Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Dossier non géolocalisé
Le monument est réalisé par le sculpteur Léon Leyritz pour la ville de Belbeuf, suite à une sollicitation directe du maire et du comité d'érection. Afin d'accueillir l’œuvre du parisien, le maire de Belbeuf, Raoul de Mathan, propose en 1919 une parcelle de sa propriété pour un franc symbolique. La somme extrêmement modeste allouée à l'ensemble du projet (moins de 4 000 francs) amène Leyritz à proposer une réalisation en ciment moulé, moins onéreuse que toute autre réalisation sculptée.
Le monument, inauguré le 30 mai 1920, est initialement placé au carrefour de la route départementale 7, mais il est déplacé en 1991 sur l'actuelle place aux Alliés. A cette occasion, les agencements du soubassement sont modifiés.
Peintre et sculpteur parisien, né à Paris. Il est l'auteur d'une vingtaine de monuments en France, dont deux connus en Normandie : Belbeuf (76) et Garencières (27). Sculpteur reconnu dans le courant des années 20-30, Léon Leyritz est aussi très proche du monde de la musique, entretenant des relations d'amitié avec Maurice Ravel, pour qui il réalise un buste puis l'aménagement de son appartement, à Paris. Il participe aussi aux décors et de costumes de nombreuses pièces de théâtre, particulièrement pour Marcel Achard où ses sculptures sont disposées au milieu des meubles d'Eugène Printz.
Sculpteur. Auteur notamment de palmes éditées en grande série pour les monuments aux morts, dont celle de l'Union Nationale des Combattants (U.N.C.).
Le monument est réalisé en ciment moulé et peint. La base actuelle est en grand appareil de granit. Cinq stèles gravées des noms des soldats morts en 1914-1918 et 1939-1945 entourent désormais l’œuvre principale.
Deux des palmes en bronze proviennent de la production A. Thomas.
Une victoire ailée enlace un soldat étendu, mourant ou déjà mort. L’œuvre n'est pas sans évoquer la Psyché ranimée par le baiser de l'Amour (1793) d'Antonio Canova (1757-1822), conservée au Louvre.
MAM
AD Seine-Maritime. Série 2O, sous-série 2OP : 2OP 167 et 168, Belbeuf, travaux communaux.
AD Seine-Maritime, JPL 3_261. Journal de Rouen, 22 mai 1920.
AD Seine-Maritime, JPL 3_261. Journal de Rouen, 2 juin 1920.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.