Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
- (c) Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Tourouvre
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Commune
Longny-au-Perche
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Lieu-dit
la Porte
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Cadastre
1831
G2
426
;
2021
ZX
204
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Précisions
nouvelle commune Longny-les-Villages
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesétable, écurie, grange, remise, cour, pressoir, toit à porcs
Le logis de cette ferme et ses dépendances, établies en retour d'équerre, conservent des éléments remontant au 17e siècle tels que la cheminée du logis (à corbeau en pyramide inversée), les poutraisons de planchers ainsi que des vestiges de structures en pan de bois (mur postérieur du logis, poteaux et sablières à l’arrière des dépendances). Au 2e quart du 19e siècle, la ferme appartient à Jean-François Faudet, propriétaire résidant au bourg de Longny, rue de l’Église (actuel n°9). C'est au cours de ce même siècle qu'elle est transformée. Sont construits dans le prolongement sud-est des dépendances un ou deux corps de bâtiments supplémentaires. D'autres matériaux sont mis en oeuvre. Le pan de bois est supllanté par des murs maçonnés en moellons de silex. Ces interventions ont laissé des traces dans le gros-oeuvre (reprises de maçonneries). De nouveaux travaux sont menés sur le logis en 1951. À cette occasion, la façade sur cour est enduite par un crépi ciment et ses ouvertures sont agrandies.
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Période(s)
- Principale : 17e siècle , (incertitude)
- Principale : 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1951, daté par source
La ferme se situe au sein du petit hameau de la Porte, comptant deux anciennes fermes et une maison, en limite sud de la commune déléguée. Implanté en hauteur de plateau et à proximité de la rupture de pente, il domine la vallée de la Jambée au sud-est. Les bâtiments de la ferme forment un « U » : le logis est placé au fond de la cour ouverte au sud-est tandis que deux bâtiments des dépendances sont disposés au nord-est et au sud-ouest. Le logis s’élève sur deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage carré surmonté d’un comble. Seul le rez-de-chaussée est habité, l’étage servant de stockage comme l’indique la porte dont le seuil bas permettait de monter plus facilement le foin, la paille ou le grain depuis une échelle. Il abritait initialement deux pièces - une salle et une chambre, ainsi qu'une laiterie et une laverie disposées de part et d’autre du four (détruit). Dans le prolongement du logis se situent le cellier, deux remises et une grange implantée en retour d’équerre. De l’autre côté de la cour, au sud-ouest, se trouve l’autre dépendance regroupant initialement sous un même toit les étables et les écuries.
Les murs sont en moellons de silex couverts d’un enduit plein ou à pierre vue, à l’exception du logis qui conserve un mur en pan de bois hourdé en torchis en façade postérieure, ainsi qu’un haut de pignon en brique et dont la façade sur cour est couverte d’un crépi ciment. Les encadrements des baies et les chaînages d’angle sont pour l’essentiel en brique, les encadrements des baies de la façade sur cour étant cimentés. Les toits sont à longs pans couverts en tuile plate ancienne.
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Murs
- silex moellon enduit
- silex moellon crépi
- torchis pan de bois
- brique
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Toitstuile plate
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette ferme conserve des éléments significatifs du 17e siècle, époque supposée de sa construction, tels que le mur postérieur du logis en pan de bois et les poteaux et sablières d'une dépendance. Comme souvent, le pan de bois a été remplacé ultérieurement par des murs maçonnés en moellons de silex. Si la façade principale du logis a été remaniée au 2e quart du 20e siècle, les dépendances n’ont pas tellement évolué depuis le 19e siècle du fait de la construction d’un hangar agricole au nord-ouest de l’ensemble.
- (c) Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).
Documents figurés
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AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
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