Dossier d’œuvre architecture IA76000204 | Réalisé par
Etienne Claire (Contributeur)
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • inventaire topographique, Le Havre agglomération
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
écluse François Ier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Le Havre agglomération - Le Havre-2
  • Hydrographies canal de Tancarville la Seine
  • Commune Le Havre
  • Lieu-dit Le Port du Havre
  • Adresse avenue de l' Amiral du Chillou
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    écluse
  • Précision dénomination
    écluse à sas
  • Appellations
    dite Ecluse François Ier
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

La décision de construire une écluse pour assurer un niveau constant dans les extensions du port vers l'est est inscrite dans le IVe plan. L'Ecluse François Ier est commencée en 1967 et livrée en 1972. Elle comprend un pont coulisant à l'Ouest et un pont levant à l'est, tous deux à tablier de métal. Le poste de commande et la vigie sont construits par l'agence Loisel Ernoult Renaud, les bâtiments d'entretien par l'architecte Jacques Neuville. Elle relie les bassins de marée à l'arrière-port structuré par une zone Industrialo-Portuaire. Le canal du Havre sur lequel ouvre l'écluse et qui devait doubler le canal de Tancarville n'a pas été achevé et s'arrête sur la commune de saint Vigor d'Ymonville, à hauteur de la cimenterie Lafarge

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1965, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Loisel Henri
      Loisel Henri

      Architecte D.E.T.P., associé à Jean-Marie Renaud et Gérard Ernoult. Inscrit sur la liste des architectes agréés pour la Reconstruction (n° 3358). Co signe les permis de construire des S53, S21 et V7. Intervient sur de nombreux édifices du port autonome (Atelier, BCMO, foyer des dockers...) et dans les grands ensembles, Champs Barets, Tourneville, Beaulieu à Harfleur, la ZUP de Caucriauville et le groupe Humbert en 1967.

      "Né à Fécamp le 2 mars 1904, il acquiert à l’École des Travaux Publics une double formation d'architecte et d'ingénieur. De retour de captivité, il participe à la Reconstruction en association avec ses confrères Vallin et Audigier, mais, à titre personnel, prend très vite conscience de la nouvelle commande : il s'agit de répondre à la nécessité de construire des milliers de logements sociaux tant pour le relogement des sinistrés les plus pauvres que pour faire face à une demande croissante dans une agglomération qui s'industrialise. Henri Loisel propose des solutions techniques comme la préfabrication et l'industrialisation : le procédé "Camus", qui devait faire le tour du monde, naît au Havre de la rencontre d'Henri Loisel et d'un entrepreneur local dynamique qui donnera son nom au procédé. Méthodes et techniques nouvelles trouvent des applications locales au Perrey, à Aplemont, à Harfleur-Beaulieu, aux Champs-Barets,. Il fut architecte chef de groupe des ZUP de la Mare Rouge et de Caucriauville, et l'adjoint de Pierre Sonrel, architecte en chef de la ZUP de Caucriauville. Henri Loisel a réalisé de multiples ouvrages dans les domaines des constructions scolaires (lycées, groupes scolaires, collèges) et hospitalières (hôpital Calmette, hôpital Pierre Janet, maisons de retraite,.). Il reçut successivement les croix de chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur et d'officier dans l'Ordre national du mérite. Henri Loisel est décédé à Rouelles le 28 septembre 1983 (source : délibération n°20030993 du 18 décembre 2003)". [Extrait de la notice détaillée dédiée à LOISEL Henri, Archives municipales du Havre.]

      L’ingénieur Henri Loisel est arrivé au Havre en 1942 et s’associe à René Vallin. En 1947, il est, avec Guy Lagneau, chef de groupe pour le V7 qui complète les ISAI de l’Hôtel de Ville. Il reçoit alors sa première commande du PAH, la Capitainerie. Son projet donne satisfaction et en 1948, il dessine les façades des Magasins et Ateliers du bassin de la Citadelle. Il s’associe avec Raymond Audigier jusqu’en 1950 et fonde l’un des premiers bureau d’études français intégré à une agence d’architecture, le Bureau Havrais d’Etudes Techniques. Il reconstruit l’atelier des Tréfileries et Laminoirs du Havre, les immeubles préfabriqués avec le procédé Camus, est élu en 1953 président de l’influente Chambre Syndicale des architectes et devint architecte de l’arrondissement. Son souci de productivité doublé d’une rare volonté de reconnaissance sociale en font bientôt le plus important architecte de la place, privilégiant la technique et l’efficacité. Il réalise en 1960 le Bureau Central de la Main d’Oeuvre sur commande du PAH et est le correspondant local du bureau parisien pour l’opération de la ZUP de Caucriauville (Frédéric Saunier).

      L'agence Loisel, Renaud et Ernoult, installée au Havre, est à l'origine de plusieurs constructions scolaires, notamment en Basse et Haute-Normandie : lycée Fernard Léger à Flers (61), collège annexé au lycée Emile Maupas à Vire (14), collège Marie Curie à Vire (14), école du Canteloup à Honfleur (14), collège de Caumont-l'Eventé (14), collège à Goderville (76), collège Guy Moquet à Harfleur (76), cité scolaire de Montivilliers (76), etc.

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      ingénieur attribution par source
    • Auteur :
      Ernoult Gérard
      Ernoult Gérard

      Urbaniste et architecte. Élève de François Herr et de Georges Féray à l’École régionale d’architecture de Rouen ; puis à l’école des Beaux-Arts de Paris de 1958-1961. Architecte au Havre, associé à Henri Loisel et Jean Marie Renaud. Architecte conseil du port autonome du Havre, de l'arrondissement du Havre, du centre hospitalier du Havre, etc. ; logements sociaux, bâtiments scolaires industrialisés, constructions hospitalières au Havre (76), à Honfleur (14) et Alençon (61), constructions industrielles, bureaux, bâtiments publics ; vice-président de Cobaty Haute-Normandie ; vice-président du conseil régional de l'Ordre des architectes en 1978-1980 ; chevalier de la Légion d'honneur.

      (voir le Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts (1800-1968), notice de Ernoult, Gérard © INHA__PERSONNES__154264, URL : http://www.purl.org/inha/agorha/002/154264 ; http://agorha.inha.fr).

      L'agence Loisel, Renaud et Ernoult, installée au Havre, est à l'origine de plusieurs constructions scolaires, notamment en Basse et Haute-Normandie : lycée Fernard Léger à Flers (61), collège annexé au lycée Emile Maupas à Vire (14), collège Marie Curie à Vire (14), école du Canteloup à Honfleur (14), collège de Caumont-l'Eventé (14), collège à Goderville (76), collège Guy Moquet à Harfleur (76), cité scolaire de Montivilliers (76), etc.

      Le Havre : Architecte urbaniste havrais, élève à l’Ecole d’Architecture de Rouen, diplômé ENSBA en 1961. Associé de l’ingénieur architecte Henri Loisel pour les relations de son agence avec le Port autonome du Havre et le contrôle des entreprises, il construit en 1957 le Bureau central de la Main d’œuvre (BCMO). Architecte conseil du Port autonome, il participe à l’aménagement de la Zone industrielle portuaire, notamment pour les questions paysagères ; il édifie le poste de commandement et la vigie de l’écluse François Ier en 1972. Il participe activement à la construction de la ZUP de Caucriauville sous la maîtrise d’oeuvre du cabinet Sonrel-Duthilleul, notamment la tour réservoir. Il construit la CPAM en 1975 et prend la suite d’Henri Loisel à la tête de son agence d’architecture du BHET.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Neuville Jacques
      Neuville Jacques

      Jacques Neuville, architecte havrais (1895 – après 1967), formé chez Alexandre Franche, s’installe à son compte en 1935. Inscri sur la liste des architectes agréés pour la Reconstruction (n° 7842). Il participe à la Reconstruction du Havre (îlot S29 avenue Foch, villas à Sainte-Adresse). Il est associé avec son fils Jacques Neuville.

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L'écluse François 1er mesure 400 m de longueur, 67 m de largeur et 24,5m de profondeur. Elle est accessible aux navires de 250 000 tpl. Elle fut un temps la plus grande du monde, avant d'être dépassée par une écluse du port d'Anvers.

  • Murs
    • béton
    • métal
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • MARREY, Bernard. Les Ponts modernes. 20e siècle. Paris : Picard, 1995. 280 p. ; ill. : 28 cm.

    Le pont François Ier.
  • SAUNIER, Frédéric. Histoire architecturale du port du Havre : 1944-1974. Paris : Université Paris I Panthéon-Sorbonne , 1996. 135 p. : Ill. 30 cm. [Université Paris I Panthéon-Sorbonne, U.E.R. Histoire de l'Art et Archéologie. Mémoire de D.E.A. Octobre 1996].

    Centre de documentation du SRI Haute-Normandie
    Ecluse François Ier.

Périodiques

  • Le Havre Presse. 26 juin 1971 : la volée du pont mobile de la plus grande écluse du monde est sortie des chantiers rouennais hier.

    C.F.E.M. 70 m, 355 tonnes d'acier.
  • Le Havre Presse. 23 décembre 1971 : Mise en service de la grande écluse.

    Le paquebot français Port Anna y a pénétré le premier.
  • Le Havre Presse. 13 janvier 1972 : devenue opérationnelle, la grande écluse sera la clé de l'expansion du Havre.

Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1992, 2005
(c) Région Normandie - Inventaire général
Etienne Claire
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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