Dossier d’œuvre architecture IA00018613 | Réalisé par
Benoît-Cattin Renaud
Benoît-Cattin Renaud

Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.

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Pottier Gaëlle (Rédacteur)
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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  • inventaire topographique, canton de Routot
  • inventaire topographique, boucles de la Seine normande
église paroissiale Saint-Léger
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Normandie - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Roumois - Routot
  • Commune La Haye-Aubrée
  • Cadastre 1970 ZE 48, 49
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Léger
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    croix monumentale, cimetière

La paroisse de La Haye-Aubrée dépendait de l'abbaye Saint-Léger des Préaux (27), depuis la fondation de cette abbaye de femmes en 1045 par Honfroy de Vieilles, sire de Pont-Audemer, ayant épousé Auberée de La Haye. A ce titre, l'abbesse des Préaux a conservé le patronage et le droit de présentation à la cure jusqu'à la Révolution. Au 13e siècle, la cure valait 30 livres et on comptait 100 paroissiens.

La tour carrée est élevée au cours du 4e quart du 13e siècle, le chœur au 15e siècle. La nef et collatéral nord datent de la 1ère moitié 16e siècle, la sacristie du 1er quart 17e siècle, tout comme le porche.

En 1828, alors que la paroisse compte 1200 habitants, les membres du conseil de fabrique décident d'agrandir l'église en ajoutant le collatéral sud. Des travaux de réparation du clocher sont réalisés en 1864 par M. Demetot, maître-charpentier à Bourneville. En 1903, des travaux de maçonnerie (soubassement en pierre et élévation en brique) sont exécutés en urgence par M. Louis Renouf, entrepreneur à Routot, qui construit au même moment le mur d'enceinte du cimetière en brique et silex. En 1922, de nouvelles réfections des maçonneries sont apportées par M. Jouffin, entrepreneur à Pont-Audemer, pour la somme de 5 697 F. 

L’édifice est orienté. Il se développe selon un plan allongé et se termine par un chevet plat. On  trouve un porche, une nef, et un chevet. La partie la plus imposante est la nef. Le chevet est plus étroit que la nef. Une annexe se trouve a l’est du chevet. Une grande tour clocher s’élève au sud du chevet. On accède à l’édifice par un porche en maçonnerie. Dans ce porche est percée une ouverture en plein cintre. Le mur pignon de la nef est ouvert au-dessus du porche d’une baie en arc brisé. 

Le mur sud du gouttereau est rythmé par des baies en plein cintre et des contreforts. Une porte est placée sur le mur gouttereau sud. Le chevet présente une baie à remplage dans un arc en plein cintre avec deux lancettes sous une rose. L’annexe est percée de fenêtres carrées sur tous les cotés. 

La grande tour-clocher de base carré s'élève sur trois niveaux d’élévation. Des grands contreforts sont construits sur toute la hauteur de la tour. Ils sont présent aux extrémités de chaque faces. Les deux premiers niveaux d’élévation sont très maçonnés et sont ouvert de simples meurtrières. Le troisième niveau d’élévation présente trois arcatures sur chaque face. Deux arcatures brisés aveugles aux extrémités enserrent une ouverture brisée présentant deux lancettes sous une rose. Ces ouvertures ne présentent pas de vitraux. Enfin cette tour supporte une flèche octogonale.

La toiture de la nef est a double pans inclinés s’évasant dans la partie finale. Le chevet est couvert d’une toiture a deux pans inclinés. Le porche et l’annexe sont couverts d’une toiture à croupe.

  • Murs
    • brique
    • calcaire moellon
    • silex appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • lambris de couvrement
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit à longs pans pignon découvert
  • Typologies
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • bateau, cerf
  • Précision représentations

    De nombreux graffiti sont visibles sur les parois intérieures du porche placé à l'avant du portail occidental : cervidés, navires, dates et noms de personnes dont "1643", "1755" et "SAVALLE / 1765".

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1962

Documents d'archives

  • AD Eure. 3PL/969/5, plan cadastral, La Haye-de-Routot, section B de l'Eglise, 1826.

    Archives départementales de l'Eure, Evreux : 3PL/969/5
  • AD Eure. Série O, sous-série 5O6. 5O6/386 : La Haye-Aubrée, bâtiments et travaux communaux.

    Archives départementales de l'Eure, Evreux : 5O6/386
    église (1828-1922)

Bibliographie

  • Nouvelles de l'Eure, n° 24.

    BAUDOT, Marcel : église Saint-Léger

Annexes

  • AD Eure.- 5O6 / 386 : église (1828-1922)
Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1980, 2022
(c) Région Normandie - Inventaire général
(c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
Benoît-Cattin Renaud
Benoît-Cattin Renaud

Conservateur, chercheur, service de l'Inventaire du Patrimoine Haute-Normandie 1980-1990.

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Pottier Gaëlle
Pottier Gaëlle

Chercheuse associée au Parc naturel des Boucles de la Seine Normande depuis 2014, en charge de l'inventaire du patrimoine bâti et des éléments de paysage associés.

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