Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
Dossier non géolocalisé
Le monument est réalisé par Louis-Aimé Lejeune en 1921. Convoyé de Bernay à Brionne par le train, il est inauguré le 13 novembre 1921.
Située sur un tertre place de Lorraine jusque dans les années 1960, l’œuvre est déplacée pour intégrer la square de Verdun. Elle est nettoyée et restaurée en 2001, sans que toutefois la statuette de bronze dérobée en 2000 ne soit remplacée.
Un projet de remplacement est relancé en 2016, avec le concours d'une société proposant une impression 3D, mais il semble ne pas avoir abouti.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Aim%C3%A9_Lejeune
Natif de Livet-sur-Authou (27), où il est enterré (voir IA27000502), Louis-Aimé Lejeune a connu une carrière parisienne et même américaine, avec une incursion outre-Atlantique dans les années 20. Dans l'Eure, Il réalise les monuments aux morts de Beaumont-le-Roger, de Bernay, de Brionne, d'Harcourt, de Lieurey, de Tourville-la-Campagne, de Serquigny...
Un socle prenant la forme d'un escalier quadrangulaire à 3 degrés permet d'accéder au piédestal surmonté d'une statuette représentant la déesse de la Victoire (bronze) que protège un soldat français. Avant son déplacement, le monument était bordé d'une haie et l'espace paysagé était ceinturé d'une grille. Placée en avant-corps, une petite stèle flanquée de deux ailes en retour est venue s'ajouter à l’œuvre originelle afin que les noms des nouvelles victimes civiles et militaires de la Seconde Guerre mondiale puissent y être gravés.
Le monument est sculpté dans une pierre calcaire blanche. Les éléments étoilés très visibles sont très probablement des segments de tiges d'encrines, échinodermes (famille des oursins), particulièrement abondants à l'ère secondaire, provenant donc possiblement de l'est de la France, (mais également fréquents en Normandie).
Inscriptions : AUX ENFANTS / DE / BRIONNE / MORTS / POUR LA FRANCE / 1914-1918
Noms des victimes communales gravés sur les faces latérales du dé.
deux palmes de bronze, dont l'une portant la mention VERDUN.
Plaques de marbre posées après la Seconde Guerre mondiale.
"Aux victimes du fascisme / Les républicains du canton de Brionne".
Noms des victimes civiles et militaires ajoutés sur une stèle placée en avant du monument.
Placée sur un piédestal, Niké, la déesse de la Victoire, est représentée en pied. Un soldat rêveur, appuyé contre ce piédestal, entoure le précieux symbole de ses deux mains.
Armes de la ville de Brionne gravées en creux.
Archives municipales de la ville de Brionne
Journal Paris-Normandie.
AD Eure. Courrier de l'Eure.
Chercheur au SRI Haute-Normandie à partir de 1968, puis chef du service et chercheur de 1978 à 2004. (à vérifier)
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheur au SRI Haute-Normandie à partir de 1968, puis chef du service et chercheur de 1978 à 2004. (à vérifier)