Sculpteur. Ancien praticien de Rodin, sculpteur reconnu, ancien combattant. Il a réalisé une dizaine de monuments en Normandie (Caen, monument de la Victoire, Le Havre Sanvic, Sainte-Adresse...) et dans les Vosges (Le Thillot). Il est également le conservateur du musée des beaux-arts du Havre de 1925 à 1951. Désireux de constituer un embryon d'œuvres du 20e siècle, il persuade des artistes de céder une œuvre à prix modique entre 1926 et 1928. Il s'intéresse à enrichir le musée dont il a la charge en matière de gravure à partir de 1930. Il a constitué une collection de verres provenant de toute l'Europe.

 Sculpteur, il est né à Épinal en 1878 et meurt au Havre en 1956. Élève de Mengué et d'Aubé, il obtient une médaille d’honneur en 1909, d’or en 1910 et encore d’argent en 1920. À cette époque, il est conservateur du musée des Beaux-arts du Havre. Au Salon parisien des Artistes Français de 1914, il expose deux groupes en marbre "Portrait du Docteur Guiraud" et une "Etude". En 1923, il réalise le monument aux morts du Thillot. Le musée d’Épinal conserve de lui la réduction d’un monument aux aviateurs Garnier, d’Autroche et Gendreau, du centre d’Épinal, tués dans deux accidents d’aviation le 20 octobre 1913.Il sculpta les bustes de Rodin et de Houdain, conservés au musée de Troyes.

Alphonse Saladin par Gaston Varenne. La  Lorraine illustrée de 1906, pp. 123-128

Architecte havrais, formé chez William Cargill en 1900, diplômé ENSBA en 1909, associé à Oscar Widmaier de 1910 à 1920. Il construit le cinéma Eden en 1920, la chapelle du foyer du Bon Pasteur en 1926, la morgue du cimetière de Sainte-Adresse en 1930 (architecte de la ville), Le Crédit lyonnais en 1934 et participe au chantier des HBM de Tourneville. Inscrit sur la liste des architectes agréés pour la Reconstruction (n° 1004). Il intervient dans la Reconstruction du Havre, associé en 1949 avec Henri Loisel et Raymond Audigier (S53, S85, cité des Champs-Barrets). Il a formé l’architecte Henri Daigue (CROSNIER, 2006).