Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1981 à 2022.
- enquête thématique régionale, monuments aux morts de la guerre 1914-1918
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Seine-Maritime - Barentin
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Commune
Duclair
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Adresse
place de l'église
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Cadastre
non cadastré
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Dénominationsmonument aux morts
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Appellationsde la guerre de 1914-1918
Pour la réalisation du monument aux morts communal, Duclair a recourt aux services de l'architecte Gaston Duboc. La ville passe ensuite un marché de gré à gré avec le sculpteur rouennais Louis Rose. Le monument sera livré pour la somme de 28 000 francs et inauguré le 23 octobre 1921. Un monument quasiment identique livré en 1922 pour la commune de Caudebec-en-Caux (Seine-Maritime, IA76004159).
La pierre de Lorraine utilisée est aujourd'hui très dégradée sur les zones les plus exposées (casque, visage).
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1921, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Alphonse Guilloux et Louis Rose (atelier)entrepreneur attribution par sourceAlphonse Guilloux et Louis Rose (atelier)
L'association du sculpteur Alphonse Guilloux (fiche individuelle) et de Louis Rose date des premières années du 20e siècle. La mention commune de leurs noms apparaît notamment dans la presse en 1906 lors de l'inauguration de l'hôtel des Postes de Rouen. Ils resteront associés jusqu'à la mort de Louis Rose en 1935.
L'atelier est installé au 20, quai Saint-Sever, à Rouen. Les noms conjoints des deux sculpteurs figurent sur le papier à entête de l'entreprise : "Guilloux et Rose, sculpture décorative et artistique" (1922). Cependant alors qu'Alphonse Guilloux est qualifié dans la presse de "maître sculpteur" ou "statuaire", Louis Rose est mentionné pour ses interventions en tant que "sculpteur" ou "ornementaliste". De fait les imposantes figures statuaires sorties de l'atelier, notamment les bronzes, sont signés du seul nom d'Alphonse Guilloux.
Après la Première Guerre mondiale, les associés réalisent de nombreux monuments aux morts dans l'ex Haute-Normandie. Ils signent pour la Seine-Maritime Allouville-Bellefosse (IA76003509), Anneville-sur-Scie, Bolbec (IA76001396), Caudebec-lès-Elbeuf (IA76004159), Duclair (IA76005296), Fontaine-le-Bourg, Malaunay, Montmain, Pavilly, Petit-Couronne (1919, V. Lelong arch., Duchaussoy entr.), Rouen, école normale de garçons (1919, V. Lelong arch., Duchauchoy entr.), Saint-Aubin-Epinay (E. Delabarre arch.), Saint-Germain-sous-Cailly, Saint-Pierre-de-Varengeville (1919, Eug. Fauquet arch., G. Duchauchoy entr.), Saint-Valéry-en-Caux (1921), Tourville-sur-Arques... En 1927, ils réalisent le monument de l'aviateur Max Duret, inhumé au Val-de-la-Haye (IA76005390).
Dans l'Eure Vernon (IA27000021) semble être leur unique réalisation.
En 1923, les deux artistes rouennais sont récompensés de l'ordre de Léopold II pour "avoir collaboré à plusieurs monuments élevés en l'honneur des soldats belges". Celui du cimetière de Bonsecours (Seine-Maritime) figure parmi eux.
Louis (Denis) Rose (1861-1935) est un sculpteur ornementaliste et décorateur rouennais. Élève de l'école des Beaux-Arts de Rouen, Louis Rose travaille initialement chez l'entreprise rouennaise d'Edmond Bonet (1839-1912), dont il devient chef d'atelier. A la naissance de son fils en 1894, Louis Rose demeure à Fécamp où il s'est établi afin de travailler sur le grand chantier de la Bénédictine. Il revient à Rouen, probablement rappelé en cette ville vers 1905 par le sculpteur Alphonse Guilloux avec lequel il fonde l'entreprise Guilloux et Rose. Guilloux lui confie la direction de l'atelier situé au 20 quai Saint-Sever et le charge spécialement de l'ornementation des futurs projets monumentaux. Leur association rencontre un grand succès commercial et dure 28 ans. Louis Rose devient parallèlement professeur-adjoint à l'école des Beaux-Arts de Rouen, charge qu'il exerce 22 ans.
Le fils de Louis Rose, Robert (Félix Louis) Rose (1894- ) travaillera avec son père après la Première Guerre mondiale, son adresse étant établie au 20, quai Saint-Sever.
Le fonds d'atelier Guilloux-Rose est vendu en 1935 par Robert Rose qui demeure à cette époque au 12, rue des Fossés-Saint-Yves.
Bibl. Wikipédia, Journal de Rouen, Bulletin de l’archidiocèse de Rouen, base Mérimée, AD Seine-Maritime : recensement de population, état-civil.
Ph. Chéron, 04/2020
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Auteur :
Duboc Julesarchitecte attribution par sourceDuboc Jules
Architecte rouennais né à Petit-Quevilly (Seine-Maritime). Élève de Delabarre, admissible à Rouen en 1905.
Installé au 102, rue Jeanne d'Arc à Rouen en 1913. Construit la salle des fêtes de Fontaine-le-Bourg (1913). 1920 : Successeur de MM. Armand et Lequeux, transfère son cabinet de la rue Grand-Pont (n° 40) à la rue d'Ecosse (n°5) (adresse : 1920 / 1935).
Réalisations : Jules Duboc est l'auteur en Seine-Maritime des monuments aux morts de Villers-Ecalles, de Duclair, de Saint-Martin-de-Boscherville et de Fontaine-le-Bourg (76). Il reprend le projet du monument aux morts de Notre-Dame-de-Bondeville à la mort de Marcel Lequeux. Il reçoit les palmes académiques en 1924 pour la réalisation de l'école maternelle de Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Aménagements à l'école de Villers-Ecalles (1930).
Sources : Journal de Rouen
Ph. Chéron 2020.
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Auteur :
Un obélisque surmonté d'un coq (bronze) est animé sur la face principale d'un soldat en pied sculpté en demi-relief. Le bandeau mouluré présente une table ornée d'une croix de guerre sur la face principale. Le fusil Lebel est en partie restauré par l'ajout de pièces métalliques : la baïonnette et le verrou d'armement.
Le monument est réalisé en pierre d'Euville 1er choix.
Inscriptions :
1914 / 1918
LA VILLE DE / DUCLAIR / A SES ENFANTS / MORTS / POUR LA FRANCE
1914-1918 / 1939-1945
Noms des victimes communales gravés sur trois faces de l'obélisque.
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Murs
- pierre pierre de taille
- bronze
- métal
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État de conservationbon état
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- soldat symbole militaire,
- coq symbole républicain,
- croix de guerre symbole militaire,
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Précision représentations
Un soldat, bras écartés et arme au pied, est positionné dans une attitude de vigilance associée au mot d'ordre de l'époque : "On ne passe pas". Il est adossé à un obélisque au sommet duquel est perché un coq, ailes déployées.
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Mesures
- h : 190 centimètre (socle)
- la : 400 centimètre (plateforme)
- pr : 200 centimètre (socle)
- h : 200 centimètre (sujet sculpté)
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Statut de la propriétépropriété de la commune
MAM
- (c) Bibliothèque nationale de France
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
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AD de Seine-Maritime. Série O ; Sous-série 2 OP : 2 OP 685. Travaux communaux.
Monument aux morts
Périodiques
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AD Seine-Maritime, JPL 3_264. Journal de Rouen, 24 octobre 1921.
Duclair - Inauguration du monument aux morts
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.