Les caractéristiques architecturales de cette maison permettent de la rattacher à la typologie des demeures à tour d'escalier hors-œuvre qui se répand au 15e et au 16e siècles. L'organe de distribution se trouve ici en façade postérieure où est encore visible l'élévation initiale de l’édifice. La date portée de 1748, accompagnée d’un nom partiellement lisible (« Lecout » ?) sur la souche de cheminée ouest, indique une campagne de remaniement (percement et/ou agrandissement d’ouvertures en façade sud, avec alternance de pierre blanche et de brique) et d'extension à l’ouest. D'après les matrices cadastrales, cet immeuble est encore propriété de l’hospice de Longny en 1830. L'immeuble est détenu en 1842 par de Pierre Bruneau, libraire papetier dans la commune voisine de Saint-Victor-de-Réno. Ce dernier engage un certain nombre de travaux, si l'on en croit le tableau d’augmentation et de diminution des matrices cadastrales, consistant en la modification de la charpente (avec la création d’une croupe à l’est) et de la façade sur rue avec le percement de travées d’ouvertures. Cette dernière reçoit un enduit ciment dans les années 1960.
- enquête thématique régionale, architecture rurale du Parc naturel régional du Perche
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Parc naturel régional du Perche - Tourouvre
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Commune
Longny-au-Perche
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Lieu-dit
le Bourg
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Adresse
34 rue de Chartres
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Cadastre
1830
I
228
;
2021
AC
172
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Précisions
nouvelle commune Longny-les-Villages
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Dénominationsmaison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesdépendance
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Période(s)
- Principale : 16e siècle , (incertitude)
- Secondaire : milieu 18e siècle
- Secondaire : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1748, porte la date
- 1842, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Bruneau Pierrecommanditaire attribution par sourceBruneau Pierre
Libraire et papetier dans la commune de Saint-Victor-de-Réno (Orne) dans les années 1840.
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Personnalité :
La maison se situe au numéro 34 rue de Chartres, au sud-est du bourg. Elle est implantée en front de rue, en bordure d’une parcelle en lanière aménagée en cour et jardin possédant un accès au ruisseau de Vaugeley. Elle s’élève sur trois niveaux côté cour (étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé et étage carré), contre deux côté rue (rez-de-chaussée et étage carré). Une tour circulaire hors-œuvre abritant un escalier en vis en bois à noyau hélicoïdal évidé, desservant chaque niveau, flanque la façade postérieure. A l’étage de soubassement se trouve la cuisine (avec potager et évier en brique encore en place) et la cave, au rez-de-chaussée, le salon et la salle à manger. L’étage accueille deux chambres et le comble est à usage de grenier. La façade sur rue est rythmée par quatre travées d’ouvertures régulières. En position centrale, la porte d'entrée débouche sur un couloir qui donne accès aux deux pièces latérales et, au fond, à la tour d’escalier, distribution qui se retrouve à l’étage.
Les murs sont en moellons de silex couverts d’un enduit à pierre vue. Les chaînages d’angle de la partie la plus ancienne sont en moellons équarris de grès alors que ceux de l’extension sont en brique. Ce même matériau se retrouve dans les encadrements d’ouvertures, seul ou associé à la pierre de taille calcaire avec laquelle elle alterne dans un jeu polychromique. Au nord, un enduit plein en ciment recouvre la façade et les encadrements d’ouvertures. Le toit est à longs pans et à croupe couvert en tuile plate.
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Murs
- silex moellon enduit
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Toitstuile plate
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Étagesétage de soubassement, en rez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier en vis
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Sites de protectionsite patrimonial remarquable
Cette maison nécessiterait une étude historique plus approfondie pour déterminer avec certitude sa période de construction et son commanditaire. Son appartenance, attestée dès 1830, à l’hospice de Longny, est certainement bien plus ancienne. Il n'est pas impossible que l’hôtel Dieu soit à l'origine de sa construction, l’établissement étant un propriétaire foncier important sur le territoire. L’ancienneté de l’édifice (16e siècle), la conservation d’éléments anciens (escalier en vis en bois, potager et évier de la cuisine), son implantation en front de rue sur une parcelle en lanière, typique de l'époque médiévale, et la qualité de son environnement en font un édifice remarquable à l’échelle communale.
- (c) Parc naturel régional du Perche
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Orne. 3 P 3-230/1 => 3 P 3-230/11. Longny-au-Perche – matrices cadastrales (1831).
Documents figurés
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AD Orne. 3 P 2-230/1 => 3 P 2-230/21. Longny-au-Perche – plans cadastraux (1831).
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.
Chercheur associé au Parc naturel régional du Perche depuis 2011, en charge de l'étude et de la valorisation du patrimoine bâti.