L'église paroissiale est édifiée entre 1869 et 1876 car l'ancienne église de la commune (aujourd'hui Chapelle Saint-Gervais) était devenue trop petite, vétuste et excentrée. La décision de reconstruire une église est précipitée au début des années 1860, en raison de l’installation d'une ligne de chemin de fer venant couper le noyau de la commune de son église paroissiale. Ainsi, le nouvel édifice est construit sur la place du marché aux bestiaux. L'architecte Henri Amiard s'occupe des travaux. La construction est financée par le conseil municipal, la vente d'immeubles communaux et les souscriptions.
- inventaire préliminaire, églises de Normandie
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Observatoire du patrimoine religieux
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Orne
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Commune
Briouze
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Adresse
Rue du Docteur Petit
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Gervais-Saint-Protais
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1869, daté par source
- 1876, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
L'église en granite n'est pas orienté, le massif se trouve au sud et le chevet au nord. L’édifice en croix latine comprend une nef et deux collatéraux formés de quatre travées, un transept et un chœur à trois travées et une abside à cinq pans coupés. Le portail d'entrée est surmonté par une tour clocher en maçonnerie. Les deux niches de part et d'autre du portail ainsi que celles sur les bras du transept sont dépourvues de statue. La sacristie est accolée au chevet côté est, à l’ouest un petit édifice est également adossé à l’église. L’appareil des murs est en granite tandis que l’encadrement des baies est en pierre calcaire. Cela permet un jeu de couleurs entre les pierres ocre de remplissage, le gris du granite des contreforts et des chaînages d'angle et le blanc crème des encadrements d'ouvertures. Les voûtes d’ogives reposent sur des colonnes en calcaire ornées de chapiteaux à motif tant végétal qu'animal. Les collatéraux sont voûtés en berceaux brisé. Les cinq baies du chœur sont séparées par six colonnes engagées. La totalité de l'intérieur de l'église est couverte d'un badigeon blanc.
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Murs
- granite pierre de taille
- granite moellon
- calcaire pierre de taille
- badigeon
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- voûte d'ogives
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Couvertures
- flèche en maçonnerie
- toit à longs pans pignon découvert
- appentis massé croupe polygonale
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Typologiesnéo-gothique
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État de conservationbon état
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- Christ, Evangéliste, ornement végétal, chimère, figure fantastique, acanthe, trèfle, cordon symbole chrétien,
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Précision représentations
Sur le tympan du portail sud sont sculptés un Christ entouré des quatre symboles des évangélistes et sur le gâble une chimère ainsi que des ornements végétaux. A l'intérieur de l'église, les chapiteaux présentent des feuilles d'acanthe, des motifs de trèfles, et pour l'un, dans le chœur, d'une figure fantastique.
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Mesures
- l : 45 mètre (approximatif)
- la : 23 mètre (approximatif)
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Documents d'archives
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AD Orne. O 159. Eglise Saint-Gervais Saint-Protais de Briouze, 1867-1901. [non consulté]
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AD Orne. E dépôt 454/6. Eglise Saint-Gervais Saint-Protais de Briouze, 1834-1884, 3 plans. [non consulté]
Bibliographie
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LEMAÎTRE, Alfred. Briouze à travers les âges : étude spéciale de la condition des cultivateurs et paysans briouzains sous le régime féodal. Paris : A. Pedone, 1903. 428 p. [consulté en version numérique]
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Archives départementales de l'Orne. FOUCHER, Jean-Pascal, DESMOUSLINS-HEMERY, Servanne. Que l'angélus sonne ! Les églises du XIXe siècle dans l'Orne [exposition, Alençon, Halle au blé, 23 décembre 2000-28 janvier 2001]. Alençon: Archives départementales de l'Orne, 2000. 117 p.
p.14, p.16 et p.104
Henri Amiard naît le 20 septembre 1828 à Frênes (Orne). Il étudie l'architecture et obtient son diplôme en 1850. En 1852, il devient architecte à Flers et construit dans cette ville l'hôtel des postes et le théâtre. Dans les environs de Flers, il édifie différents types de monuments : églises, écoles, constructions industrielles, hôtels particuliers, châteaux... Il est également membre de la Société des architectes de la Basse-Normandie. Il meurt à Flers en octobre 1911. [https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/00278446]