Le sculpture est offerte par le sculpteur Jacques Froment-Meurice au Comité central du Souvenir Français qui en fait don au comité d’Évreux en 1934. L'architecte municipal Herriot est chargé de la conception d'ensemble du monument pour un budget assez modique, estimé à 8000 francs dans un devis primitif. L’œuvre, inaugurée en novembre 1934, probablement le 11, est installée devant celle placée en 1905 par le même comité, en mémoire des soldats de l'arrondissement d’Évreux morts au combat.
Le partie sculptée du monument ébroïcien s'inspire de la figure de la jeune fille en deuil du groupe statuaire réalisé en hommage au musicien Frédéric Chopin (1810-1849) et installé au parc Monceau (Paris) en 1906, soit sept ans après sa création. Dans la version normande, les plissés du voile couvrant le corps sont néanmoins revus afin atténuer les contours trop suggestifs de ce dernier.
Placé à la pointe de l'espace réservé aux tombes militaires, le monument sera déplacé lors du remaniement de ce secteur, en 1969-70. Il y perdra le muret sur lequel était adossée la jeune femme.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.