Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Tourouvre
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Commune
Longny-au-Perche
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Lieu-dit
le Bourg
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Adresse
rue Aristide Briand
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Précisions
nouvelle commune Longny-les-Villages
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Dénominationsrue
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesmaison, boutique
La rue Aristide Briand, anciennement rue de la Maté, constitue, avec la rue de Chartres qui lui est parallèle, le faubourg de Vaugelé, du nom du ruisseau qui sépare les deux rues. Son urbanisation ne semble pas antérieure aux 16e et 17e siècles, correspondant à la période de construction de plusieurs maisons, notamment celles situées aux n°4 et 6, présentant une structure en pan de bois toujours visibles à l’extérieur, et aux n°25 et 27, dont la structure en pan de bois reste à l’état de vestige à l’intérieur. La rue s'est particulièrement développée au 18e siècle et au début du siècle suivant, avec l’essor industriel de la commune : nombreuses sont les maisons de cette époque aux façades maçonnées et enduites et aux encadrements d’ouvertures en brique. Le premier recensement de population datant de l’an XIII (1804-1805) dénombre 275 habitants regroupés dans 68 foyers pour la rue de la Maté. En 1846, ils sont 273 riverains (102 foyers) répartis dans 93 maisons. La population ouvrière est largement dominante avec 33 journaliers, 17 fileuses, 3 tisserands, 4 tuiliers, 3 sabotiers, 3 tanneurs, 3 charpentiers, 3 maréchaux-ferrants, 2 menuisiers, un maçon, un cordonnier, un charron, un forgeron… Parmi elle, les métiers liés à la transformation du chanvre en fil et en toile – une activité se pratiquant pour l’essentiel à domicile mais déjà en déclin à cette époque – sont surreprésentés. Par la suite, le nombre de riverains diminue de manière drastique passant à 148 en 1876, 114 en 1901, 91 en 1926 puis 78 habitants en 1946. Dans la seconde moitié du 19e siècle, le carrefour de la Croix Verte est créé, suite au percement de la rue Sébastopol (actuelle rue Eugène Cordier) et au raccordement à la route de Bizou (route départementale 11). La rue porte le nom Aristide Briand depuis les années 1930 (le recensement de 1936 précise « rue Aristide Briand, anciennement rue de la Mathé »), suite au décès de l'homme politique survenu en 1932.
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Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : Epoque contemporaine
La rue Aristide Briand se situe au sud-est du bourg et fait le lien entre le carrefour de la Croix Verte et la rue de Chartres à l’entrée est de la ville. Son tracé assez rectiligne mesure environ 500 mètres, mais seuls les 300 premiers, depuis la Croix Verte, sont urbanisés. La rue suit le tracé du ruisseau de Vaugelé, à quelques dizaines de mètres au nord, avant de l'enjamber à proximité de la rue de Chartres. Les maisons qui jalonnent la rue sont implantées en front de rue, laissant par endroit le passage pour une ruelle donnant accès aux arrière-cours et aux jardins. On observe une discontinuité dans le bâti coïncidant avec des typologies architecturales différentes. Dans la partie ouest de la rue, les maisons s’élèvent sur deux niveaux habitables (rez-de-chaussée et un étage carré) et ne disposent pas d’étage de soubassement. À l’inverse, à l’est, suite à la rupture de continuité du bâti entre les n°33 et 35, les maisons possèdent un étage de soubassement et ne s’élève que sur un rez-de-chaussée surélevé, à l'exception du n°43, qui dispose d’un étage. Cette différence s’explique surtout par la chaussée remblayée et surélevée à l’est, nécessitant une adaptation du bâti doté d'un étage de soubassement accessible de plain-pied côté vallon. Le statut social des occupants influe bien évidemment sur l'élévation, la population ouvrière ne pouvant financer la construction d'un logis à étage. Plusieurs maisons conservent des éléments architecturaux significatifs (n°25, 27, 41), en particulier le n°41 qui n’a jamais fait l’objet de remaniements. Les murs sont en moellons de silex, pour le soubassement, et de grès - grès blond localement appelé « pierre de sable » - couverts d’un enduit plein. Nombreux sont les cloisonnements intérieurs et vestiges de pan de bois visibles en façade postérieure. Les encadrements d’ouvertures sont en brique et les toits à longs pans en tuile plate.
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Murs
- silex moellon enduit
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Toitstuile plate, ardoise
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Étagesen rez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
propriété publique
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Sites de protectionsite patrimonial remarquable
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional du Perche
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 NUM LN 230. Longny-au-Perche : listes nominatives des recensements de population (entre l'an VIII à 1946).
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AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).
Bibliographie
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COLLECTIF. Site patrimonial remarquable de Longny-au-Perche (Orne) - Diagnostic patrimonial et environnemental, TOPODOC Claudie Herbaut / Gilson & associés Sas, 2020, 105 p.
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LECOMTE, Jacky. Longny et son canton. Coll. Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions Alan Sutton, 2007, 128 p.
Périodiques
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NEVEU, Lucien. Longny-au-Perche – 1900-1914, tome I, le bourg. Cahiers Percherons, 1975, n°45.
Documents figurés
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AD Orne. 2 O 1458. Longny-au-Perche – plans de voirie urbaine.
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AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).
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