Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Photographe du SRI Rouen, actif entre 1969 et 2010.
Dossier non géolocalisé
En 1919, le dessin aquarellé de l'architecte havrais William Cargill est exposé pour avis public. Il présente le projet de futur monument aux morts pour la place d'Armes, associé au mionument à Jean de Grouchy. Le 30 août 1919, le projet remanié à la demande de la municipalité est présenté par l'architecte : il s'agit d'ériger un hémicycle avec ornementation et grille d’entourage. Il est jugé trop onéreux par la ville qui choisit la solution d'un bas-relief à installer dans la cour de la mairie. "Sur l'un des côtés de la vieille tour, près de la porte ogivale de l’escalier, la tour serait débarrassée de son affreux enduit en ciment, la pierre remise à nu".
Le comité demande au sculpteur Alphonse Saladin et à un autre havrais, l'architecte Alexandre Franche, d'étudier cette nouvelle piste. Le 7 août 1920, il adopte finalement le projet d'Eric de Nussy, statuaire à Paris, et d'Alexandre Franche, architecte havrais. Pour faire venir l’œuvre de Paris à Harfleur, la mairie engage pour le transport le camionneur M. Saint-Léger. L'entrepreneur de maçonnerie Doisnel se charge quant à lui de la pose. Le monument, réalisé pour la somme de 18 000 F, est inauguré le 11 novembre 1921.
Le modèle en plâtre de l’œuvre, nommée "Appel suprême" est exposé au Salon des Artistes français à Paris en 1919. Eric de Nussy exécute un autre exemplaire de cette composition en marbre et calcaire pour la ville de Redon (Ille-et-Vilaine).
Le monument aux morts d'Harfleur disparaît en 1985 lors du réaménagement de la place de la mairie et la destruction du mur de la cour où il se trouvait fixé.
Architecte havrais. Formé dans l'agence de William Cargill en 1910, diplômé ENSBA en 1912, il reste associé à Cargill après le départ de ce dernier pour Paris en 1919, jusqu'en 1936. Participe à l'opération des HBM de Tourneville. avec André Houdaille, il est le seul architecte havrais à avoir fait publier ses oeuvres par les Editions EDARI. Inscrit sur la liste des architectes agréés pour la Reconstruction (n°449). Associé avec Henri Vernot et Noël Boucher, il participe à la Reconstruction du Havre (îlots S29, S38-39, S56,V49).
Alexandre franche, né le 13 janvier 1883. Etudes à l'institution Saint-Joseph du Havre où il suivit les cours de dessin de Léon Monlon, sculpteur (1er prix chaque année). ENSBA, atelier Daumey-Jaussely, DPLG. à la fin de la guerre, lieutenant de réserve du 129e régiment, croix de guerre. Au Havre travailla dans el cabinet de William Cargill, DPLG dont il devint l'associé. Après le départ de Cargill, installe son cabinet rue de Séry, qu'il abandonne après les bombardements pour s'installer rue Maréchal-Galliéni, puis rue Bernardin-de-Saint-Pierre avec deux associées Boucher et Vernot. Il construisit l'hôtel de ville d'Yvetot, la caserne des sapeurs-pompiers du Havre, l'école de filles et un pensionnat à Neufchâtel-en-Bray , l'institution saint-Joseph, la caisse d'épargne qu'il construisit en 1936 à l'emplacement de l'actuelle avenue Foch. il fut l'architecte de la ville de Harfleur. Il construisit des îlots importants, en particulier les premiers groupes d'HLM rue Louis-Blanc qui existent encore (Nécrologie bulletin architectes du Havre et de l'arrondissement).
Sculpteur parisien.
Sculpteur. Ancien praticien de Rodin, sculpteur reconnu, ancien combattant. Il a réalisé une dizaine de monuments en Normandie (Caen, monument de la Victoire, Le Havre Sanvic, Sainte-Adresse...) et dans les Vosges (Le Thillot). Il est également le conservateur du musée des beaux-arts du Havre de 1925 à 1951. Désireux de constituer un embryon d'œuvres du 20e siècle, il persuade des artistes de céder une œuvre à prix modique entre 1926 et 1928. Il s'intéresse à enrichir le musée dont il a la charge en matière de gravure à partir de 1930. Il a constitué une collection de verres provenant de toute l'Europe.
Sculpteur, il est né à Épinal en 1878 et meurt au Havre en 1956. Élève de Mengué et d'Aubé, il obtient une médaille d’honneur en 1909, d’or en 1910 et encore d’argent en 1920. À cette époque, il est conservateur du musée des Beaux-arts du Havre. Au Salon parisien des Artistes Français de 1914, il expose deux groupes en marbre "Portrait du Docteur Guiraud" et une "Etude". En 1923, il réalise le monument aux morts du Thillot. Le musée d’Épinal conserve de lui la réduction d’un monument aux aviateurs Garnier, d’Autroche et Gendreau, du centre d’Épinal, tués dans deux accidents d’aviation le 20 octobre 1913.Il sculpta les bustes de Rodin et de Houdain, conservés au musée de Troyes.
Alphonse Saladin par Gaston Varenne. La Lorraine illustrée de 1906, pp. 123-128
Un mur-stèle présente, sculptée en demi-relief, une femme en deuil. Une urne funéraire sculptée en bas-relief est placée sur un piédestal. La liste des victimes communales est surmontée d'une palme.
Soubassement de silex équarris (?)
inscription :
HARFLEUR / 1914-1918 / A SES ENFANTS
Une femme éplorée, couverte d'un voile, tend les mains devant elle.
Eric de Nussy s'est inspiré pour sa réalisation d'un portrait photographique de Rochlitz présentant Sarah Bernardt dans le rôle de Phèdre en 1892.
Non précisées.
AD Seine-Maritime. Série 2O ; sous-série 2O, 2O 1165 : Harfleur. Travaux communaux.
AM Harfleur. Registres de délibérations du Conseil Municipal de la ville de Harfleur.21 février 1920 : Présentation par les architectes Cargill et Franche d'un monument aux morts à ériger place d'Armes, réuni à celui de Jean Grouchy.
AD Seine-Maritime, JPL 3_264. Journal de Rouen, 15 novembre 1921.
Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1972 à 1978. Cheffe du Service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie et chercheur de 1978 à 1988. Chercheur au Service Régional de l'Inventaire de Haute-Normandie de 1988 à 2005, puis chef du dit Service et chercheur de 2005 à 2015. Spécialités : patrimoine rural, patrimoine urbain, patrimoine de la villégiature. Etude fondamentale de l'agglomération du Havre. Publications : Claire Etienne-Steiner.