Dossier d’œuvre architecture IA76000142 | Réalisé par
Etienne Claire (Contributeur)
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Real Emmanuelle (Contributeur)
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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  • inventaire topographique, Le Havre agglomération
  • patrimoine industriel, patrimoine industriel de la vallée de la Basse-Seine
corderies de la Seine
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Le Havre agglomération
  • Hydrographies canal de Tancarville la Seine
  • Commune Le Havre
  • Lieu-dit L'Eure, quartier de la Vallée
  • Adresse 192 rue de la Vallée , rue des Chantiers
  • Cadastre 1941 M 24 2722-2723  ; 1983 OM 4400
  • Précisions anciennement commune de L'Eure
  • Dénominations
    corderie, câblerie
  • Appellations
    Corderies de la Seine
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    hangar industriel, corderie, câblerie

La Société Anonyme des Corderies de la Seine fondée en 1899 avec un capital de 1,25 MF et un siège social au Havre, quai d'Orléans, fait édifier dans le quartier de Graville, rue de la Vallée, une immense corderie qui se déploie sur 5 ha dont 1,5 ha de surface couverte. Elle est alimentée en énergie par deux machines à vapeur de 8 502 CV mises en service en 1900. L'usine emploie 160 salariés à son démarrage, 250 en 1910 et 350 à la veille de la Grande-Guerre. Pour compléter la production de corde en fibre traditionnelles (chanvre, manille, sisal...), une câblerie métallique est installée en 1902. Avec une longueur de 600 m de longueur, le bâtiment s'impose comme le plus important par rapport aux autres ateliers comme le montre le plan de l'usine réalisé en 1913. En 1914, la production annuelle atteint 5 000 T dont 500 T de fils d'aciers.

La corderie de la Seine connait un développement rapide et considérable au lendemain de la Première Guerre mondiale : la production annuelle passe à 18 000 T en 1921 puis à 20 000 T en 1923. L'effectif passe de 1000 à 1200 ouvriers aux mêmes dates. L'usine est agrandie en 1920 par la construction d'un nouvel atelier de 12000 m2.

Les Corderies de la Seine sont absorbées en 1923 par les Tréfileries et Laminoirs du Havre (TLH). Seules la tréfilerie d'acier et la production de cordes métalliques sont maintenues en activité. Le site compte 950 employés dans les années 1950.

En 1966, l'usine intègre le groupe Péchiney Ugine Kullmann qui vient de racheter les TLH, devenus Tréfimétaux. La même année la tréfilerie d'acier est vendue aux Hauts Fourneaux de la Chiers implantés à Longwy (54) qui ferment définitivement l'usine en 1971. Les bâtiments sont alors réutilisés comme entrepôts et ateliers par diverses sociétés, dont les Rhums Chauvet.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 3e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1899, daté par travaux historiques
    • 1902, daté par travaux historiques
    • 1920, daté par travaux historiques
    • 1971, daté par travaux historiques

Les ateliers consistent en une de série de halles contiguës construites de plain-pied en maçonnerie de brique bicolore à assises alternées et couvertes de toits à lanterneau.

  • Murs
    • brique appareil à assises alternées
    • béton béton armé
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
    • lanterneau
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Corderies de la Seine. Le Havre. Le Havre : Trefileries et laminoirs du Havre, sans date (1925?). In 12. 76 photographies.

  • Corderies de la Seine. Cables métalliques. Le Havre : Tréfileries et laminoirs du Havre, sans date (1925?). 12 p. in 12.

Périodiques

  • MAILLARD, Jean-Louis. La construction navale au Havre de 1830 à nos jours. Études Normandes, n°3, 1980, pp. 41-68.

    p. 62-63
Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1992, 2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
Etienne Claire
Etienne Claire

Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.

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Real Emmanuelle
Real Emmanuelle

Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.

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