Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1981 à 2022.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du bassin hydrographique de l'Andelle
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
bassin hydrographique de l'Andelle - Romilly-sur-Andelle
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Commune
Charleval
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Lieu-dit
Transières
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Adresse
23 route de Transières
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Cadastre
2018
AB
156
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Dénominationshalte de voyageurs
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Appellationsgare de Charleval-Transières
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Destinationsmaison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéeslatrine, quai
La gare de Transières est en fait une simple halte de voyageurs. Elle est construite en 1909 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. C'est une des stations du second tronçon de la ligne Charleval - Serqueux inauguré en 1910 par la compagnie des chemins de fer de l’État. C'est par cette station que le tissage de Transières reçoit une partie des fils de coton lui servant de matière première et expédie la plupart de sa production de tissus. Elle est désaffectée en 1969, date à laquelle la ligne Charleval - Serqueux est définitivement fermée. Elle est maintenant reconvertie en habitation.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1909, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Compagnie des chemins de fer de l'Ouest (1851 - 1909)auteur commanditaire attribution par sourceCompagnie des chemins de fer de l'Ouest
Une première Compagnie des chemins de fer de l'Ouest est constituée le 13 mai 1851 par la fusion des compagnies de Paris à Saint-Germain, de Paris à Rouen et de Paris à Versailles Rive gauche.
En 1855, Napoléon III impose la fusion de cette compagnie avec celles qui desservaient la Normandie et la Bretagne : Rouen - Le Havre, Dieppe, Fécamp, Versailles - Rennes et Paris - Caen - Cherbourg en construction. Il impose la construction de nouvelles lignes : imposa alors la construction des lignes suivantes : Argentan - Granville, Rennes - Brest, Rennes - Saint-Malo, Rennes - Redon, Le Mans -Angers, Serquigny - Rouen, Lisieux - Honfleur, Mézidon - Le Mans.
En 1859 une convention apporte la garantie de l'État aux emprunts pour ces lignes. Le Plan Freycinet du gouvernement de la Troisième République impose également la construction de plusieurs lignes secondaires en 1878.
Les difficultés de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest sont telles qu'en 1908, l'État procéde au rachat du réseau au travers de l'Administration des chemins de fer de l'État.
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Auteur :
La halte de Charleval-Transières est un petit bâtiment d'un étage construit en pierre meulière, avec des décors de brique comptant deux travées en façade. Elle est prolongée au nord par une extension en rez-de-chaussée de même facture. Elle était complétée par une annexe servant de cabinets et lampisterie toujours en place et disposait d'un quai de 100 m de longueur.
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Murs
- meulière enduit
- brique
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Toitstuile mécanique
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans demi-croupe
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État de conservationdésaffecté, restauré
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Collection Privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Eure. Série S. Sous-Série 40 S : 40 S 1. Ligne de Charleval à Serqueux. Affaires générales, tracés, enquêtes parcellaires, 1899-1906.
Lettre du ministère des Travaux publics au préfet de l’Eure, présentant les détails de la superstructure, de la partie de la ligne située dans le département de l’Eure, vers 1900 (non daté).
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.
Chargée de recherches à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1992. Spécialité : patrimoine industriel.