Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin hydrographique de l'Andelle
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
bassin hydrographique de l'Andelle - Gournay-en-Bray
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Commune
Morville-sur-Andelle
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Adresse
88 route du moulin d'Imberville
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Cadastre
2018
B
568
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Dénominationsgare
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Précision dénominationgare de voyageur
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Destinationsmaison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéeshalte de voyageurs, logement, latrine
La gare de Morville, dédiée au service des voyageurs, est construite en 1909 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. C'est une des stations du second tronçon de la ligne Charleval - Serqueux inauguré en 1910 par la Compagnie des chemins de fer de l’État. C'est par cette gare que la minoterie Dufour puis Mouchard expédiait une grande partie de ses farines. Elle est désaffectée en 1969 date à laquelle la ligne Charleval - Serqueux est définitivement fermée. Elle est maintenant reconvertie en habitation.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1909, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (1851 - 1909)auteur commanditaire attribution par sourceCompagnie des chemins de fer de l'Ouest
Une première Compagnie des chemins de fer de l'Ouest est constituée le 13 mai 1851 par la fusion des compagnies de Paris à Saint-Germain, de Paris à Rouen et de Paris à Versailles Rive gauche.
En 1855, Napoléon III impose la fusion de cette compagnie avec celles qui desservaient la Normandie et la Bretagne : Rouen - Le Havre, Dieppe, Fécamp, Versailles - Rennes et Paris - Caen - Cherbourg en construction. Il impose la construction de nouvelles lignes : imposa alors la construction des lignes suivantes : Argentan - Granville, Rennes - Brest, Rennes - Saint-Malo, Rennes - Redon, Le Mans -Angers, Serquigny - Rouen, Lisieux - Honfleur, Mézidon - Le Mans.
En 1859 une convention apporte la garantie de l'État aux emprunts pour ces lignes. Le Plan Freycinet du gouvernement de la Troisième République impose également la construction de plusieurs lignes secondaires en 1878.
Les difficultés de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest sont telles qu'en 1908, l'État procéde au rachat du réseau au travers de l'Administration des chemins de fer de l'État.
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Auteur :
Cette gare de 5e classe construite en pierre meulière partiellement enduite avec décors de brique se compose de deux corps de bâtiment, l'un en rez-de-chaussée servant de halte pour les voyageur et l'autre surmonté un étage de comble et couvert d'un toit à longs pans brisés servant de logement pour le chef de gare et garde barrière. L'édicule servant à l'origine de latrines pour les voyageurs est encore en place.
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Murs
- meulière enduit partiel
- brique
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Toitstuile mécanique
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Étagesrez-de-chaussée, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- toit à longs pans brisés pignon couvert
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État de conservationdésaffecté, restauré
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection Privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.