6 mai 1857 : devis estimatif des travaux à faire pour la restauration d’un presbytère : construction de clôtures et bâtiments ruraux. « le bâtiment actuel se compose au rez-de-chaussée d’une cuisine, une salle à manger, une office, une laverie et un salon ; au premier étage de 2 chambres à feu, deux cabinets et une bibliothèque. Le tout est en assez bon état et peut être réparé à peu de frais ». Total des travaux estimés à 2986,89F.

11 juin 1858 : lettre du vicaire général de l’évêché d’Evreux au préfet de l’Eure + avis de l’architecte diocésain reprenant les mêmes observations :

« Au double point de vue de la contenance de cette propriété et de sa position rapprochée de l’église ce projet me semble très convenable. Sous le rapport de l’habitation (…) les observations suivantes : la salle à manger qui se trouve derrière l’escalier paraît beaucoup trop petite et le petit salon trop isolé des autres pièces. Il est à remarquer que ce salon n’a aucune communication avec le logement et que, dans tous les cas, il faudrait traverser la cuisine pour y accéder, ce qui est peu convenable. On proposerait de mettre la cuisine dans le salon et de faire la salle à manger dans la cuisine actuelle, la salle derrière l’escalier deviendrait alors le cabinet de travail. (…) D’un autre côté, les dessins annoncent qu’il doit être apporté quelques modifications dans les distributions surtout du 1er étage et néanmoins il ne se trouve aucuns détails à ce sujet ni dans le devis ni dans aucune des pièces du dossier. Quant aux limites données à la portion de terrain acquise, il semble qu’une distance de 3 mètres entre l’avant-corps de la clôture de la propriété n’est pas suffisante et que les murs sont trop rapprochés du bâtiment des dépendances et du prolongement de l’habitation. Enfin rien ne fait connaître comment le presbytère sera clos… »

10 octobre 1858 : approbation du projet d’appropriation du presbytère par l’évêque d’Evreux.

11 janvier 1860 : lettre de l’évêché d’Evreux au préfet approuvant la vente de plusieurs bâtiments d’exploitation agricole construits sur la propriété acquise.

1er septembre 1860 : plans, coupe et élévation d’une maison acquise pour l’ériger en presbytère.

15 juillet 1863 : décompte des travaux et réception définitive des travaux. 

24 mars 1907 : délibération du CM fixant la location du presbytère dans son état actuel à un loyer annuel de 100F suite à visite du presbytère faisant état des réparations indispensables à y faire pour le restaurer : « ils ont constaté qu’une salle, restaurée nouvellement, est dans un état convenable ; que la cuisine a besoin d’être pavée en partie ; l’âtre est à refaire en entier ; les murs et le plafond doivent être repeints ; que les pierres du perron sont à enlever, reposer et cimenter ; que le vestibule doit être réparé ; qu’une fenêtre de la grande salle est à remplacer complètement ; que la cage d’escalier est à peindre en entier ; que les plinthes et deux croisées des chambres sont à remplacer ; qu’une partie des papiers de tenture est également à remplacer ; que presque toutes les serrures sont aussi à remplacer ; que les entêtures des cheminées sont à refaire ; qu’il manque un certain nombre d’ardoises. En somme, une seule pièce est convenable ; toutes les autres auraient besoin de réparations urgentes qu’un locataire exigerait avant la passation du bail et que les ressources de la commune ne permettent pas de faire immédiatement… »

2 mai 1907 : bail du presbytère passé entre M. Godalier Eugène Tranquille, maire, et M. Benoît pour 6 ou 9 ans : « maison située à La Haye-Aubrée, hameau de l’église, affectée jusqu’à ce jour au service du presbytère, composée de 3 pièces au rdc, 3 pièces au premier étage, surmontées d’un grenier, d’une cave et d’une écurie, d’un colombier, d’un jardin fruitier et potager et d’un petit verger y attenant… »

20 juillet 1908 : devis estimatif des travaux à exécuter aux bâtiments communaux dressé par M. Louis Renouf, entrepreneur à Routot pour la somme totale de 1234,31F : construction d’un mur neuf au cimetière ; réparation au presbytère et au clocher de l’église (réparation à la toiture du presbytère et aux gouttières ; peinture de la cage d’escalier ; réfection des têtes et des pieds des 3 cheminées ; réparation du clocher ; réparation du parquet de la sacristie) ; école de garçons et de filles (peinture des cuisines de l’instituteur et de l’institutrice…)

10 octobre 1908 : traité de gré à gré entre Eustache Louis-Robert, maire et M. Renouf Louis pour l’exécution des travaux.

4 décembre 1910 : nouveau bail passé entre M. Eustache Louis-Robert, maire et M. Moulin

21 janvier 1923 : location du presbytère à Mme Quesney pour la somme annuelle de 350F. M. Beauvallet Ferdinand Célestin maire

8 mars 1925 : location du presbytère à M. Leroux, curé de Brestot. 

3 septembre 1857 : estimation de la valeur vénale d’immeubles appartenant à M. Deschamps, Jacques Philippe Joseph, propriétaire à Fourmetot, devant composer le presbytère de la commune. Par François David, agent-voyer cantonnal :

-        Un corps d’habitation couvert en tuiles se composant au rdc : d’une cuisine, grand salon, petit salon, salle à manger et au 1er : quatre chambres à coucher. Le tout estimé à 3500F

-        Un grand corps de bâtiment servant à divers usages estimé à 500F

-        Un corps de bâtiment servant à usage de pressoir estimé  à 400F

-        Un autre corps de bâtiment à divers usages estimé à 200 F

-        Un pigeonnier en briques couvert en tuiles estimé à 100F

-        30 ares de terrain de 1ère classe sur lequel est édifié l’ensemble de l’habitation estimé à 2300F

Somme totale des immeubles s’élevant à 7000F.

16 décembre 1859 : arrêté du sous-préfet de Pont-Audemer autorisant la commune de La Haye Aubrée à détruire plusieurs bâtiments sur la cour acquise par la commune pour y établir le presbytère et qui sont devenus inutiles par suite de cette nouvelle destination. Désigne M. Nonette Antoine, maître-charpentier à Bouquetot pour procéder à l’estimation des bâtiments.

13 décembre 1859 : délibération du CM au sujet de la démolition des 3 bâtiments : « le premier à usage de pressoir et caves, le second de grange tasserie, écurie et charretterie ; le troisième d’étables, cave, etc devenus dans un état de dégradation qui ne permettrait pas d’y faire les dépenses nécessaires à une conservation sans but puisqu’ils ne peuvent être d’aucune utilité à la nouvelle destination de l’objet acquis ». Ratification du compromis fait avec M. Dechamps pour faire disparaître ces bâtiments pour y établir le jardin et le verger du presbytère.

17 décembre 1859 : vente conclue chez Me Lemariey, notaire à Bourneville entre Philippe Dechamps, propriétaire, cultivateur à Fourmetot et M. Antoine Louis Victor Trufley, propriétaire, cultivateur et maire à La Haye-Aubrée.

Désignation : une portion de cour-masure située en la commune de La Haye-Aubrée près l’église, édifiée d’une maison d’habitation et de quatre autres corps de bâtiment. Environ 30 ares avec sa mare. Division de la portion vendue d’avec celle restant à M. Deschamps : « M. Deschamps ou ses ayants droits ne pourra exiger l’arrachage de la haie faisant ligne séparative se trouvant le long de la mare, cette haie devant toujours rester dans son état actuel mais la commune se conformera à l’usage du pays pour la tonte de cette haie. M. Deschamps se réserve le tilleul se trouvant sur la ligne séparative et le droit de l’ébrancher quand bon lui semblera. »

8 janvier 1860 : estimation faite par M. Antoine Nonette, charpentier entrepreneur à Bouquetot.

-        Bâtiment à usage de cave, étable, écurie estimé à 290F

-        Bâtiment à usage de grange, tasserie estimé à 480F

-        Bâtiment à usage de cave, pressoir estimé à 450F.

1er septembre 1860 : devis estimatif des travaux à exécuter d’urgence pour la réparation du presbytère s’élevant à la somme de 3100F.

-        Couverture de la maison en ardoises fortes d’Angers ; réparation de la charpente du fronton

-        Façade de la maison : reconstruction du mur d’appui de la façade du petit salon en maçonnerie de cailloux et briques jointoyés à l’anglaise ; réparation du galandage en plâtre ; réparation des colombes de la façade (rebouchage de toutes les cavités avec des clisses en bois et du mastic à l’huile) ; peinture à l’huile (tons gris blanc 3 couches) sur le plâtre et marron sur les colombes de la façade de la maison ; reprise en mortier des ciment de la maçonnerie et des joints du socle de la maison (parer la pierre de taille et passer les joints de la brique à l’huile de lin)

-        Salon : maçonnerie en vieilles briques pour soutenir les lambourdes du parquet, scellement compris

24 mars 1861 : PV d’adjudication des travaux à l’entrepreneur Arsène Porée, maître maçon à Routot.

8 mars 1861 : construction d’une cave, écurie, bûcher et murs de clôture, plantation de haies. PV d’adjudication sur la mise à prix de 1550,50F.

20 mars 1861 : devis estimatif des ouvrages à faire pour la construction d’une cave, caveau, écurie et remise, murs de jardin et plantations de haies s’élevant à 1639,20F. par A. Bouleste.

21 mars 1861 : délibération du CM votant la poursuite de la réfection de la couverture de la maison presbytérale en ardoises : « le conseil adopte à l’unanimité le projet proposé par le maire pour la réparation de la couverture de la maison et l’emploi des tuiles provenant de la découverture à celle du bâtiment à construire pour usage de cave… ». Travaux confiés à M. Lioux, couvreur en ardoises à Routot.

22 septembre 1863 : décompte des travaux exécutés pour la construction d’un bâtiment et la réparation du presbytère

15 juillet 1863 : PV de réception définitive des travaux en présence de M. Trufley maire

14 décembre 1865 : vente aux enchères de deux stères de bois et 22 bourrées provenant de l’abattage d’arbres dans la cour du presbytère.