard SA. La raison sociale passe de « maison Caillard » à «Caillard et Cie". A partir de 1976, l'entrepise aligne les plans sociaux et la liquidation est prononcée en 1981. Fives Cail Babcok reprend la division engin de levage et devient Caillard Normandie après fusion avec l’établissement Havrais des Chantiers de Normandie et entre dans les Ateliers Français de l’Ouest. la fermeture défintive a lieu fin 2011Fives Cail Babcok reprend la division une, engin de levage. Devenu Caillard Normandie après fusion avec l’établissement Havrais des Chantiers de Normandie. Il entre dans un groupe à dimension nationale, les Ateliers Français de l’Ouest. La fermture défintive a lieu en décembre 2001.

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      atelier de fabrication attribution par source

Le dock flottant est entièrement construit en acier. Il mesure 310 m de longueur, 53 m de largeur et dispose d'une force de levage de 50 000 T.

Son fonctionnement est simple : pour mettre le bateau au sec, le dock flottant est partiellement immergé en ouvrant les ballasts. L'eau est ensuite pompée pour la remontée.

  • Catégories
    patrimoine portuaire
  • Matériaux
    • acier
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Bibliographie

  • REAL, Emmanuelle. Le paysage industriel de la Basse-Seine. Rouen : Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie, Service régional de l'inventaire du patrimoine culturel de Haute-Normandie, coll. Images du patrimoine 249, 2008, 263 p.

    p. 92-93.
Date(s) d'enquête : 1993; Date(s) de rédaction : 1997, 2005
(c) Région Normandie - Inventaire général
Etienne Claire
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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Édifice
bassin de marée Théophile Ducrocq

bassin de marée Théophile Ducrocq

Commune : Le Havre
Lieu-dit : Le Port du Havre, Bassin Théophile Ducrocq
Adresse : digue, Charles Laroche, quai, Joannès Couvert, route du Môle central