La commune est libérée le 27 août par le 1st RTR (7th Armoured Division, dite « Desert Rats »). la progression se fait depuis la zone de Monfort-sur-Risles via Appeville. Après reconnaissance menée aux alentours par le B Squadron du 11th Hussars Regiment de reconnaissance de la même division) le 1st RTR est prévenu que plusieurs canons anti-tanks allemands se trouvent entre les Baudoins et Rougemontier. Le 1st RTR doit notamment s’emparer de la route au sud de Routot qui constitue une voie de repli ennemi, ils sont bloqués là par les anti-tanks. Les témoignages sont assez imprécis quant aux localisations, mais ils rapportent que trois chars britanniques sont touchés. Il n'y a pas de tués, mais un homme gravement touché à la tête et deux brûlés légers. Les tankistes sont soutenus par le 5th Royal Horse Artillery, dont la CC Battery pilonne le secteur (1 200 coups tirés au profit du 1st RTR le 27 août), les artilleurs revendiquent la destruction d’un canon automoteur, de trois transports et d’un grand nombre de mortiers et de nebelwerfer.

Les britanniques décrivent une foule en liesse lors de leur arrivée à Routot, l’un d’eux évoque une jeune fille qui les photographie. Ils ne s’attardent cependant pas et reprennent leur avance sans, selon les termes de leur C.O. « se soucier ni des pertes ni de l’épuisement ».

Pour les tués britanniques enterrés provisoirement à Routot, l’hypothèse la plus plausible reste celle de blessés décédés à l’hôpital de campagne installé ensuite.

Les combats de la libération entraînent également le décès de 6 civils, entre le 27 et le 29 août. Leur nom est rappelé sur une stèle placée à proximité du monument aux morts.