Dossier d’œuvre architecture IA76003923 | Réalisé par
Pottier Gaëlle (Contributeur)
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • inventaire topographique, boucles de la Seine normande
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
centre administratif dit cité communale Pierre Abbat
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Caux Vallée de Seine
  • Commune Le Trait
  • Adresse place du 11 novembre , rue François Arago , rue Lamartine , rue Pierre Corneille , rue Victor Hugo , rue Georges Clémenceau
  • Cadastre 2017 AI 229, 263 Centre social
  • Dénominations
    quartier
  • Appellations
    cité communale Pierre Abbat
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    mairie, salle des fêtes, immeuble de bureaux, immeuble à logements, poste, édifice sportif, établissement administratif communal, boutique

En 1940, la ville du Trait sollicite l'architecte parisien Eugène Chauliat (1883-1953) pour la conception d’un nouveau centre urbain, dit cité communale, comprenant une cité administrative, des immeubles à usage locatif et des locaux commerciaux. Ses premières esquisses, très ancrées dans le style régionaliste, ne sont pas retenues. La mairie et la salle des fêtes, dont il supervise la construction à partir de 1949, sont finalement construites dans un esprit très fonctionnel.

Les plans d'implantation de la cité communale dressés par E. Chauliat entre 1942 et 1948 dessinent un lotissement triangulaire, articulé autour de la place du 11 novembre sur laquelle donne la future mairie-salle des fêtes et autour de laquelle gravitent la salle d'éducation physique, le centre de la sécurité sociale, les boutiques et les maisons collectives accompagnées de jardins. Le plan définitif du complexe mairie-salle des fêtes est approuvé par le Préfet le 18 février 1949.

La nouvelle mairie est inaugurée par le maire du Trait, Raymond Brétéché, le 11 février 1951. Le 15 novembre 1952, il pose la première pierre de la nouvelle Poste. La cité communale est alors baptisée cité Pierre Abbat, du nom du directeur général de l'exploitation des chantiers du Trait, décédé accidentellement cette même année.

Le projet de maisons collectives est finalement remplacé par un programme de construction d'immeubles mis en œuvre par la Société d'économie mixte de la ville du Trait (SEMVIT) à partir de 1958.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1949, daté par source
    • 1958, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Chauliat Eugène
      Chauliat Eugène

      Né à Sète (Hérault). Élève de Charles Genuys (1881-1937), architecte diocésain et ACMH. Diplômé de l’école de Chaillot à Paris, Eugène Chauliat est nommé Architecte en chef des Monuments Historiques en 1920 et travaille parallèlement pour la ville de Paris. Il est en charge de la Nièvre, de l’Allier et de la Loire puis, en 1937, de l’arrondissement de Versailles (à l’exception de la ville), de la Côte-d’Or, de Rambouillet (1943) et de la Haute-Marne (1945). Membre de la Société française d'archéologie. Il prend sa retraite en 1953.

      Source consultée le 3 septembre 2020 :

      -site internet de la Compagnie des architectes en chef des monuments historiques, https://dev.compagnie-acmh.fr/chauliat/

      -site internet ArchiRès Portail francophone des bibliothèques d'écoles d'architecture et de paysage, https://www.archires.archi.fr/fr/catalogue/404755

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      architecte, architecte des Monuments historiques attribution par source

Tous les bâtiments qui constituent la cité communale présentent une architecture caractéristique de la Reconstruction : une structure en béton habillée de panneaux en pierre de taille ou en galet suivant le standing de chacun, des ouvertures soulignées par un encadrement débordant. Si le faux pan de bois en façade a disparu, les parements en pierre calcaire confèrent aux édifices qui en sont pourvus un style régionaliste dans un registre moderne. Les toitures à croupe couvertes en tuile et percées de lucarne relèvent également du style néo-normand.

  • Murs
    • béton parpaing de béton parement
    • calcaire plaquis
    • pierre plaquis
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    parc naturel régional

Documents d'archives

  • Archives municipales du Trait. 1M2 : projet de mairie et étude de centre urbain, E. Chauliat (1942-1948)

    Archives municipales, Le Trait : 1M2
    construction de la mairie et salle des fêtes : plan définitif approuvé le 27 décembre 1948 ; PV adjudication des travaux le 19 février 1949

Documents multimédia

  • Pôle image de Normandie, archives audiovisuelles. Film amateur : "Constructions au Trait", Armand Quilichini, 1958.

    Notice : "Armand Quilichini (1915-1998), secrétaire général de la Mairie du Trait, filme à titre personnel la construction de 22 logements du collectif S.E.M.V.I.T, rue Arago. Il date, à l’aide de cartons, l’évolution des travaux du terrassement jusqu’à la livraison de l’immeuble qu’il habitera avec sa famille."

    Normandie Images
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017, 2021
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Pottier Gaëlle
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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