Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Photographe à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Haute-Normandie, puis de Normandie, de 1981 à 2022.
Dossier non géolocalisé
Le presbytère est bâti au 18e siècle, vers 1765. Sous la Révolution, le prêtre quitte sa cure en 1794 et le bâtiment est saisi comme bien national de première origine. Il est acquis le 17 juin 1796 par le citoyen Aubert, pour la somme de 3 600 livres (200 livres de rapport annuel multipliées par 18, selon les termes de la loi). Sa fille le revend en septembre 1846.
Pendant cette période, le prêtre réside en location dans des maisons du bourg. En 1824, l'évêque juge l'une d'elle malsaine et le remplaçant de l'abbé Duclos, décédé la même année, élit domicile dans une maison appartenant à l'aubergiste Baudouin, dans l'attente d'une solution pérenne.
Vers le milieu du siècle, Routot tente de trouver des solutions financièrement acceptables pour héberger l'ensemble de ses institutions publiques. La municipalité envisage une nouvelle affectation à l'ancien presbytère : dans les locaux nouvellement acquis s'installent immédiatement la mairie, la justice de paix et d'école de garçons.
Vers 1860, il est décidé de réaffecter le bâtiment à son usage initial. D'importants travaux sont toutefois à prévoir, dont est chargé l'architecte Dupuis. La principale innovation consiste à placer l'escalier en saillie sur le mur gouttereau sud. Entre 1860 et 1862, l'un des pavillons est agrandi, le mur et les grilles donnant sur la rue sont restaurés et le bâtiment de service est rénové. L'entrepreneur Boulests se charge d'ériger un mur de clôture entre le bâtiment et les écoles.
Architecte à Pont-Audemer, il restaure du bas-côté nord de l'église Saint-Hélier à Beuzeville en 1859. De 1855 à 1856, il fait construire la tour clocher de l'église de Berville-sur-Mer. Entre 1856 et 1857, il participe à la reconstruction de la nef et du clocher de l'église de Vieux-Port. Il est auteur des plans des mairies-écoles de Honguemare-Guenouville en 1862, de Bourneville et de La Haye-de-Routot en 1863. Écoles de garçons et de filles, halle aux grains à Routot (1854, 1861, 1868).
Description du lieu en 1789 (cité dans CLEMENT, Louis. Routot...).
" En rez-de chaussée : cuisine avec cheminée ; office ; salon salle-à-manger avec lambris et cheminée ; chambre.
A l'étage : chambre du domestique ; chambre du curé avec cabinet avec garde-robe ecclésiastique ; chambre avec cabinet contenant des réserves.
au second étage : chambre mansardée du vicaire.
à l'extérieur : masure d'une vergée environ (entre 5 à 7 000 m²), appentis à usage de bûcher, deux caves, caveau, deux granges, écuries, pressoir, four, tasserie [remise] contenant du blé des adjudicataires de la dîme, charetterie, basse-cour d'une trentaine de poules. Deux vaches et un génisson. "
L'ancien presbytère, bâti en briques artisanales et chaînages en pierre de taille calcaire, s'élève sur un étage carré et un étage de comble éclairé par 3 lucarnes. Le corps central divisé en cinq travées est encadré par deux ailes en rez-de-chaussée couvertes en appentis. La travée centrale, plus large, accueille au rez-de-chaussée la porte d'entrée en plein cintre avec imposte ajourée. La tourelle d'escalier extérieure, visible sur la façade arrière, est une adjonction contemporaine de la campagne de travaux de 1862.
AD Eure. 3PL/958/5, plan cadastral, Routot, section C du Bourg, 1ère feuille, 1826.
AD Eure. Q238-240, Vente des Biens nationaux, Routot.
AD Eure. Série EDT : 500 EDT/31t, Routot, travaux communaux.
AD Eure. Série EDT : 500 EDT/32t, Routot, travaux communaux.
CLEMENT, Louis (chanoine). Routot des origines à la Révolution française, Imprimeries réunies L. Durand et Fils, Fécamp, 1950, p.306.
MOLKHOU, Pierre. Routot : Des jours de Gloire aux Jours Sereins, 2004, p.28.
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.
Chargé d'études à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1991. Ingénieur d'études (DRAC Haute-Normandie jusqu'à la loi de décentralisation), puis ingénieur et ingénieur principal, Région Normandie.
Spécialités : vitrail (correspondant du centre Chastel pour la Haute-Normandie), patrimoine rural, construction navale, patrimoine militaire (fortifications du mur de l'Atlantique dans le cadre du PCR mur de l'Atlantique), patrimoine aéronautique, patrimoines commémoratifs.
Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.
Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.