Dossier collectif IA00021631 | Réalisé par
Lauranceau Elise (Contributeur)
Lauranceau Elise

Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).

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  • inventaire topographique, petites communes de la Métropole de Rouen
les fermes et les maisons d'Epinay-sur-Duclair
Copyright
  • (c) Archives départementales de Seine-Maritime

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    ferme, maison
  • Aires d'études
    Métropole de Rouen
  • Adresse
    • Commune : Épinay-sur-Duclair

Les maisons et les fermes antérieures au 19e siècle, encore conservés de la commune d’Epinay-sur-Duclair, datent en majorité du 18e siècle.

Entre 1880 et 1910, de nombreux logis, ainsi que les dépendances agricoles, notamment les étables et les granges, sont reconstruits.

Souvent remaniées au cours de la seconde moitié du 20e siècle, les maisons et les fermes ont subi diverses transformations : division des parcelles, transformation des dépendances en maisons d’habitation, modernisation des logis avec renouvellement des matériaux de remplissage, des enduits et des toitures (aujourd’hui en ardoise), transformation des baies, disparition des éléments paysagers (verger central, jardin, talus et haies d’arbres).

Sur l’ensemble des bâtiments repérés (42), 17 ont été sélectionnés pour étude et font l’objet de notices individuelles.

25 bâtiments simplement repérés font l’objet d’un tableau de repérage et d’une cartographie.

Pour mémoire, l'enquête réalisée en 1973 comptait 2 étudiés, 13 repérés pour 78 bâtis.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Les anciennes fermes (figurant sur le cadastre de 1828) sont pour la plupart des ensembles de type clos masure. Implantées sur des parcelles parfois très vastes et clôturées de talus plantés, elles comprennent un corps de logis en position centrale ou latérale, des dépendances agricoles, un verger, un jardin délimité par une clôture, une ou des mares. Les dépendances, jusqu’à sept pour les plus grandes propriétés, sont généralement disposées le long des haies et se composent d’étables, écuries, grange, charretterie, four à pain, pressoir et cellier.

De plus petites unités, fermes ou maisons de journaliers, sont quant à elles implantées sur des parcelles modestes et ne disposent que d’une à deux dépendances.

Les maisons et les fermes (logis et dépendances) antérieures au 19e siècle sont construites en pan de bois, avec remplissage de torchis, au-dessus d’un solin de pierre (calcaire, silex), plus rarement en brique avec moellon en remplissage, ou encore en brique avec chaîne en pierre de taille de calcaire. Certaines constructions combinent ces différents matériaux, faisant alterner pan de bois, brique, silex et calcaire (superposition, assises alternées, appareil en damier). Les couvertures en chaume sont aujourd’hui majoritairement remplacées par de l’ardoise.

Le corps de logis, de plan rectangulaire allongé (type longère), comprend un rez-de-chaussée et un étage de comble en surcroît. Au premier niveau, quelques pièces d’habitation (salle, chambre) sont disposées sous le même toit que des dépendances (cellier, remise étable) ; l’étage, parfois accessible par un escalier extérieur latéral placé sous la croupe du toit, abrite un grenier.

A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, de nombreux logis sont reconstruits en brique, soit en reprenant le plan et les dispositions de la longère traditionnelle, soit en prenant pour modèle la maison de ville à un étage carré, trois ou cinq travées régulières et toiture à croupe. L'utilisation fréquente de brique silico-calcaire ou de pierre de calcaire pour les encadrements de baies, les chaînes d'angles, les bandeaux et corniche souligne l'ordonnancement des façades. Les dépendances agricoles, notamment les étables et les granges, sont également reconstruites, soit en brique rouge, soit en brique avec silex en remplissage, en assises alternées ou encore en moellon de calcaire et silex avec chaînage de brique.

Les bâtiments construits ou reconstruits au cours de la 2e moitié du 20e siècle font usage du béton (béton armé, parpaing de béton) et de la brique, avec enduit ciment en élévation. Les couvertures sont en ardoise, tuile mécanique ou tôle.

  • Toits
    ardoise, chaume, tuile mécanique, métal en couverture
  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • silex
    • bois
    • torchis
    • béton
    • pan de bois
    • enduit partiel
  • Décompte des œuvres
    • étudié 2
    • repéré 13
    • bâti 78
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 1980, 2016
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Métropole Rouen Normandie
Lauranceau Elise
Lauranceau Elise

Attachée de conservation. Chargée d'études Inventaire, sous-direction et région, animatrice du Patrimoine (Elbeuf, Elbeuf agglo puis Rouen Métropole), créatrice du CIAP de la Fabrique des Savoirs (Elbeuf), recenseur Monuments Historiques, Drac Normandie, site de Caen (2020).

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