Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
Dossier d’œuvre architecture IA76003545
| Réalisé par
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
- patrimoine industriel, patrimoine industriel reconverti de l'Eure et de la Seine-Maritime
centre de commerces et de loisirs Docks 76 - reconversion de la centrale thermique et de l'entrepôt réel des douanes
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Vallée de la Basse-Seine - Rouen
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Hydrographies
la Seine
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Commune
Rouen
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Adresse
1 boulevard Ferdinand de Lesseps
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Cadastre
2015
KW
30, 33
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Dénominationsmagasin de commerce, galerie marchande
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Précision dénominationcentre de commerces et de loisirs
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AppellationsDocks 76
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
En 2003, au terme d'une procédure d'appel à projets, la ville retient l'offre du groupe Unibail-Rodamco spécialisé dans les opérations immobilières à vocation commerciales, pour créer sur le site de l'ancienne centrale électrique et de la Compagnie des Docks un pôle de commerces et de loisirs. Ce choix répond à un double objectif : redynamiser l'activité commerciale de la ville en attirant vers Rouen une partie des consommateurs qui fréquente les centres commerciaux périphériques et lancer la première étape du projet urbain Seine-Ouest de requalification des anciens quartiers portuaires et industriels. L'ensemble immobilier est cédé pour la somme 4,1 M_. Le nouvel équipement, baptisé Docks 76, doit regrouper sur 45 000 m², près de 80 boutiques, restaurants, un cinéma de 14 salles, un parking de 1000 places et des espaces de promenade. L'investissement total s'élève à 114 M_. Le projet architectural est confié au cabinet Wilmotte, l'agence Artefact opérant comme maître d'oeuvre d'exécution. Le projet des Docks 76 prévoit la préservation de l'ancienne centrale thermique et de l'entrepôt principal de la Compagnie des Docks emblématiques du passé industrialo-portuaire du quartier, la création de 4 bâtiments contemporains et la mise en relation de l'ensemble avec les quais et la Seine. Les deux édifices conservés servent de points d'ancrage pour la restructuration de l'espace et sont utilisés comme éléments de référence pour la forme, les gabarits, les matériaux et les tons des bâtiments à créer. Le chantier est lancé en avril 2007 et les docks76 sont inaugurés deux ans plus tard, le 23 avril 2009. L'ancienne centrale abrite désormais un magasin de jouets et l'entrepôt constitue le centre névralgique du nouveau pôle commercial et acceuille une quarantaine de boutiques, réparties sur deux niveaux.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 21e siècle , daté par source
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Dates
- 2009, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Wilmotte & Associésagence d'architecture attribution par sourceWilmotte & AssociésCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : agence d'architecture attribution par source
-
Auteur :
La restauration de charpente métallique de l'ancienne centrale électrique est une priorité : la structure mise à nue va faire l'objet d'un examen minutieux et les éléments défectueux sont systématiquement remplacés ou renforcés par doublement des pièces quand la soudure n'est pas possible. son enveloppe extérieure est, quant à elle, refaite à neuf sur le modèle d'origine : restitution des verrières en toiture et de la couverture en tuiles avec des matériaux plus légers assurant l'allègement des charges et répondant aux normes de sécurité, remplacement des baies existantes par des menuiseries en châssis aluminium, reconstruction des pignons et de la façade ouest en parement de briques avec leurs frises polychromes en réutilisant les matériaux d'origine. Sur l'élévation est, le mur en brique est remplacé par un voile béton de ton brique qui joue un rôle structurel de contreventement de la structure existante. A l'interieur, la hauteur sous plafond a permis d'optimiser l'espace en réalisant une vaste mezzanine, sans trop dénaturer la volumétrie du bâtiment ni contrarier la lisibilité de la structure. Le principe d'aménagement de l'entrepôt s'exonére de modifications trop importantes. L'état du bâtiment et sa nouvelle fonction commerciale exige cependant un certain nombre d'interventions : le confortement de la structure pour réparer les pathologies ponctuelles dues au vieillissement (éclatement du béton, mise à nu et corrosion des armatures aciers, fissures), le percement des planchers pour créer des escaliers de secours, l'ouverture de la façade intérieure (donnant sur le mail central) pour installer les vitrines des boutiques...L'enveloppe du dock a fait l'objet d'un travail de restauration rigoureux pour retrouver le ton, la granulométrie et le lignage du béton d'origine. Sur le pignon principal, l'inscription Compagnie des Docks... est conservée de façon emblématique, de même que l'escalier en vis extérieur. Sur les façades latérales, les balcons de chargement sont réutilisés comme supports aux boîtes transparentes et colorées qui servent d'éléments de décor.
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Murs
- brique
- béton
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Toitsardoise, béton en couverture
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Étages2 étages carrés
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Couvrements
- charpente métallique apparente
- charpente en béton armé apparente
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- toit bombé
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TypologiesReconversion
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Collection particulière
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Bibliographie
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REAL, Emmanuelle. Reconversions : l'architecture industrielle réinventée. Rouen : Conseil Régional de Haute-Normandie, coll. Images du patrimoine 281, 2013, 304 p.
p. 284-295
Date(s) d'enquête :
2010;
Date(s) de rédaction :
2015
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
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Real Emmanuelle
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.