Dossier d’œuvre architecture IA76002987 | Réalisé par ;
Chéron Philippe (Rédacteur)
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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  • inventaire topographique, canton d'Elbeuf
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Seine-Maritime - Elbeuf
  • Commune Elbeuf
  • Lieu-dit
  • Adresse 47 rue Jean Jaurès
  • Cadastre 2001 AS 87 Dernière mise à jour : 14/03/2018
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, maison, garage

Cette maison, sise au n°47 de la rue Jean Jaurès, est bâtie sur un plan régulier. Elle comporte un sous-sol à usage de caves, surmonté d’un rez-de-chaussée, de deux étages droits d’habitation et d’un étage de combles. Elle se signale par la forme inhabituelle de son toit à longs pans brisés, couvert d’ardoises et orné de lucarnes à fronton triangulaire. Le travail des architectes a porté sur les éléments de décoration, dans lesquels ils ont introduit de subtiles variations pour animer la façade : au rez-de-chaussée, des baies carrées alternent, à l’étage, avec des fenêtres à meneaux rectangulaires, dotées de garde-corps en fer, au dessin souple et arrondi. Le rythme de la façade naît également de l’emploi des matériaux : un soubassement de béton gravillonné, contrastant avec, à l’étage, un décor de briques débordantes, repris dans les piédroits et le trumeau central des lucarnes.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1951, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Viret Emile
      Viret Emile

      Architecte français.

      Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier (https://agorha.inha.fr/)

      Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts : 5396. Émile Louis Viret, né à Paris 2è le 3 août 1881, fils d'Émile Viret 26 ans négociant, et de Juliette Augustine Lorgnet 27 ans négociante, élève de Henri Deglane, admis en 2è classe le 13 mai 1902, obtient un total de 21 valeurs dont 1 3è Médaille en construction, 1è classe le 3 janvier 1906, obtient un total de 13 valeurs dont 1 1è Seconde Médaille en projet rendu, édifie le Collège San Carlos au Portugal en 1907, diplômé le 27 février 1908 (80è promotion, Une Villa) (architecte et urbaniste au Brésil en coll. avec Gabriel Marmorat (1882-ap. 1949) de 1908 à 1923; architecte du ministère de l'Agriculture et de l'État de Paraná (Brésil); travaux d'urbanisme à Rio de Janeiro, Victoria, Curytiba; nommé architecte en chef du Palais d'honneur de la France à l'Exposition de Rio de Janeiro le 14 avril 1922, auteur avec Marmorat du Pavillon, copie du Petit Trianon, offert par le gouvernement français à l'Academia Brasileira de Letras à Rio de Janeiro en décembre 1923, de l'Observatoire national et de l'Institut de zootechnie; travaux d'urbanisme à Rio de Janeiro, Victoria, Curytiba; construit à Rio l'Observatoire, le Siège du Crédit foncier du Brésil, la Banque hypothécaire du Brésil, à São Paulo, la Banque hypothécaire de l'État; importe des matériaux de construction et de décoration au Brésil; expert près le Crédit foncier du Brésil et de l'Amérique du Sud, la Banque hypothécaire de l'État d'Espinto Santo, conseiller de la Chambre de commerce française de Rio de Janeiro; membre de la Bienfaisance française à Rio de Janeiro, membre de l'Alliance française à Rio de Janeiro; incorporé le 2 août 1914, sous-officier au 153è régiment d'infanterie, réformé le 12 septembre 1916; puis à Paris 8è en 1923, s'associe à nouveau avec Marmorat en 1930 [toujours associés à Paris 8è en 1949]; exposent au Salon de la Société française des Urbanistes en 1941, Carrefour à l'entrée d'un gros bourg placé en bordure d'une route à grand trafic], et 1942, Centre scolaire d'éducation physique Ouest Porte de Clignancourt, en coll. avec Bresse, puis avec Dumont jusqu'en juin 1956; expose au 8è Salon de la Société française des Urbanistes en 1942, Contribution à l'étude de l'aménagement de l'îlot insalubre n° 11 à Paris, en coll. avec Robert Maugée; construit en France immeubles, banques, cinémas, des villas à Cabourg et Houlgate (Calvados); membre de la Société française des urbanistes, vice-président [en 1941-42], président, président d'honneur, membre associé de la Société nationale des Beaux-arts en [1932 ou 1933]; membre de l'Automobile Club de France et du Jockey Club du Brésil, du Rotary Club de Paris, des Escholiers, des Optimistes; officier d'Académie en 1914, chevalier de la Légion d'honneur (décret du 25 mars 1923, ministère du Commerce), officier du Nichan Iftikhar et du Ouissam Alaouite; mort à Paris 12è le 30 octobre 1968; Archives nationales de France, AJ/52/437, dossier d’élève; Archives nationales de France, dossier Légion d'honneur, 19800035/941/9470; figure dans le Who's Who in France, éd. 1961-62; Delaire)

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Lair Edmond
      Lair Edmond

      Architecte rouennais. L'architecte Edmond Lair obtient son diplôme de l'École des Beaux-Arts de Paris le 11 juin 1919. Il s'installe à Rouen en 1931.

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    • Auteur :
      Société Coopérative Reconstruire
      Société Coopérative Reconstruire

      Société coopérative basée à Rouen, regroupant tous les sinistrés d'Elbeuf.

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Cette maison, sise au n°47 de la rue Jean Jaurès, est bâtie sur un plan régulier. Elle comporte un sous-sol à usage de caves, surmonté d’un rez-de-chaussée, de deux étages droits d’habitation et d’un étage de combles. Elle se signale par la forme inhabituelle de son toit à longs pans brisés, couvert d’ardoises et orné de lucarnes à fronton triangulaire. Le travail des architectes a porté sur les éléments de décoration, dans lesquels ils ont introduit de subtiles variations pour animer la façade : au rez-de-chaussée, des baies carrées alternent, à l’étage, avec des fenêtres à meneaux rectangulaires, dotées de garde-corps en fer, au dessin souple et arrondi. Le rythme de la façade naît également de l’emploi des matériaux : un soubassement de béton gravillonné, contrastant avec, à l’étage, un décor de briques débordantes, repris dans les piédroits et le trumeau central des lucarnes.

  • Murs
    • béton enduit
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    2 étages carrés, sous-sol, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Typologies
    bâti de la Reconstruction
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

A noter, une belle cage d´escalier à claustra.

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007, 2024
(c) Région Normandie - Inventaire général
Philippe Emmanuelle
Philippe Emmanuelle

Conservatrice en chef du Patrimoine

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Chéron Philippe
Chéron Philippe

Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.

Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.

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