Dossier d’œuvre architecture IA76003069 | Réalisé par
Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
  • inventaire topographique, Le Havre agglomération
cité des Côtes Blanches
Œuvre étudiée
Auteur (reproduction)
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général
  • (c) Total

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Le Havre agglomération
  • Hydrographies canal de Tancarville la Seine
  • Commune Gonfreville-l'Orcher
  • Lieu-dit Les Côtes Blanches,
  • Adresse avenue des Côtes Blanches , chemin des Erables , chemin de Saint-Dignefort
  • Cadastre 2008 AK  ; 2008 AO
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Précision dénomination
    cité du personnel d'urgence de la raffinerie de Normandie
  • Appellations
    cité des Côtes Blanches
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    logement de contremaître, maison, immeuble à logements

Parallèlement à l'installation de la raffinerie, la Compagnie Française de Raffinage lance, dès 1932, la construction de la petite cité des Côtes-Blanches sur la pente de la falaise qui borde le canal de Tancarville au nord. Elle comprend alors vingt-six maisons jumelées destinées au personnel des services d'urgence et d'encadrement ainsi qu'un hôtel de 59 chambres pour les célibataires, servant également de siège aux associations de la CFR.

Pour faire face à la pénurie de logements, une extension est réalisée en 1947 : 35 maisons jumelées sont construites auxquelles s'ajoutent cinq pavillons implantés plus à l'ouest au lieu-dit le Caridroit.

L'hôtel des célibataires est détruit en 2003.

Toutes les maisons qui constituent la cité des Côtes Blanches sont des maisons jumelées d'un étage construites en rez-de-chaussée surélevé en parpaing de béton. Certaines présentent des éléments de style régionaliste (faux pan de bois à l'étage), les autres des volumes caractéristiques de l’habitat traditionnel (toits à longs pans et demi croupe). L’hôtel des célibataires aujourd'hui disparu était construit sur deux étages et un étage de comble suivant un axe de symétrie et présentait également des volumes caractéristiques de l'habitat traditionnel (chiens-assis, toits à longs pans et demi croupe…).

  • Murs
    • béton parpaing de béton
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Typologies
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Périodiques

  • RINGUENET, Didier. Le commerce de l’industrie du pétrole au Havre des origines aux événements de Suez (1861-1956). In: Études Normandes, 24e année, n°285, 1975. pp. 1-28.

    p. 16, 22
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Normandie - Inventaire général
Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.