Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
Dossier non géolocalisé
Les bâtiments anciens de la ferme dataient pour la plupart du 18e siècle et étaient bâtis en pan de bois. Les éléments les plus remarquables ont été détruits entre 1980 et 2005 pour faire place à des hangars agricoles permettant de stocker foins et pailles de manière plus fonctionnelle. Le logis du fermier est toujours en place et bien préservé, bien que remanié. Le très beau colombier date très certainement du premier quart du 17e siècle, mais n'étant plus hors d'eau, il est aujourd'hui menacé. Les communs à usage d'écuries ont été bâtis au milieu du 19e siècle, tout comme le four à pain.
Un monument sculpté représentant un Ecce Homo offert et placé dans le vallon de Honguemare a été ramené sur le domaine au 19e siècle. Il est aujourd'hui dans un état fragmentaire. Plusieurs mares importantes présentes sur le domaine sont aujourd'hui asséchées.
Au milieu du XVe siècle, la famille Toustain, qui détient la seigneurie de Honguemare (Honguemare-Guenouville, Eure), s'allie aux Frontebosc, propriétaires du château d’Hautonne à Bosgouet (Eure). Alors qu’éclatent les guerres de Religion, Adrien Toustain de Frontebosc se voit confier par le roi de France, le commandement « des gens de guerre au pays du Roumois ». L’ancien logis seigneurial est détruit autour de 1562 par les Huguenots ayant pris pour cible les membres de cette famille restés fidèles au roi de France. Robert Toustain entreprend en 1623 la reconstruction du château de Honguemare.
Éléments anciens en place entre les années 1980 et 2018
Logis du fermier : pans de bois à grille, corps central à 1 étage carré flanqué de deux ailes en alignement, guettes et croix de Saint-André
Grange ? : pan de bois, située en limite de clôture sud,
Éléments disparus en 2018
Étables : bâtiments en pan de bois détruits après 1980. 18e siècle et 19e siècle pour le bâtiment de taille inférieure construit dans le prolongement du premier.
Grange et pressoir-cellier : bâtiment en pan de bois du 18e siècle, situé au nord ouest de la propriété, détruit en 2005. Il possédait une largeur exceptionnelle.
Étable : brique et silex, fin du 19e siècle.
Divers bâtiments à usage agricole dont la fonction n'est pas connue.
Les armoiries des Toutain-Frontebosc ont été bûchées sur l'Ecce Homo. Elles figuraient sans doute également sur le colombier.
VAUDOUR, Docteur P. Le château d'Honguemare, notes dactylographiées, s.d., vers 1980, 6 p.
AD Eure. 3PL/971/1 à 6. Cadastre napoléonien de Honguemare, décembre 1826.
AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P6 426 : état des sections de Honguemare (1827).
AD Eure. Série P ; Sous-série 3 P : 3P7 555 : matrices cadastrales de Honguemare (1829-1915).
MOLKHOU Pierre. Honguemare-Guenouville, Les architectes du temps, collection Histoire et municipalités, imprimerie B. Genty, 1996, 24 p.
Chercheur de l'Inventaire général Haute-Normandie, 1978-1990
Ingénieur d'études DRAC Haute-Normandie, puis ingénieur territorial Région Normandie. Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991.
Spécialités : vitrail, patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoine commémoratif.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Chercheur de l'Inventaire général Haute-Normandie, 1978-1990