Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
- inventaire topographique, boucles de la Seine normande
-
Chéron PhilippeChéron Philippe
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, fortifications du mur de l'Atlantique, patrimoine commémoratif.
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Pays du Roumois - Routot
-
Commune
Routot
-
Adresse
place de la Libération
-
Cadastre
2009
AB
389
Dernière mise à jour : 19/01/2018
-
Dénominationsmaison, presbytère, école
-
Parties constituantes non étudiéesjardin
Le projet de créer une école de fille à Routot émerge au moment où se profile le désir d'un réaménagement global de la place du marché. La municipalité étudie diverses hypothèses, dont celles intégrant l'école à un vaste édifice public multi-fonctionnel. En novembre 1845, Baudard, architecte aux Préaux propose d'ériger deux bâtiments distincts, une école de filles et de garçons, flanquant le futur bâtiment à usage de mairie. En 1854, c'est au tour de l'architecte Dupuis de présenter un double projet. Mais si l'école de garçons voit rapidement le jour, au sud de l'église, les dessins de l'école de filles restent dans les cartons.
En 1854, la communauté de la Providence d’Évreux cède un terrain de 14 ares à la commune, à charge pour cette dernière d'y construire une école de filles. L'école des filles est assurée dans une maison du bourg par cette institution depuis 1838. A la demande de la municipalité, l'architecte Dupuis soumet donc de nouvelles propositions entre 1854 et 1859. Le projet obtient l'adhésion des élus, mais la sous-préfecture impose la rectification des plans de l'architecte, l'école s’avérant trop petite pour les 102 jeunes filles devant y être potentiellement accueillies.
Le rachat du terrain de l'ancien presbytère aux époux Durand en 1863 (13,44 ares pour 12 320 francs) permet de faire évoluer le projet dans une nouvelle direction. La municipalité fait étudier, toujours par Dupuis, la possibilité de rajouter une double salle de classe adossée à une maison préexistante, louée à l'usage de presbytère. L'architecte propose donc un plan en T, similaire à celui adopté pour les garçons. Le devis de 5 186 francs, est approuvé par le préfet. Le 17 mai 1864 est publié un second avis d'adjudication pour l'école des filles qui échoit à Hyacinthe Jeanne, entrepreneur d'Illeville-sur-Montfort. La réception définitive des travaux a lieu le 25 octobre 1865.
En 1903, l'agent-voyer Poullain dresse les plans d'une "salle enfantine à annexer à l'école des filles". A cette époque, Routot compte 134 enfants scolarisés entre 5 et 13 ans, et 19 enfants de 4 à 5 ans, pour seulement trois instituteurs et institutrices. Le projet est réalisé par les entrepreneurs Hellouin, Housseau, Dailly Henri et Gaston pour 2 200 francs. L'extension abrite deux salles de 40 m2.
L'école des filles est détruite lors de l'aménagement de la place de la Liberté vers 1984.
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude), , (détruit)
- Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source , (détruit)
-
Dates
- 1865, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Dupuisarchitecte attribution par sourceDupuis
Architecte à Pont-Audemer, il restaure du bas-côté nord de l'église Saint-Hélier à Beuzeville en 1859. De 1855 à 1856, il fait construire la tour clocher de l'église de Berville-sur-Mer. Entre 1856 et 1857, il participe à la reconstruction de la nef et du clocher de l'église de Vieux-Port. Il est auteur des plans des mairies-écoles de Honguemare-Guenouville en 1862, de Bourneville et de La Haye-de-Routot en 1863. Écoles de garçons et de filles, halle aux grains à Routot (1854, 1861, 1868).
-
Auteur :
Poullain Albertagent voyer attribution par sourcePoullain Albert
Agent-voyer à Routot vers 1870.
-
Auteur :
Plan en T. Façade sur rue à six travées (presbytère, 2e quart 19e siècle) sur 1 étage carré abritant trois chambres et un étage sous comble, éclairé de trois lucarnes ; extension au sud (1864) : salles de classes en rez-de-chaussée.
-
Murs
- brique
- essentage d'ardoise
-
Toitsardoise
-
Plansplan rectangulaire régulier
-
Étages1 étage carré, étage en surcroît
-
Couvrements
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre
-
État de conservationdétruit
-
Mesures
- h : 4 mètre (sous plafond, classe)
- la : 6 mètre (classe)
- l : 10 mètre (classe)
- l : 13,6 mètre (logement, façade sur rue)
- h : 8 mètre (logement)
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Sites de protectionparc naturel régional
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Archives départementales de l'Eure
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
-
AD Eure. Série EDT : 500 EDT/31t, Routot, travaux communaux.
école de filles -
AD Eure. Série O, sous-série 5O6, 5O6/607 : Routot, écoles.
école de filles
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.