Chercheur, communauté de communes du Neubourg, 2013-2014
- enquête thématique régionale, monuments aux morts de la guerre 1914-1918
- (c) Communauté de Communes du Pays du Neubourg
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Eure - Le Neubourg
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Commune
Le Neubourg
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Adresse
place du Maréchal Leclerc
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Cadastre
Non cadastré
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Dénominationsmonument aux morts
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Appellationsde la guerre de 1914-1918
En décembre 1918, M. Ferrand, maire du Neubourg, propose que soit élevé un monument cantonal à la mémoire des morts pour la France. En mars, chaque commune ayant émis le souhait d'ériger son propre monument, le projet est abandonné et un comité chargé d'organiser l'érection d'un monument commémoratif aux enfants du Neubourg est nommé. En novembre, l'emplacement est choisi place de la gare. L'ébauche proposée par le sculpteur Paul Landowski est rapidement acceptée. En février 1920, le produit de la souscription s'élève à 25 000 francs. En mars, la municipalité adresse en préfecture une demande d'attribution de trophées de guerre : des canons sont placés au pied du monument en construction.
En août 1920, conséquence d'une forte augmentation du prix des matériaux, le projet primitif ne peut être réalisé selon les termes du marché. Sur proposition du sculpteur, la maquette est maintenue en en réduisant les proportions, pour un coût total de 28 000 francs, gravure des 77 noms comprise. Le monument est inauguré le 21 août 1921 en présence de M. Leroux, Président de l'Amicale des Anciens Mobilisés et M. Duval, député de l'Eure.
Le 20 juin 1944, le monument est détruit lors du bombardement de la gare ; seul subsiste le socle. Quatre plaques commémoratives y sont posées en 1947. Le projet de reconstruction prévoit de réutiliser le socle, avant que ne soit abandonnée cette idée. En 1953 l'œuvre de H. Yencesse est inaugurée.
En 1955, les plaques commémoratives sont replacées dans le hall d'entrée de la mairie. Elles sont fixées en 1984 sur le mur nord de la chapelle Saint-Marc.
Également réalisé par Paul Landowski, le monument de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) présente de très grandes similitudes avec le monument aux morts du Neubourg. Le sculpteur dut offrir une sculpture supplémentaire à la ville pour faire taire la polémique qui se développait au sujet de la non unicité de l’œuvre. Paul Reynaud inaugura ce monument le 19 août 1923, presque deux ans jour pour jour après celui du Neubourg.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1921, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Landowski Paulsculpteur attribution par sourceLandowski Paul
https://monumentsmorts.univ-lille.fr/auteur/666/landowskipaul/
Sculpteur - né à Paris 9e le 4 juin 1875 et mort à Boulogne-Billancourt le 27 mars 1961, est un sculpteur figuratif français d'origine polonaise, mais aussi dessinateur et illustrateur. Grand Prix de Romme de Sculpture en 1900, honoré dès avant la guerre de plusieurs commandes de l'État. Landowski, réalise 25 monuments aux morts entre 1920 et 1925 dont Le Neubourg (Eure), Grand-Couronne et Varengeville-sur-Mer (Seine-Maritime) pour la Normandie.
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Auteur :
Groupe sculpté surmontant un piédestal rectangulaire. Un escalier à trois degrés permet d'accéder au piédestal sur lequel sont gravé les noms des victimes. Il est prévu dans le marché (16 octobre 1920) que groupe et le socle soient réalisés en pierre de Chauvigny.
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Murs
- pierre pierre de taille
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État de conservationdétruit, vestiges
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- soldat symbole militaire,
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Précision représentations
Deux soldats, cote à cote, sont représentés en pied, "fraternellement appuyés l'un contre l'autre", vêtus de tenues de combat telles qu'adoptées en période de froid dans les tranchées.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
MAM
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Communauté de Communes du Pays du Neubourg
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Communauté de Communes du Pays du Neubourg
Bibliographie
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LEFRANCOIS, Michèle. Landowski, un sculpteur emblématique, In Situ, n° 25, 2014.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheur, communauté de communes du Neubourg, 2013-2014
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.