Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1978 à 2008.
- patrimoine industriel, patrimoine industriel de l'arrondissement de Lisieux
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Calvados - Lisieux
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Hydrographies
la Touques
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Commune
Saint-Martin-de-la-Lieue
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Lieu-dit
L' Eglise
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Cadastre
1990 A3 207 à 211, 234, 237, 238, 290, 597
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Dénominationsfilature, usine de blanchiment
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Précision dénominationfilature de coton, filature de lin
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, chaufferie, logement d'ouvriers
La filature de coton est construite en 1843 par Barbel, en prolongement d'un moulin à blé à deux tournants. Réglementée le 8 février 1847, elle est convertie en filature de lin vers 1858, exploitée par Méry Samson et augmentée vers 1884 d'une conciergerie et d'un séchoir. En 1912, l'usine comprenait atelier de blanchiment s'élevant sur trois niveaux, buanderie construite en rez-de-chaussée, conciergerie, logement de contremaître, forge et deux séchoirs. Exploitée de 1918 à 1921 par la S.N.C. Wicart et Regnard, puis par la S.A. Wicart, en complément d'un tissage situé à Lisieux (voir dossier : usine de blanchiment ; filature ; moulin à blé ; tissage, chemin Wicart) , elle cesse tout activité après 1941. Le droit d'eau est révoqué en 1966, à la demande de la société des laboratoires Bottu, usinier d'amont (voir dossier : moulin à foulon ; fromagerie industrielle, Saint-Jean-de-Livet). Il subsiste la chaufferie, la buanderie et un logement d'ouvriers. Une roue hydraulique, animant le moulin et la filature, attestée en 1843. Energies vapeur et hydraulique attestées en 1858. Deux chaudières à vapeur et une turbine attestées en 1926. Douze ouvriers en 1917.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle , (détruit)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1843, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Atelier de fabrication en rez-de-chaussée, en brique, à toit à longs pans à pignon couvert en ciment amiante. Chaufferie (actuellement logement) à un étage carré surmonté d'un étage de comble, en moellons de calcaire, à toit à longs pans à pignon couvert et découvert en ardoise et ciment amiante. Logement d'ouvriers en rez-de-chaussée surmonté d'un étage de comble, en brique, ou brique et enduit, à toit à longs pans à pignon couvert en ardoise.
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Murs
- brique
- calcaire
- enduit
- moellon
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Toitsardoise, ciment amiante en couverture
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
- pignon découvert
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Énergies
- énergie hydraulique
- énergie thermique
- produite sur place
- produite sur place
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, vestiges
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Bibliographie
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SOCIETE DES PLANS MONUMENTAUX DE FRANCE. Nouveau plan de Lisieux monumental, industriel et commercial. Indicateur des principaux établissements industriels et des monuments publics de Lisieux et ses environs. Paris, Dufrénoy, 1896. (AD Calvados. CPL 208).
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1982 à 2001. Spécialité : patrimoine industriel. Chef du service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie de 2001 à 2016, puis de Normandie jusqu'en 2018.
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Basse-Normandie de 1982 à 2001. Spécialité : patrimoine industriel. Chef du service Régional de l'Inventaire de Basse-Normandie de 2001 à 2016, puis de Normandie jusqu'en 2018.