Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1975 à 2021.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
- inventaire topographique, Le Havre agglomération
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vallée de la Basse-Seine
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Hydrographies
la Manche
la Seine
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Commune
Le Havre
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Lieu-dit
Le Port du Havre,
bassin Théophile Ducrocq
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Adresse
terre-plein Sud
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Cadastre
2007
ND,NE,NI,NH,NY
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Dénominationsentrepôt industriel
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Précision dénominationentrepôt portuaire de produits pétroliers
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Appellationsterminal CIM
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesbassin, quai, réservoir industriel, poste de chargement, voie navigable
En 1920, le ministre des Travaux Publics, en accord avec la Chambre de Commerce du Havre, autorise la Compagnie Industrielle Maritime à fonder sur l'avant-port du Havre un établissement de réception, de stockage et de manutention des hydrocarbures. D'après le contrat de concession qui lui est accordé en 1922, la CIM finance les travaux et les équipements mais bénéficie en contrepartie du monopole d'exploitation. Les travaux sont engagés en août 1922 sur le terre-plein sud. Ce premier bassin permet la réception de tankers de 180 m de long et le stockage de 58 000 m3 de brut. En mars 1926, la CIM y reçoit son premier tanker, l'INVERARDER, un pétrolier anglais venu décharger 3 000 t de brut. Entre 1929 et 1934, la mise en service des quatre grandes raffineries de la Basse-Seine entraîne l'accroissement brutal de l'activité de la CIM. En 1935, la CIM assure plus de 99 % des importations pétrolières du Havre. En 1938, un second bassin est creusé et la capacité de stockage portée à 200 000 m3.
Au sortir de la 2e Guerre Mondiale, le bilan est lourd pour la CIM : ses réservoirs sont hors d'usage, ses bassins envasés et sa concession nord est entièrement détruite. Le programme de reconstruction engagé en 1946 prévoit d'emblée la modernisation des équipements et l'augmentation des capacités de réception et de stockage (3,7 Mt de brut sont déchargées au Havre en 1948 contre 2,8 Mt en 1938). En 1955, un 3e bassin est mis en service sur le terre-plein sud. En 1960, la capacité de stockage de la CIM atteint 500 000 m3.
L'augmentation de la taille des pétroliers au cours des années 1960 et 1970 nécessite l'approfondissement des accès nautiques et des bassins. L'extension du parc de stockage vers l'est, le long de la digue Charles Laroche, permet l'installation de réservoirs géants de 85 000 m3, portant la capacité totale de stockage à 2,8 M de m3 à la fin des années 1970. La CIM gère depuis 1976, le terminal pétrolier d'Antifer. Elle emploie alors 250 personnes.
Dans les années 2000, sa capacité de stockage est portée à 2,4 M m3 pour le pétrole brut et de 1,7 M m3 pour les produits raffinés (carburéacteur, gazole et biocarburants, essences, fuel domestique, naphta).
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1922, daté par source
- 1938, daté par source
- 1955, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Compagnie industrielle maritime (CIM) (1921 - )commanditaire attribution par sourceCompagnie industrielle maritime (CIM)
La C.I.M., Compagnie Industrielle Maritime, est créée en 1921 par l'état associé à des capitaux privés. Siégeant à Paris et ayant obtenu une concession portuaire, elle fait du Havre son principal établissement en exploitant les terminaux pour importer le pétrole brut avec un traité de concession avec le Port autonome. Parallèlement elle exploite des lignes maritimes de passagers avec les Amériques du Nord et du Sud. Elle est le premier stockiste indépendant de pétrole brut et de produits raffinés en France et quatrième en Europe du Nord-Ouest, et dispose d’une vaste infrastructure avec connexion des installations du Terminal du Havre par oléoducs aux raffineries Total et ExxonMobil pour les approvisionnements en pétrole brut et connexion au réseau d’oléoducs Trapil pour l’approvisionnement en produits raffinés de la région parisienne et du Val de Loire.
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Personnalité :
Aujourd'hui, les installations de la CIM occupent une superficie de 160 ha sur le terre-plein sud. Elles se composent de 8 appontements accessibles à des navires de 18 m de tirant d'eau et jaugeant jusqu'à 280 000 t à pleine charge et d'un gigantesque parc de stockage de 109 réservoirs représentant une capacité de stockage de 4,4 M de m3 (2,9 M de m3 sont affectés au pétrole brut et 1,5 M de m3 aux produits raffinés). Ces installations sont connectées par pipe-line aux trois raffineries de la Basse-Seine qu'elles approvisionnent en brut et, par le réseau d'oléoducs Trapil aux dépôts d'hydrocarbures de la région parisienne.
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Murs
- brique
- métal
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Toitsmétal en couverture
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) CIM
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) CIM
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Grand Port Maritime du Havre
Bibliographie
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LE DEZ, Morgan. Le commerce et l’industrie des pétroles en Basse-Seine (1860-1939). Mémoire de DEA sous la direction d’Alain Leménorel, université du Havre. Juin 2002, 190 p.
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REAL, Emmanuelle. Le paysage industriel de la Basse-Seine. Rouen : Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie, Service régional de l'inventaire du patrimoine culturel de Haute-Normandie, coll. Images du patrimoine 249, 2008, 263 p.
p. 44, 45. -
LE DEZ, Morgan. Le commerce et l’industrie des pétroles dans la basse vallée de la Seine : 1860-1940 : la naissance d’un complexe énergétique, entre interventions étatiques et initiatives locales. Thèse de doctorat, sous la direction d'Alain Leménorel, université du Havre, 2009, 2 vol. 855 f.
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LE DEZ, Morgan. Pétrole en Seine (1861-1940). Du négoce transatlantique au cœur du raffinage français. Bruxelles, Ed. Peter Lang, collection France contemporaine, n° 3, 2012, 427 p.
Périodiques
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LE DEZ, Morgan Le Dez. La compagnie industrielle maritime (1920-1940) : regard sur un acteur portuaire du Havre. Études normandes, vol. 51, no 3, 2002, p. 5–18.
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LE DEZ, Morgan. Aux origines de l’industrie pétrolière française : le rôle pionnier du Havre 1860-1914. in Cahiers Havrais de Recherche Historique, n° 63, 2005, pp. 69-86.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Dossier d’ensemble
bassin de marée Théophile Ducrocq
Lieu-dit : Le Port du Havre, Bassin Théophile Ducrocq
Adresse : digue, Charles Laroche, quai, Joannès Couvert, route du Môle central
raffinerie de pétrole de la Société Maritime des Pétroles, puis Société des Pétroles Jupiter, puis Shell, puis Pétroplus
Adresse : boulevard Maritime
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.