Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, depuis 1981. Actif jusqu'en juillet 2022.
- inventaire topographique, petites communes de la Métropole de Rouen
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Métropole de Rouen - Duclair
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Commune
Épinay-sur-Duclair
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Lieu-dit
les Hayes
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Adresse
route de Fréville
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Cadastre
2016
ZB
41
1965 A 133 A 138
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéesenclos, grange, four à pain, charretterie, étable à chevaux, étable à vaches, citerne, verger, jardin potager, remise, remise agricole
Ce site est celui d'un ancien manoir seigneurial, probablement celui du fief d'Epinay "pour lequel Olivier des Hayes rendit aveu au roi en 1515 (Registre des fiefs de Brussel)". En 1828, la propriété est celle de la famille Chantin (Veuve Chantin), important propriétaire sur la commune, et comprend outre la maison et ses bâtiments, un verger, un jardin, deux mares, un bois et plusieurs pièces de terres et de friches (3P3_1169, A 136 à 144).
Cet ensemble de type clos masure conserve la plupart de ses dispositions figurant sur le cadastre napoléonien. Seules les dépendances situées à l'est ont été transformées ou détruites au cours du 20e siècle.
Le corps de logis actuel, en brique et pierre, a été construit probablement à la fin du 17e siècle, perpendiculairement à un bâtiment remontant au 15e siècle. Ce dernier, partiellement détruit, a été transformé en dépendance.
Les dépendances agricoles inventoriées en 1973 portaient un toit de chaume.
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Période(s)
- Principale : 15e siècle
- Principale : 4e quart 17e siècle , (incertitude)
Le manoir des Hayes présente les dispositions d'ensemble d'un ancien clos-masure, partiellement conservées. Au centre d'une vaste parcelle délimitée par des talus plantés, le logis se compose de deux corps de bâtiments construits à des époques différentes.
Le corps de logis principal présente un plan rectangulaire en double profondeur, à 6 travées régulières. Une baie supplémentaire a été percée en rez-de-chaussée à l’ouest. Il est construit en brique, au-dessus d’un soubassement en moellon de silex. Les encadrements de baies cintrées, chaînes d’angle, bandeaux et corniche sont en pierre de taille de calcaire. Le bâtiment comprend un étage carré sur rez-de-chaussée et un étage de comble ouvert de lucarnes. Le toit à croupe est couvert d’ardoise.
A l'est, un bâtiment en retour d'équerre présente un rez-de-chaussée en moellon de silex avec encadrements de baies et chaines d’angle en pierre de taille de calcaire. Le premier niveau et le surcroît du comble sont construits en pan de bois avec remplissage de torchis et enduit. Les baies jumelées, dont l’appui est mouluré, ont été obturées dans la partie supérieure tandis qu’une porte haute a été percée au centre du bâtiment. Le pignon sud a été reconstruit en brique. Il s’agit probablement d’un ancien logis déclassé en dépendance agricole (cellier et grenier à grain), à la construction du nouveau.
Le jardin potager, à l’ouest du logis, est clôturé par un muret surmonté de piles à assises alternées de brique et pierre avec couronnement mouluré et de grilles. Tandis que les dépendances agricoles, étables, grange, four à pain, charretterie, sont disposées en limite de parcelle, le centre de la propriété est occupé par un verger, des prairies et une vaste mare sur le devant du logis. Des écuries sont disposées à proximité de l’entrée de la propriété, marquée par un portail en brique et pierre. L’ensemble de ces dépendances agricoles, partiellement remaniées, sont construites en brique, moellon, pan de bois et torchis. Leurs couvertures sont en ardoise ou en tôle.
Si la partie occidentale de cet ensemble conserve les principales dispositions visibles sur le cadastre napoléonien (seule deux dépendances et une mare ont disparu), une division de propriété a affecté la partie est. D’anciennes dépendances agricoles, probablement des étables, ont été transformées en logis au cours du 20e siècle et fortement remaniées. Une remise agricole moderne a été construite au sud, tandis qu’une grande charretterie ou hangar, présent sur le cadastre de 1828 est détruite.
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Murs
- silex moellon
- brique
- calcaire moyen appareil
- bois pan de bois
- torchis
- enduit partiel
- calcaire pierre avec brique en remplissage
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Toitsardoise, tôle nervurée
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Typologiesmare ; pan de bois à grille ; croix de saint André
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesensemble agricole
- (c) Archives départementales de Seine-Maritime
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
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- (c) Région Normandie - Inventaire général
- (c) Région Normandie - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Seine-Maritime. Série P ; sous-série : 3P3_1169. Epinay-sur-Duclair, cadastre napoléonien, section A, [1828].
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AD Seine-Maritime. 2P2_1531. Epinay-sur-Duclair. Matrices cadastrales. Etat des sections des propriétés non bâties et bâties. 1828.
Bibliographie
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BEAUCOUSIN, Auguste. Registre des fiefs et arrière-fiefs du baillage de Caux en 1503, Rouen, A. Lestringant, 1891.
p. 186
Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).
Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).